IN AMMAN i am…

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Capitale de la Jordanie depuis 1921, c’est à Amman (عمان`Ammân) que nous avions débuté notre périple en Jordanie il y a de ça déjà 2 ans. Celle que l’on a nommée tout à tour Philadelphia à l’époque romaine puis Rhabbat Ammon citée ainsi dans la Bible, est une ville fascinante et pleine de contrastes : mélange unique de souffle moderne et de vestiges antiques, idéalement située sur une colline entre le désert et la fertile vallée du Jourdain. Je suis tombée amoureuse de son atmosphère en 24h à peine et je me la suis appropriée au point de m’y projeter.

+ Pour cela se faire accompagner d’un guide, Walid, la plus belle rencontre qu’il nous ait été donné de faire en Jordanie comme ailleurs.

✆ Waleed Marashdeh +962 772185425 ou al.anaiber@yahoo.com : appelez-le de la part de Charline et Kares en lui passant un « bonjour » rempli d’amour ♡

+ Se tourner vers l’Office du Tourisme de Jordanie. Website / visitjordan.com

☽  Dormir au Locanda boutique Hôtel, le premier du genre en Jordanie, avec un message culturel fort. Chacune des 14 chambres porte le nom de musiciens célèbres dans le monde arabe. De Um Khalthoum et Saeed Darwish à Fairouz – Tarif : 100€/nuit ✔

✈ Royal Jordanian : 600€


Celles et ceux qui avaient suivi mon voyage en Jordanie sur Instagram @itwia avec mon hashtag #injordaniam ont déjà aperçu certains de ces clichés, pour tous découvrez mon récit et mes bonnes adresses en images de ces 24h passées dans la capitale jordanienne. #inammaniam , c’est parti.

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La première nuit fut courte ici, comme je l’avais raconté dans le premier article consacré au Royaume Hachémite (ici), le retard de notre vol, la correspondance ratée, etc… ne nous avait permis de fouler le tarmac de l’aéroport qu’aux alentours de 4h30 du matin. Nous n’avions rejoint notre boutique-hôtel que pour quelques heures de sommeil, à peine le temps de recharger nos batteries. Pourtant il nous fallait beaucoup d’énergie pour découvrir cette ville bâtie à l’origine sur 7 collines et qui s’étend maintenant sur 19. Monter, descendre, chacun des quartiers, remonter, redescendre, chacune de ces collines. Heureusement nous n’étions pas seuls mais surtout nous étions véhiculé. Je me souviens que nos trajets en voiture étaient ponctués soit de micro-sieste soit de contemplation béate à travers la vitre.

Compteur à 0 ◄▌▌

Il était 10h00 quand Walid notre guide rencontré quelques heures auparavant à l’aéroport nous attendait de pied ferme dans le hall de l’hôtel. Lui aussi avait les mêmes yeux embués de fatigue que nous et le coup de sifflet de départ n’avait pas retentit.  Cette journée de visites était programmée à la lettre et s’annonçait comme longue. L’excitation de la découverte allait nous gifler le visage.

Nous avons commencé par la visite du centre culturel THE KHALID SHOMAN FOUNDATION sur les hauteurs de Al Roujm. Darat al Funun est une maison pour les arts et les artistes de la Jordanie et du monde arabe installés dans trois bâtiments traditionnels des années 1920, à côté des vestiges archéologiques d’une église byzantine de six siècles construite sur un temple romain, tous restaurés pour l’usage. J’ai tout de suite eu un coup de coeur pour le lieu, au point d’immédiatement m’imaginer vivre dans une bâtisse de ce style, avec une vue similaire. Découvrir les ruines et le cinéma en plein air qui y a été installé c’était l’apothéose. L’exposition que nous avions vu à ce moment là traitait de la vie autour de la mer morte, tout autour, des 2 côtés, Israélien/Palestinien et Jordanien, tout autour, avec amour. Utopie artistico-géo-politique.

Avec ses Arts, Architecture, Archéologie, Darat al Funun parle d’un héritage durable de l’urbanisme, de l’architecture et de l’identité culturelle qui est maintenant enrichi par une floraison moderne des arts visuels. Alors que l’orientation de ses programmes se concentre constamment sur les arts visuels, le Darat al Funun s’efforce d’être un refuge pour tous les arts, où le public peut expérimenter les arts visuels en harmonie avec d’autres formes d’expression de soi.

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Aux alentours de 12h00, la faim se faisant Walid nous a donc emmené non pas déjeuner mais participer à un cours de cuisine traditionnelle jordanienne. Belle surprise que d’apprendre à préparer un Maglouba (poulet/riz/tomates) ou encore du Matabal (caviar d’aubergines – food crush), ces plats qui allaient rendre dingue mes papilles pour les 15 prochains jours. J’imaginai déjà les refaire aisément à la maison, me télétransportant là où je les avais découverts. Mais ça je ne le savais pas encore. Nous étions une dizaine d’occidentaux autour du plan de travail, sur la terrasse dominant Amman, tous studieux, affairés à prendre des notes et à observer nos chefs. Quand est venu le moment de nous attabler, je me sentais déjà repu de savoir à défaut de gouter. Il n’a pas fallu me le proposer deux fois quand l’autorisation de se servir a été prononcée. Ce fût un délice, à la réécriture de ces lignes, je ressens encore les saveurs.

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A 14h00, une balade digestive dans Downtown nous a permis de nous alléger de nos mézzés malheureusement pas de nous rebooster. Nous étions éveillés depuis plus de 24h et les premiers pas dans Amman demandaient beaucoup d’énergie pour grimper les pentes et de concentration pour satisfaire ma curiosité. Je ne voulais rien manquer alors je luttais contre mon sommeil. Un énorme coup de fatigue s’est fait ressentir au moment même où nous devions visiter la plus vieille maison « Diwan Duke ». Aujourd’hui café, cette escale tombait à pic avant d’enchainer avec le théâtre romain et la citadelle, vestiges de l’ancienne Philadelphia.

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La promenade sur les hauteurs de la citadelle nous a permis de profiter du formidable panorama offert sur Amman, dont la lumière de fin d’après-midi (17h00) l’habillait de couleurs chaudes. C’est d’ici que j’ai pris conscience du nombre de ses collines, des degrés de pente que nous avions affronté plus tôt dans la journée. Face à moi les maisons blanches (ndlr : une loi impose la construction en pierre locale) démultipliées et le nombre incalculable de mosquées dont les minarets ponctuent de verticales la skyline dodue.  A mes pieds, j’apercevais la « ville basse » et le théâtre que nous avions découvert quelques heures plus tôt.  Spectatrice du tableau de la ville, c’était principalement le Temple d’Hercule et ses colonnes de pierres rosies par le soleil, l’église byzantine et son dôme de bois, le Palais ommeyade (El Nasr) et son histoire chargée que nous étions venus visiter. Exit le Musée national archéologique, le temps nous a manqué. Au moment où le ciel s’est assombri de bleu nuit, les muezzins se sont mis chacun leur tour à entonner le chant de la prière du soir, il était déjà 19h00. Magique.

La citadelle a été édifiée par l'empereur romain Marc Aurèle (160 - 181 ap. J.C.) selon un plan similaire à celui du temple d'Artémis à Ephèse, l'une des sept merveilles du monde. Sur ce site ont été découvertes les premières traces d'occupation humaine de la cité, qui dateraient du milieu de l'âge de bronze, c'est-à-dire vers le deuxième millénaire av. J.-C, mais la cité originale d'Ain Ghazal (fondée il y a 10 000) est néanmoins située dans la banlieue d'Amman. Le Musée archéologique témoigne de cette civilation ancestrale, ainsi que de celle des rois ammonites présents 1200 av J.C. qui ont bâti la grande cité de Rabbath Ammon.

Les premiers vestiges visibles sur le site datent de l'époque romaine, lorsque la ville était une décapole romaine qui portait le nom de Philadelphie. La ville a ensuite été conquise par les Byzantins puis par les Ommeyades (dynastie arabe), comme en témoignent les vestiges trouvés sur place. Parmi les ruines que l'on peut encore voir aujourd'hui, les plus impressionnantes sont celles du palais omeyyade, sur la terrasse supérieure, au nord de la citadelle. Les vestiges les plus anciens sont ceux du temple romain d'Hercule, avec ses colonnes massives, et ceux d'une église byzantine. Commençons la visite par ordre chronologique.

Source : Le Petit Futé

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La journée s’est donc terminé en haut. En bas nous l’avons achevée ou était-ce elle qui avait eu raison de nous. Avant le coucher, je voulais diner, épuisée certes mais affamée. Ceux qui me connaissent savent à quel point j’aime manger, non pas pour me nourrir mais pour prendre du plaisir. Ce soir là aux alentours de 21h00, c’est au Sufra que nous nous sommes essayé une nouvelle fois à la gastronomie jordanienne mais le souvenir le plus marquant de ces repas nocturnes est le Jafra, l‘un des restaurants/cafés traditionnels les plus populaires d’Amman, situé dans le vieux centre-ville (Wasat Al Balad) et bien connu pour son style orientaliste. Un joueur de Oud s’est installé derrière nous, lorsqu’il a commencé à jouer nous avons eu l’impression d’être des Jordaniens des 50s, enfin d’être ces mêmes Jordaniens assis autour de nous, venus en être amis, des groupes d’hommes comme des groupes de femmes, ici pour partager une chicha et prendre du bon temps. Peu importe l’époque finalement, peu importe qui nous sommes, ce soir là nous étions tous pareils.

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Downtown en journée et la colline d’ Al Balad en soirée, c’est ainsi que j’ai divisé mon unique jour de visite de la plus vieille ville du monde encore habitée.


#MES CONSEILS 

🍴 Endroit parfait pour la pause café post-déj’, se rendre chez Duke Diwans (King Faisal Street – Downtown), cette maison de ville historique, construite en 1924, qui a servi de bureau de poste (le premier d’Amman), de ministère des Finances et d’hôtel. Aujourd’hui, il a été restauré avec des meubles d’époque par un important homme d’affaires jordanien, qui est également le duc du village de Mukhaybeh. La collection de vieilles photos d’Amman fournit un aperçu intéressant d’un âge révolu. Tout cela est assez sous-estimé, mais plutôt charmant.

🍴 Prendre un cours de cuisine chez Beit Sitti. Gérée par une jordanienne à l’accent anglais parfait, qui a rénové la maison familiale et l’ouvre à qui veut vivre comme un local. J’ai apprécié cuisiner mais j’ai surtout adoré ce que nous avions préparé.

🍴 Diner chez Jafra, l‘un des restaurants/cafés traditionnels les plus populaires de la cité, situé dans le vieux centre-ville (Wasat Al Balad). S’installer sur la terrasse, commander un verre de thé sucré et une Chicha.

► A faire : l’exposition du moment à la Darat Al Funun Foundation, niché sur les hauteurs ou une projection à la tombée de la nuit confortablement installé entre les colonnes romaines, un voyage dans le temps.

ღ Chiner des tapis, des Scheichs, au souk de la mosquée Abdallah, une véritable caverne d’Ali Baba dans un lieu de culte des plus paisibles en fin de journée.

◐ A voir le matin : l’amphithéâtre romain dont gravir les marches est une excursion à part entière. Vestige le plus impressionnant de la Philadelphie romaine, avec une capacité de 6000 personnes. Vous vous sentirez seul d’en haut, à contempler Amman quand la lumière est douce.

◐ A voir en fin de journée : la citadelle de Philadelphie juste avant le coucher du soleil quand les lumières réchauffent la ville d’or depuis le belvédère du Jebel Al Qala’a.

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*Toutes les photos de moi ont été prises par Kares Le Roy.

DEAD SEA from the other side

Il y a 5 ans, j’ai voyagé en Israël/Palestine (voir article ici). Ce périple d’une semaine de Tel Aviv à Masada m’avait amenée sur les rives de l’unique mer située en dessous du niveau 0. J’y avais expérimenté la flottaison, la boue et la salinité. L’idée de m’y baigner une seconde fois m’excitait tout autant.

Après notre escale à Feynan, 2 heures de route nous conduisent au sud de ce lac salé. A première vue, des marais salants. Puis les falaises qui me surprennent. C’est que je n’ai pas le souvenir d’avoir observé de tels accidents géologiques de l’autre côté. J’admire cette étendue d’un bleu cobalt. Rami nous stoppe à différents « panorama point« . Toujours en quête de la plus belle vue. J’admire encore la tête au dehors de la fenêtre de la voiture. Puis enfin ce fil blanc, séparant distinctement l’eau de la roche, ce sel en surabondance (27,5 % soit 275 grammes par litre) qui vient ourler la rive.

►Lire cet article dans La Tribune sur l’asséchement de la Mer Morte et le combat de la Jordanie pour la sauver et enfin s’abreuver.

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Source Wikipédia : La mer Morte est le point le plus bas de la surface du globe avec une altitude de -429 mètres sous le niveau de la mer (chiffre fluctuant au cours du temps puisque son niveau baisse continuellement), mais d’autres endroits de la vallée du grand rift pourraient un jour la supplanter. Le niveau de l'eau dans la mer Morte descend de 1,45 mètre par an en moyenne. Ces cinquante dernières années, elle a ainsi perdu le tiers de sa superficie.

Nous faisons une escale au point d’entrée de la réserve du Wadi Mujib. Sans succès car les fortes pluies de la veille ont engendrées la fermeture du site. Notre laisser-passer JTB nous permet tout de même d’accéder à l’échelle qui descend à pic dans la gorge. Je m’y aventure, malgré l’interdiction, sur quelques mètres, c’est vrai que le courant est fort. La nécessité de m’y tremper a été plus forte en raison de la température qui règne ce jour-là. J’avais tellement envie d’être « la fille dans le Wadi » 😉

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Puis nous avons continué notre route, toujours en parallèle de la Mer Morte. Lorsque nous avons commencé à apercevoir des gens à moitié nu, recouvert de boue, des paniers de picnic à la main, des serviettes autour du cou, tout m’indiquait que bientôt serait notre tour. Il s’agissait de la plage publique qui située à 1 heure de route de la capitale permet aux Ammaniens de venir à la  journée comme en ce vendredi. 2 kilomètres plus loin s’étendait la zone hôtelière et notre villégiature.

24h de luxe et de volupté qui allait clôturer ce Jordanian Road Trip.

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☽ Dormir au KEMPINSKI HOTEL ISHTAR DEAD SEA.
5 étoiles, 9 piscines, , 20 cabines de Spa, 345 chambres… le luxe à l’état pur. Je vous averti tout de suite que cet établissement est très cher, mais si comme nous vous avez l’habitude de vous offrir un peu de luxe en fin de route alors craquer pour lui, pour sa plus jolie plage des rives de la mer morte, pour son indécence (voir notre patio privé sur IG, abrité des regards).

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Merci au Kempinski Hotel Ishtar Dead Sea de nous avoir accueillit.


*Article en collaboration avec l’Office de tourisme de JordanieLe contenu -texte+images- a été pensé en totale liberté éditoriale.

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FEYNAN ECOLODGE @Wadi Dana

14.04.2016

Je fêtais mes 34 ce jour là.

Nous quittons Aqaba, soulagée pour ma part (voir ici). Nous partons en direction de Feynan, saluant la Mer Rouge d’un au-revoir peu sincère. La route 65 longe la frontière Israëlo/Palestinienne sur de nombreux kilomètres. Je regarde les barbelés d’un air dubitatif.

Je sais où nous emmènent Rami et Waleed car j’ai géré tout notre itinéraire et notre hôtelerie en amont mais je n’ai absolument pas conscience de ce qui m’y attends. Pour moi il s’agit simplement d’un nouveau lieu, une simple halte où nous dormirons le soir même, atypique certes. La boule au ventre j’ai surtout à l’esprit qu’il s’agit de notre avant dernière nuit dans le pays.

Nous roulons. De nouveau des masses rocheuses bordent de loin l’axe goudronné. Le désert nous rattrape. Contrairement au Wadi Rum, des buissons surgissent des dunes, des végétaux fleuris dont le fameux « arbre de Goliath » composent le paysage.

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Après quelques pauses urinaires et photographiques, nous arrivons enfin au village de Feynan et garons la voiture au bureau d’accueil. Quelques minutes de patience, le temps de sélectionner nos affaires, que notre nouveau moyen de transport conduit par un gamin de 14 ans arrive. C’est en 4×4 que nous allons atteindre l’écolodge via une piste des plus accidentés. Les premières tentes bédouines se profilent, un homme sur un âne transporte des branchages, des gamins récupèrent de l’eau dans des bidons, nous pénétrons un nouvel espace-temps.

itwia_jordanie_feynan15Puis  j’aperçois au loin des panneaux solaires sur la toiture d’un bâtiment. Nous y sommes. C’est maintenant que je vais commencer la description du plus beau lieu où il m’ait été offert de dormir : le Feynan Ecolodge.

Inspiré de caravanserail des diverses routes marchandes, la Royal Society for the Conservation of Nature décide en 2005 de construire un hôtel éco-exemplaire qui fonctionne entièrement à l’énergie solaire. Conçu par l’architecte jordanien Ammar Khammash dans un profond respect de la nature environnante. Austère de prime abord, telle une forteresse aux murs couleur sable, il semble pris en étau entre les 2 montagnes qui l’entourent. La façade sud est ornée de pierre plates plantées dans la paroi, technique yéménite permettant de créer de l’ombre sur la façade et ainsi rafraichir les murs surexposés au soleil.

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Les 26 jolies chambres, aux murs enduits, à la literie parfaite, sont à la nuit tombée, éclairées à la bougie (fabriquées par les femmes des alentours). La notre possède un balcon que rapidement j’occupe. Pas assez longtemps à mon goût car il est l’heure de déjeuner. Notre table est dressée sur la terrasse, à l’ombre d’un olivier. Ici on mange végétariens, des fruits et des légumes achetés auprès de petits producteurs locaux.  Ici on mange du pain pétrit et cuit par UmKalid une bédouine qui gère son commerce depuis sa tente. Ici on boit de l’eau servit dans des carafes en argile produites par les bédouins. Ici 90 familles bédouines contribuent au fonctionnement de l’écolodge. Ici on est tout simplement éthique et écologique.

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Tous les awards qu’a reçu cet établissement prouvent l’exemplarité de ce projet : National Geographic Best Eco-Lodge, Conde Naste Traveler, Trip Advisor, Travel & Leisure, The Guardian, …

Je fêtais mes 34 ce jour là.

La surprise que m’avait réservée le personnel sur ordre de Rami et Waleed (Kares n’était pas loin non plus) m’a prise au dépourvu déclenchant en moi une joie « hilare ». Un gâteau au chocolat préparé dans le plus grand secret, servi au coin du feu de cheminée,  accompagné d’une chanson entonnée par tous (clients compris). Bonheur.

La soirée était loin d’être finie. On m’invita à monter sur le toit, à m’allonger confortablement sur les matelas d’appoint et à écouter le cours d’astronomie qu’on allait me donner. Agrémenter des blagues de Waleed, les noms des étoiles et des constellations résonnèrent dans cette nuit noir.

Je fêtais mes 34 ans cette nuit-là quand tout à coup j’ai eu 5 ans au déployement de la couverture qui le protégeait, le téléscope était de sortie. Apothéose, on m’a offert la lune. Quel age ai-je eu déjà ce soir là?

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J’ignore si le rôle de la lune y est pour quelque chose, cet endroit, ce moment, cette expérience, c’est mon big CRUSH jordanien ♡ avec regret que nous l’avons quitté en y passant seulement une nuit, nous promettant d’y revenir accompagné de nos proches –  Inch’Allah.

► A faire : du VTT sur l’un des nombreux sentiers de la Réserve pendant quelques heures, ou accompagner un berger une journée toute entière et ainsi s’adonner à l’élevage de biquettes (idée qui germe dans un coin de ma tête).

◐ A découvrir : les trésors archéologiques alentours: les anciennes mines de cuivre, les églises Byzantines, les villages néolithiques et un aqueduc romain.

🍴 A gouter : le café jordanien assis en tailleur sous la tente de Muhamed, le doyen de la communauté.

 

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Notre Feynan Ecolodge Experience comprenait :

  • le déjeuner composé de mezze
  • le dîner  végétarien sous forme de buffet aux chandelles (inspiration locale)
  • le délicieux petit déjeuner arabe 
  • la prise du café chez Muhamad, un bédouin qui nous a acceuillit sous sa tente
  • 1 randonnée au coucher de soleil
  • l’observation des étoiles
  • thés locaux à volonté
  • frais d’entrée pour la réserve naturelle de Dana

Tarif : suite Deluxe 175JD soit 220€

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Merci à toute l’équipe du Feynan Ecolodge pour leur accueil chaleureux  et pour ce très bel anniversaire.


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WADI RUM وادي رم

itwia_jordanie_wadirum2itwia_polaroid_jordanie_wadirumJe crois que c’est lui que j’étais venu chercher, lui ce désert, sa chaleur, ses couleurs, ses dunes de sable et ses monolithes rocheux. Oui c’est bien ce paysage que je voulais de nouveau appréhender. Je le dis régulièrement, presque à chaque introduction d’article sur le sujet, mais j’ai ce « truc » avec les déserts, qu’ils soient de sable ou de pierre. Dans cette immensité où l’on se sent tout petit, je suis apaisée, sereine et vivante.

Sur la route qui nous mène au Wadi Rum, nous longeons durant plusieurs kilomètres, le chemin de fer du Hedjaz. Il reliait Damas en Syrie à Médine, en traversant le Hedjaz, région du nord-ouest de l’Arabie saoudite.

Le projet est alors présenté comme un chemin de fer religieux, destiné à faciliter le pèlerinage à la Mecque, mais aussi à renforcer l'emprise des Ottomans sur l'ensemble de la région et de favoriser les échanges commerciaux entre Damas et Médine.

Nous marquons l’arrêt à la gare. Plus en service pour cause de guerre en Syrie, une locomotive y trône pourtant encore, à l’allure fière. Elle a de quoi la machine, c’est elle qui a survécu aux différentes attaques des bandes arabes dirigées par Lawrence d’Arabie. On s’est amusé à la visiter, ressentant l’âme des voyageurs qui l’empruntaient dans le passé.

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Nous voilà à la porte de la zone protégée du Wadi Rum dans le village du même nom. on y entre pas comme bon nous semble : ticket d’entrée à acheter, voiture à laisser parquée. Il est obligatoire de s’y rendre en 4×4, cela permet de contribuer à l’économie locale. Le notre nous attends justement. Je grimpe avec beaucoup de hâte à l’arrière du véhicule. Je veux sentir le vent sur mon visage, les grains de sable sur ma peau et admirer l’immensité droit devant. J’obtiens ce que je désirais durant une bonne trentaine de minute.

Au bout d’une demi-heure de secousses sur la piste, nous atteignons notre campement. Il ressemble à ce que j’avais été vu sur la toile. Des toiles noires rayées blanches sont ajustées sur la structure des tentes dans lesquelles nous dormirons 2 nuits,  une zone de repas avec des tables basses auprès desquelles on s’agenouille et un coin salon où l’on fumera la chicha avec les bédouins. Les tentes communes sont joliment décorées de textiles aux couleurs du drapeau du Royaume.

On se détend. On se laisse porter par la vie du camp, 2 jours durant.

> Dormir au Muhammad Mutlak Camp 70JD/nuit et dîner autour du feu de camp d’un délicieux « Zerb » la viande cuite sous le sable.

> A voir : les « 50 shades of red » du désert au coucher du soleil

> A faire : une demi-journée de 4×4 pour partir à la découverte de tous les sites touristiques qu’offrent le Wadi Rum.

  • Le temple nabatéen
  • La source de Lawrence
  • Khazali Canyon
  • Les dunes
  • Burdah Rock Bridge
  • Um Frouth Rock Bridge
  • Burrah Canyon
  • Sunset Sites
  • Inscriptions Thamud et nabatéennes
  • Les Sept Piliers de la sagesse

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PETRA البتراء

itwia_jordanie_petra4* Patrimoine Mondiale de l’UNESCO

Al-Butra

Il n’y aura que les arabophones qui auront percé le mystère derrière les deux premiers mots de cet article qui n’est autre que celui entièrement consacré à Petra la rose.

Petra, celle pour qui on voyage jusqu’en Jordanie et ce depuis des décennies. Agatha Christie y avait transporté ses personnages dans « Rendez-vous avec la mort », Steven Spilberg y aura clôt un épisode de la saga « Indiana Jones et la dernière croisade« .

Petra, celle qui fût redécouverte il y a plus de 200 ans par l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt en 1812.

Habitée depuis la préhistoire, cette cité caravanière nabatéenne située entre la mer Rouge et la mer Morte fut dans l'Antiquité un carrefour important entre l'Arabie, l'Égypte et la Syrie-Phénicie. Mi-construite et mi-sculptée dans le roc à l'intérieur d'un cirque de montagnes percé de couloirs et de défilés, Petra est un site archéologique des plus célèbres, où se mêlent les influences de traditions orientales anciennes et de l'architecture hellénistique.

J’ai donc passé 3 jours à Petra ou plus précisément dans le village de Wadi Musa. C’est en 2 jours que j’ai exploré une grande partie du site et gardé une dernière demi-journée à Little Petra, moins connue que son aînée et qui pourtant n’a rien a lui envier.

☽ Dormir au Mövenpick pour 139JD (175€) pour 2 raisons : son incroyable localisation à la porte d’entrée du site et son gargantuesque buffet de petit déjeuner.

🍴 Diner au Al-Qantarah  et y dévorer un Mansaf, le plat national : de l’agneau cuit dans une sauce au yaourt fermenté et séché appelé le jamid, servi avec du riz. Un délice.

◐ A voir : Petra by Night 20JD (25€) car Al-Khazneh n’en est que plus mystérieux, que le conteur d’histoire vous transporte à l’époque nabatéenne et que le cheminement sans autre éclairage que la lueur des 1800 bougies rend l’expérience unique.

 

Nota : ôter de son esprit le kitchissime effet de lumière sur la façade qui passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. 

#1 Petra

Pour ma première fois sur le site, Waleed avait décidé de nous faire découvrir la cité hors des sentiers battus, en y entrant par le village bédouins quelques kilomètres après Musa, par le Nord. A l’instar d’un trek, nous avons gravi, foulé, trébuché, escaladé les cailloux.

C’est alors que la cité m’est apparue : les façades royales se dressaient face à moi. Fières. Nombreuses. J’ai détourné le regard et découvert le Cardo, cette rue principale, vertèbre de la cité. Puis les restes monumentaux d’un palais.

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Moi qui n’avait en tête que le « trésor » j’ai découvert la richesse qu’offrait Petra et compris par la même occasion pourquoi nous venions tous du monde entier pour la visiter. Le « trésor » n’était pas seulement cette façade célèbre mais le trésor c’est la cité toute entière, carrefour du monde pendant 2 siècles (-1 à +1 JC). 2000 ans ou presque que l’humanité vient ici.

Moi qui avait toujours en tête le « trésor », Waleed décida de me le présenter d’une tout autre façon que par le Siq. Nous avons alors grimpé au surplomb des façades royales, via un escalier creusé dans la roche. Quelques 300 marches plus tard, après 2 heures d’excursion, il m’a demandé de fermer les yeux. Quand je les ai ouvert une dizaine de mètre plus loin, je l’ai vu… ce « trésor ». Il n’y a guère de mensonge quand au vertige qu’il procure. De là-haut on se rend compte de sa grandeur. Ici même pour passer des heures à le contempler, s’est établi un salon de thé (arabe). C’est donc ce que nous avons fait, bu un thé, 2 mêmes, les jambes dans le vide et les yeux vissés sur Al-Khazneh. Une rencontre vertigineuse avais-je titré sur l’une de mes photos IG.

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Nous sommes rentrés à l’hôtel par l’un des sentiers nord, prenant toujours le soin d’éviter le Siq, réservé pour le jour d’après.

Avec beaucoup d’excitation je me suis réveillée le lendemain. Sans prendre le temps d’avaler une bouchée du copieux petit déjeuner de l’hôtel, trop pressée par l’envie d’être ponctuelle à mon rdv de 8h00 avec Waleed. Ce jour-là c’est seule avec lui que je me suis aventurée dans la cité. Plus qu’à l’heure je l’ai attendue devant l’entrée.

Nous avons passé le contrôle et pénétrer l’allée pavée. Il aura fallu 4 bonnes centaines de mètres avant de nous engouffrer dans le Siq, cette gorge longue de plus d’un kilomètre. Ici et là des calèches me doublent à toute allure. La balade est plaisante, mon guide me fait des blagues sur l’apparence des rochers, la chaleur n’est pas encore pesante. Il m’explique le rôle des rigoles creusées dans les parois, l’approvisionnement en eau par ces canaux, les ornements abîmés par l’érosion. Puis d’un coup comme la veille, il m’ordonne de fermer les yeux. Quand je les rouvre, je le devine. Dans cette fente de lumière il apparait, ce « trésor ». C’est pourtant notre 3eme rencontre (la 2eme ayant eu lieu la veille de nuit) mais l’émotion est palpable. Palpable c’est bien le mot. Je vais l’approcher, presque le toucher.

Ca grouille de monde sur la place. Des badaux mais surtout des chameaux (dromadaires), des ânes et des chevaux. Comme la veille, c’est autour d’un thé que nous passons une bonne heure face à l’édifice, très attentive aux descriptions que me fait Waleed. Des colonnes à la jarre en passant par les chapiteaux, tout a un sens et une provenance. Du grec, du romain, de l’égyptien. N’étions-nous pas au carrefour du monde il y a 2000 ans?

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Nous avons continué notre balade vers la ville basse. L’amphithéâtre à ma gauche offrait à qui s’y asseyait une vue à 180° sur les façades qui le confrontent. Ces mêmes façades que la veille je découvrais de loin se trouvaient face à moi au plus près. Je m’y suis baladé. De cavité en cavité, encore plus haut, toujours plus grande. Dans la dernière salle, le guide d’autres touristes nous offre un appel à la prière frissonnant, parfaite acoustique qui n’était pas sans me rappeler une scène similaire à Esfahan – Iran (voir article ici).

Nous avons ensuite emprunté le Cardo, imaginé la vie marchande, acheté un foulard à 2 bédouines, les shooter au Polaroid, jusqu’à approcher le Qasr al-Bint Firaun (« le palais de la fille du Pharaon« ). Mo-nu-men-tal!

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Une pause déjeuner sans interêt (je vous conseille d’emporter des sandwichs/lunch box plutôt que de dépenser 15JD dans un amère repas) ; des forces reprises pour affronter les 45 minutes les plus coriaces. L’ancienne voie de procession et ses 788 marches, celles de la veille paraissent ridicules dans ma mémoire. Des ânes peuvent vous y monter, folklorique mais hors de prix et puis la satisfaction n’en est que plus forte et la citronnade meilleure après cette randonnée assoiffante. Le bédouins l’ont bien compris et ont installés ici et là des « tea spot with view ». Ces vues sur la ville basse et l’ensemble de la vallée du Wadi Araba me laissent sans voix, de toute façon ma bouche est sèche. Heureuse d’atteindre l’esplanade, mon regard cherche celui que je suis venu admirer. Là à ma droite, comme caché derrière la montagne de grès jaune dans laquelle il est taillé, trône Al-Deir aka le Monastère, lieu de culte à l’ère nabatéen. 45m de haut sur 42m de long. Imposant. A ma gauche une grande terrasse ombragée où tous les badauds arrivés jusque là prennent repos. « Lemon with mint for me. Shoukrane » durant 45 minutes, assise sur un banc face à ce cadre à la fois sauvage et précieux.

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#2 Little Petra

La dernière journée. Waleed le trekker n’avait jusque là pas assez crapahuté. Il voulait surtout nous montrer un petit bijou, méconnu, mal connu. Nous avons quitté le luxe du Mövenpick et pris la route. Cette route sinueuse que j’avais repéré sur IG, où les influencers du monde entier y ont sorti leurs planches et skaté d’une côte à une autre.

Une caravane de dromadaires nous a stoppé. Des blancs mais surtout des noirs. De vrai « camel-léon » devant les parois blanches des rocailles. Bye bye le grès rose, white is the new pink!

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Nous voilà devant l’entrée d’une gorge, petite par sa taille mais grande par ce qu’elle va nous offrir.  Le Siq Al-Barid ou « canyon froid »  à cause des hauts murs empêchant la lumière du soleil de le réchauffer, défile sur 350 m de longueur. Notre expédition nous mène à un temple, à 4 tricliniums et surtout à la « Maison Peinte »

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Au loin, une ouverture, un escalier et la plus belle vue du monde. Si si c’est écrit sur une petite pancarte, alors j’y crois. On se faufile, plaqué contre les parois et on atteint tel que c’était promis plus bas « the best view in the world ».

C’est ici que le décor change, que la végétation apparait. La vie avec. Nous suivons de loin un troupeau de chèvres, leur bergère et les 4 chiens féroces ultra protecteurs. Les aboiements incessant m’en ont éloignée. Du coup nous les avons laissé avancer. C’était sans compter sur notre allure de paparazzi. Waleed qui aurait espérer nous faire marcher, nous mener vers un sommet stratégique n’a pas pu nous trainer bien loin. Grâce à lui nous avons tout de même déguster notre lunch-box dans un cadre apaisant (les chiens ayant cessés d’hurler).

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Cette balade de courtoisie nous aura alors donné un joli aperçu des randonnées à faire ici. Alors quoi? Promis on reviendra et on marchera à travers Little Petra.

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Merci au Mövenpick de nous avoir accueillit et si bien servit (point d’honneur à la lunch box).


*Article en collaboration avec l’Office de tourisme de JordanieLe contenu -texte+images- a été pensé en totale liberté éditoriale.

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DANA Biosphere Reserve

itwia_jordanie_dana3*Patrimoine Mondial de l’UNESCO

Quelque part entre Madaba et Petra, se trouve un Wadi qu’un grand nombre de randonneurs se plaisent à traverser. Ce Wadi s’appelle Dana et Wadi signifie « vallée »…
Nous venions du nord du Royaume, d’Aljoun (voir article précédent) dont le paysage était remarquablement différent, les chiffres également : 308 km², 600 espèces de plantes, 37 espèces de mammifères et 190 espèces d’oiseaux et de nombreux trésors naturels dans cette biosphère.
C’est après une longue journée de route que nous avons atteint la réserve, à un moment appelé « entre chien et loup ».
La première observation de ce territoire spectaculaire c’est faite de plus haut. Après avoir garé la voiture, pendant que Waleed réglait les formalités d’entrée, Kares et moi en avons profité pour observer ce qui plus bas nous attendait. Au loin ces petits tipis blancs dans lesquels nous allions passé la nuit. Surexcités et impatients de nous y rendre, surtout de nous y installer avant que la lumière ne fasse défaut.
En toile de fond des roches. Ce sont elles qui composent une chaîne de vallées et de montagnes s’étendant de la Vallée du Rift jordanien aux plaines désertiques du Wadi Araba.
Les camaïeux de violet à la tombée de la nuit et ceux orangés au lever du soleil, toutes ces lumières sur les pitons nous ont offert des images dignes de grands tableaux.
Kares a d’ailleurs pris une photo de moi à l’aube, emmitouflée dans une couverture tel un caméléon je me fond, une photo qui a déclenché une horde de compliment, c’est vrai, elle ressemble à une peinture. Canon France nous a d’ailleurs relayés sur son compte Instagram. C’est dingue comme j’en suis fière.

ig_jordan_canonDans ce sanctuaire au coeur d’un paysage unique, nous avons passé une nuit pleine de quiétude, une expérience en pleine nature, dormir sous une tente, s’éclairer à la lampe solaire et se doucher à l’eau gelée.

Les montagnes de Rummana ont fait vibrer mon coeur.
Taxe d’entrée / 7JD + 16% taxe
Website /  rscn.org.jo ou wildjordan.com
☽ Dormir au Rummana Camp site, un endroit que j’aurai voulu garder pour moi mais que je ne pouvais que partager.
54 JD (65 €) pour deux sous une tente, avec petit déj et entrée de la réserve compris.
ღ Acheter des produits bio des jardins du village de Dana, ainsi que de la poterie et des bijoux en argent fabriqués par les femmes du village au Nature Shop du Visitor’s Center.
► A faire : randonner jusqu’a Feynan et s’y arrêter.
◐ A voir : le lever du soleil sur la vallée.

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Merci au Rummana Camp Site de nous avoir fait vivre cette expérience en plein coeur de la plus riche réserve du pays #reconnaissanceeternelle.


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IN JORDAN i am…

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Ce qui va suivre est l’histoire d’une fille tombée amoureuse du Royaume Hachemite de Jordanie.

Ce post traine depuis 3 mois dans mes archives, besoin de prendre du recul, de me souvenir, d’évaluer à sa juste valeur un voyage qui m’a tant faite vibrer.  C’est donc l’histoire d’une fille tombée amoureuse du Royaume Hachemite de Jordanie, cette fille, c’est moi.

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La Jordanie ce pays coincé entre Israël, Palestine, Liban, Syrie, Irak et Arabie, une région géopolitiquement instable dont il faut faire abstraction. Depuis mon retour en France je tiens le même discours à qui me pose la question :  considérez le Royaume comme la Suisse du Proche-Orient et… foncez-y!

Ici j’avais déclaré avoir vécu mon plus beau voyage (Iran). C’était sans compter sur celui-là.

✈ Royal Jordanian : 580€

+ Télécharger le guide édité par Visit Jordan (ici), acheter avant votre départ le Jordan Pass 80JD version Expert incluant 3 jours de visites à Petra et la plupart des sites touristiques du pays (ici), se procurer une carte routière (je me suis procurée la mienne à la librairie Voyageurs du Monde) et s’équiper d’un appareil photo (toutes les photos de ces articles ont été prises avec le Fuji-X100T exception faite de mes portraits shootés au Canon Mark-II).

+ S’offrir les services d’un guide et d’un chauffeur : Waleed, notre guide francophone d’origine bédouine, est sans doute la personne la plus bienveillante et la plus drôle qui existe, quand à Rami, notre chauffeur d’origine palestinienne, est sans aucun doute le meilleur protecteur qui soit. Nous avons eu beaucoup de tristesse à les quitter à l’aéroport et nous pensons très souvent à eux. Waleed si tu me lis…

✆ Waleed Marashdeh +962 772185425 ou al.anaiber@yahoo.com : appelez-le de la part de Charline et Kares en lui passant un « bonjour » rempli d’amour ♡itwia_polaroid_jordanie_guides

+ Se tourner vers l’Office du Tourisme de Jordanie.

Website / visitjordan.com

LET’S GET A VISA

Si vous n’avez pas acheté le Jordan Pass dans lequel il est inclus, pas de panique le visa s’obtient à l’arrivée à l’aéroport : 40JD (à payer en cash).


L’itinéraire a été le suivant : AMMAN > UMM QAIS > JERASH > AJLOUN > MADABA > DANA > PETRA > WADI RUM > AQABA > FEYNAN > DEAD SEA > AMMAN

LET’S GO

D’ordinaire chacun de nos voyages démarrent sur les chapeaux de roues depuis Roissy. Celui-ci était un tantinet différent, nous étions ponctuels. Suréquipés de nos différents appareils photos et même d’un drone (que nous n’avons pu utiliser faute d’autorisation du ministère arg!), nous étions surexcités par ce reportage que nous partions faire et que je dévoile aujourd’hui.

4h30 de vol me séparait d’Amman mais 4h30 me distançait du décollage. Il a fallu s’armer de patience, s’occuper, bouquiner quand enfin nous avons quitté le tarmac. C’est –coïncidence des chiffres– à 4h30 du matin que nous avons posé nos bagages à l’hôtel où nous allions passé nos 3 premières nuits en Jordanie.

Au travers de plusieurs articles je vous emmène avec moi à Dana, Petra, Feynan, Rum, au bord de la mer morte et à Amman pour finir. C’est dans celui-ci qu’étape par étape, ville par ville, des frontières du Nord à Umm Qais à la côte Sud à Aqaba, que je vous présente cette mosaïque de trésors.

… ثلاثة، اثنان، واحد

#saymun fi alssayara

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#1 Qasr du désert

* Patrimoine Mondial de l’UNESCO

A l’est d’Amman (nota : un cityguide à paraitre ici dans quelque temps) nous nous sommes éloigné en direction de l’Irak et de l’Arabie Saoudite. Un panneau directionnel me l’a rappelé. Sentiment étrange. La guerre semble si proche. Pourtant nous ne voulons pas quitter le pays, simplement quitter notre siècle et revenir quelques centaines d’années en arrière à la rencontre de ce que l’on appelle « les châteaux du désert ».

Un groupe de constructions proche-orientales datant des VIIe et VIIIe siècles, soit environ entre 660 et 750, pendant le règne de la dynastie omeyyade après son installation à Damas. La plupart d’entre eux se situent à l’est d’Amman le long de routes menant de Damas à Médine ou à Koufa – source Wikipedia

La plupart des édifices possèdent des caractéristiques communes : un aspect fortifié, l'utilisation du pied romain comme unité de longueur (un pied romain mesurant 35 cm), l'organisation autour d'une cour centrale. Ces édifices sont soit des reconstructions de ruines préexistantes, soit des constructions nouvelles.
Ces bâtiments ont fait partie d'un système agricole ou commercial. Ils ont principalement été construits lorsque les Arabes ont réussi à transformer ces zones désertiques en établissements bien alimentés en eau.

Je reprenais mes esprits quand tel un mirage le premier château vient couper la ligne d’horizon.

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Nous roulons sur la route 40. Au km 65 celui de Kharana  قصر خرّانة, me rappelant les caravansérails d’Iran, aurait eu en réalité une fonction militaire et non celle de gîte. Nous nous y arrêtons une petite demi-heure, à notre arrivée devant la porte un groupe de français s’en éloigne, on pense être seuls au monde. Doux rêve! Les ricanements d’une cinquantaine de collégiennes nous ramènent à la réalité, à internet et à la mondialisation. Selfies en tout genre, stick à la main de quasi chacune d’entre elles. Ca piaille, ça rit, ça chahutent. Elles n’auront que faire de nous, leur visite aura été fort bâclée. Notre chance. Nous sommes seuls l’espace de quelques minutes. Enfin nous pouvons écouter les anecdotes que Waleed notre guide se meurt de nous raconter.

Nous roulons plus vers l’est. Celui qui nous attends au km 85 est entre autre classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO . Je comprend vite pourquoi. Le Qasr Amra قصير عمرة  est couvert de fresques décrivant des scènes de chasse (de mammifères que la chasse a conduit depuis à l’extinction au Proche-Orient), des fruits et des femmes, dont la représentation est pourtant interdite par l’Islam. Il aurait été utilisé comme lieu de villégiature par le calife ou par ses princes pour le sport et le plaisir.  La vie d’un autre temps dessinée sur ces murs comme si c’était hier. C’était il y a 1300 ans.

Nous roulons encore jusqu’à en arriver au croisement des routes de la péninsule arabique, au km100. Le panneau que j’évoquais plus haut se trouve ici. A gauche l’Irak, à droite l’Arabie. Rami s’engage à gauche et dans la ville d’al-Azraq où nous découvrons son Qasrقصر الأزرق    en bout de route sunommé la « forteresse bleue ». Sa construction en basalte noir, contraste avec ce que nous avons découvert plus tôt. Surprenant.

🍴 Dejeuner au RSCN lodge, un lieu paisible situé dans un ancien hôpital militaire britannique. Si nous avions ajouté la Azraq Wetland Reserve à notre programme nous aurions surement passé la nuit ici. Le repas servi à midi m’avait donné une forte bonne impression de l’endroit : 10JD.

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#2 D’ Umm Qais أم قيس à Ajloun عجلون via Jerash جرش 

Au point le plus au nord du pays, sur les hauteurs des collines, nous admirons le lac de Tibériade ou mer de Galilée. Le Jourdain traverse cette étendue d’eau douce, la douceur de cette belle nature…

Ici nous nous trouvons dans l’une des dix villes antiques composant la Décapole : Garada. Notre promenade à travers ce qu’il reste de la cité, détruite par un séisme de 747, du théâtre de 3000 places en basalte noir à l’église byzantine, du decumanus maximus à colonnades au forum, nous projette 2300 ans en arrière.

Dans ce décor, nous sommes seuls ou presque, des hordes de gamins courent partout dans l’amphithéâtre, c’est la journée des garçons, les filles viendront le lendemain, c’est ainsi. Quid des deux genres est le plus bruyants? Une chose est sûre le selfie stick est unisexe et n’a pas de frontière (sauf celle de mon esprit).

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Après une matinée à Umm Qais, cette journée n’a cessé de nous surprendre. Crescendo avec Gerasa l’antique cité aux 120 000 habitants, elle aussi membre de la Décapole. Plus grande, plus imposante et plus vivante que sa voisine, Jérash m’a séduite. 4 heures de balade du sud au nord puis du nord au sud, nous avons exploré ses moindres recoins.

► Entrer par l’arc d’Hadrien (25 m × 21,5 m), longer l’hippodrome, apercevoir les deux grands temples de Zeus et d’Artémis construits au milieu du IIe siècle ap. J.-C., atteindre le forum ovale sans doute le plus grand forum de l’Empire romain,  emprunter le cardo maximus puis le sanctuaire de Zeus, admirer le plus beau monument de la ville avec le nymphée dédié à la Tyché de la ville, finir en apothéose sa journée dans les 2 amphithéâtre de la cité escorter par des musiciens « écossais » (dixit Waleed) au doux son de la cornemuse.

🍴Déjeuner au Green Valley restaurant, une gigantesque cantine orientale, où il faudra un sacré appétit pour finir les nombreuses spécialités qui y sont servies. Yummy!

◐ A voir : à l’heure du soleil couchant, les bêtes sont lâchées en pâture sur les collines de Jerash et font revivre la cité.

Sur la route du retour de Jerash, à une quarantaine de kilomètres au nord d’Amman, la bourgade d’Ajloun. C’est au coeur de magnifiques forêts de pin et d’oliviers que nous marquons l’arrêt pour la nuit. Je trépignais d’impatience dans la voiture à l’idée de passer la nuit dans une cabane. Et quelle cabane? L’une de celle dans laquelle on projette notre futur, mais ça c’est un autre sujet. Quoi que se projeter en Jordanie a effleuré mon esprit 15 jours durant… un autre sujet disais-je?

Quoi qu’il en soit à la hauteur de mes attentes. Comme dans tous les endroits gérés par la Société Royale de Conservation de la Nature – RSCN (Royal Society for the Conservation of Nature) les batisses respectent l’environnement dans lequel elles se trouvent et l’on y mange local et de saison. De la réserve naturelle d’Ajlun, zone de 13 kilomètres carrés à la beauté époustouflante et à la biodiversité très riche, je n’ai pu apercevoir qu’un petit reflet de ce que la région a à offrir. En effet, la réserve compte deux pistes de randonnée, malheureusement seule une heure de marche au petit matin n’a pu m’en donner un avant-goût. Et quel goût! Celui du thym, du romarin et de la sève de pin.

☽ Dormir au  Ajloun Forest Lodge dans l’un des 13 chalets : 100JD

◐ A voir : Qal’at Ar-Rabad, un imposant château du XIIe siècle, partiellement détruit lors d’une incursion mongole.

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#4 Madaba مادبا

En direction du Sud, nous avons fait escale ici à Madaba, au bord de la route des Rois qui mène à Kerak et à Pétra. Cette étape censée n’être que culinaire fût également historique. Impossible de passer outre la visite de l’église St-George. Elle abrite la carte légendaire de la Terre Sainte, toute en mosaïque, datant du VI°siècle. Remplie de récits :  du nord du Liban au sud de l’Egypte via Damas, Jerusalem, Le Caire et quelques autres 156 villes, des bateaux qui jadis naviguèrent sur la Mer Morte y sont représentés, on s’imagine l’Histoire. À l’origine, la mosaïque mesurait 21 m sur 7 et se composait de plus de deux millions de tesserae. La taille actuelle est de 16 m sur 5.

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🍴 Déjeuner au cœur du patio de Haret Jdoudna , une maison édifiée ayant pour vocation d’abriter restaurant, café, souk jordanien et marché artisanal, dans le but de faire perdurer la tradition : 30JD pour 2.

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#5 Al-Aqabah  العقبة 

Parenthèse balnéaire sur les rives de la mer Rouge (de couleur bleu dixit Waleed – grand humoriste) à mi-parcours de notre itinéraire. Comme une pause dans ce marathon des sites qu’offre le pays, je voulais profiter d’un transat, saluer le Sinaï égyptien situé face à nous (voir article ici) et prendre des couleurs.

J’ai été quelque peu déçue. Tout d’abord par l’hôtel que j’avais réservé sur booking.com, le Coral Bay. Je l’avais voulu loin du brouhaha des cités balnéaires, il se trouvait à la frontière avec l’Arabie et malheureusement faisait mur commun avec une base militaire jordanienne. Si tranquillité j’avais voulue, tranquillité j’aurai eu. Hors c’est à une grille close que nous avons dit « salam ». Fermé pour travaux de rénovation. Incompréhension car jusqu’à la veille je recevais un email de rappel. Il a fallu rebrousser chemin et nous rendre dans cette bulle qu’est Tala Bay, la marina d’Aqaba. Tout ce que je n’aime pas : les clubs, le tourisme de masse, l’occident en orient.

Waleed et Rami nous déposant ici avant de prendre 3 jours de repos bien mérité, il a fallu trouver une solution rapidement. A étoiles égales le Marina Plaza a donc fait l’affaire mais je ne saurai le recommander.

Une fois notre négociation effectuée (oui oui il faut savoir marchander), nos bagages posés, nous avons débuté 3 jours de farniente, de transat, de snorkelling.

🍴Diner à l’Ali Baba, une institution datant de 1975, à la décoration traditionnelle et au poisson frais. Le « fisherman’s basket » a ravi les papilles de mon acolyte : 40JD pour 2.

► Louer un bateau à fond transparent auprès d’un des pécheurs en bord de plage, pour les non-amateurs de plongée comme moi, cela vous permettra d’observer les récifs coralliens et les épaves qui gisent dans les fonds marins.

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3 jours ou une éternité… je n’ai pas pu apprécier Aqaba pourtant remplie de choses biens, que je n’ai pas su voir. Déçue donc par cette pompe à fric, cette oasis pour riche, le manque d’authenticité qu’elle transparait.

Un mauvais choix que j’ai fait. Heureusement ce n’était pas notre dernière étape, la suite n’allait que me mettre du baume à ce coeur corrompu.


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Voyage, voyage… JORDANIE

C’est l’histoire de deux billets d’avion gagnés à un contest sur le compte Instagram de l’Office du Tourisme de Jordanie. Le genre de concours que tu imagines toujours qu’un autre remportera à ta place et puis un jour cet autre, c’est toi. C’est moi!

ig_jordan_winnerA moi Amman la blanche, Petra la rose, le Wadi Rum et la mer Rouge. Ce voyage s’annonce surprenant, reposant, déroutant, enrichissant. J’ai hate de m’envoler et de rejoindre ce désert que j’aime tant.

Compte-rendu dans 1 mois mais en attendant, pour rêver, envier et se projeter, suivez @itwia sur Instagram grâce aux hashtags  #itwia  #injordaniam #visitjordan car à travers ce voyage, je vous emmène dans mes bagages.

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► A lire/visionner : avant ou pendant votre voyage

  • Rendez-vous avec la mort  d’Agatha Christie
  • Lawrence d’Arabie, le film de David Lean
  • Echappée Belle en Jordanie

JORDAN FROM THE AIR by Matador

Je rêvais depuis quelques temps de la Jordanie, cette terre carrefour de l’humanité depuis des millénaires, cette terre aux milles visages et aux paysages si variés. Cet aperçu depuis les airs est simplement phénoménal, un avant-goût de tout ce qui m’y attendait.

#jordanloveuse

MATADOR

Réalisé et édité parpar Scott Sporleder and Ross Borden. // http://www.matadornetwork.com
Caméra : DJI Inspire and DJI Phantom 2, equipped with the H3-3D gimbal along with a GoPro Hero 4
Musique: « Mirage » by Busy so Biz: https://soundcloud.com/biz-so-busy/biz-m