Un dimanche matin à Londres. Envie d’autre chose que de Nothing Hill et de Camden? Cap vers le sud de la ville, en dehors des recommandations touristiques, il y a Brixton.
Brixton est dévergondé et l’assume. Zone de controverses et de luttes dans les années 90, le quartier s’est refait une virginité sans perdre pour autant de son aspect cosmopolite. Il a tourné le dos à son architecture britannique réputée et ses boutiques bourgeoises pour une culture bricolée main et quelque peu mal léchée. Cette énergie alternative émane aussi bien des magasins d'Electric Avenue que des galeries d'art, marchés locaux et nouveaux restaurants de Brixton Village Market.
Le quartier jamaïcain par excellence. La population locale est principalement afro-carraibéenne mais vient aussi des 4 coins du globe comme l’affichent les différents drapeaux suspendus au marché Brixton Village Market Row. Son aspect cosmopolite est également dû à l’arrivée des hipsters et autres créatifs qui ont investis les lieux. L’exemple le plus probant est le marché où alternent cuisine du monde et english coffee, épicerie africaine et artisanat locale. Sa proximité avec de grandes maisons bourgeoises est paradoxale.
> Déjeuner chez Fish, Wings & Tings un chicane jerk ou un veggan rosit.
> A voir : un film au Ritzy Picturehouse, le plus grand cinéma d’art et d’essai du Royaume-Uni. Sa sélection éclectique mêle films à petit budget et grosses productions.