Il est de ces régions qui font parties de mon pays et dont j’ignore la beauté. L’Auvergne était annotée dans ces listes. L’Auvergne était annotée dans une de ces to do-listes qui s’entassent dans mon smartphone. Je pus l’en rayer grâce à une escapade planifiée cet automne et dont voici le résumé.
Quelle surprise ce fût quand durant 4 jours, nous avons roulé un certain nombre de kilomètres à la découverte du patrimoine local. Volcans, roches, lacs, rivières, que d’éléments géologiques riches d’histoire et d’esthétique. Nous nous sommes laissés porter à travers le Puy-de-dôme sans rien organiser ni rien savoir. L’aventure à domicile en quelque sorte.
Le premier jour c’est par une randonnée pédestre que nous avons commencé. 7km de marche au Puy Pariou, à travers des bois ensevelis de neige fraichement tombée fin octobre. Quand j’étais enfant, je me souviens toujours râler lorsque mon père nous emmenait en randonnée. Aujourd’hui pourtant je suis en demande. Je le dois sûrement à ce treck du Rinjani (Lombok) ou ne serait-ce grâce à cette balade dans le cirque de Salazie (Réunion)? Toujours est-il que la force tranquille des Volcans m’a réconciliée avec la marche et cela m’avait comme qui dirait, manqué.
Le puy Pariou parfois appelé Puy de Pariou et plus souvent, simplement Le Pariou est un volcan de la chaîne des Puys, dans le Massif central. Formé par la superposition de deux cônes stromboliens et d’un anneau de tuf, cet ensemble a produit trois coulées de laves au cours de son histoire éruptive.
Mais nous étions là-bas pour se reposer. Les jours suivants ont donc été moins énergiques, plus lents, plus doux, mais non sans découverte. En cette deuxième journée, ce sont les Roches Tuilière et Sanadoire, deux volcans situés à proximité du lac du Guery dans la vallée de Fontsalade, qui ont été le point d’orgue de nos déplacements. Le site est à cheval sur deux communes : la roche Tuilière fait partie de Rochefort-Montagne tandis que la roche Sanadoire est située sur Orcival, petit village que nous d’ailleurs visité en chemin. Nous avions tellement prix notre temps que la randonnée du jour ne fut qu’une balade au sein d’un… parc de loisirs. En quête d’un pont suspendu aperçu dans un recueil d’architecture, c’est par erreur que nous ayons atterris au CAP GUERY . Il s’agissait en réalité d’une attraction pour petits (et grands), ludique, qui tout au long d’un parcours pédestre, nous éduque sur la faune qui peuple les environs et la flore qui la jalonne. Tant pis, on y a rit et on en est parti ravis pour profiter des dernières lumières qui brillaient sur le lac de Guery avant de retrouver le confort de notre logis.
Il s'agit à l'origine de deux volcans dont les profils ont été fortement érodés par les glaciers. Il n'en reste plus que la cheminée (Tuilière) et un morceau de cône (Sanadoire) séparés par une vallée en auge. La Tuilière présente des colonnes prismatiques disposées en gerbes. On utilisait autrefois ses pierres pour couvrir les toits des maisons. Ce sont les fameuses lauzes. La Sanadoire, "roche sonnante", car la phonolite résonne quand on la frappe, culmine à 1290 m. Elle a porté jusqu'au XV° s un château réputé imprenable. Il peut paraître surprenant qu'elle ait pu supporter une forteresse même de dimension modeste. Un ébranlement a diminué de beaucoup sa surface au sommet.
Le séjour touchait à sa fin. C’est au « Paradis » qu’il s’est terminé. Quel nom bien donné au au village de Queuille par les habitants de l’autre rive. Ils voient, perché sur un piton rocheux, ce charmant bourg dominant la vallée. De son belvédère, la vue se dégage sur un sublime méandre. Une immense boucle formée par la rivière Sioule, à couper le souffle. Avec les couleurs automnales, les feuillages teintés de rouge, d’ocre et de jaune, je me suis crue loin de chez moi, ailleurs que dans mon pays, surprise à me demander : « ce que nous avions à envier aux grands espaces canadiens? ».
Alors l’Auvergne, toi et moi c’est quand tu veux!
Les découvertes auront été les suivantes : PUY PARIOU > MEANDRE DE QUEUILLES > MONTS DORES > ORCIVAL
♥ Cette histoire se raconte en images et débute maintenant.
– mes conseils & recommandations –
☽ Séjourner au magnifique domaine du Bois Basalte (article à venir)
🍴 Diner ou même séjourner à l’Auberge du Lac de Guery.
Tout au long de son histoire, l’auberge a été une halte connue, voisine du Mont-Dore, où venaient se ressourcer les téméraires voyageurs. Et comme bien souvent le sont les bâtisses situées à proximité d’un col, c’est un lieu d’exception où l’accueil et le bon vivre sont de véritables traditions.
◐ A voir : le Méandre de Queuilles depuis son belvédère où se donne rdv tous les photographes, amateurs comme professionnels, de la région et d’ailleurs.
► A faire : des randonnées diverses comme celle du Puy Pariou ou celle autour du lac de Guery, le plus haut lac d’Auvergne. Ce lac de 25 hectares situé à une altitude de 1 244 m, est dû à une coulée de lave qui a barré le cours d’un torrent venu du Puy Gros.
► A tester : le parc ludique CAP GUERY. C’est par erreur que nous avons atterris ici, en quête d’un pont suspendu aperçu dans un recueil d’architecture. Il s’agissait en réalité d’une attraction pour petits (et grands), ludique, qui tout au long d’un parcours pédestre, nous éduque sur la faune qui peuple les environs et la flore qui la jalonne.
✖ A ne pas faire : ramasser les mauvais champignons (comprendra qui voudra)
ღ Rapporter du fromage.
#DOUCE FRANCE
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*Les photos ont été prises avec un Fuji x100T et un HUAWEI P9.