Carte postale du … Mexique

MEXIQUE

Quatrième édition. Aujourd’hui, d’un endroit où je n’ai pas mis les pieds, mes amis, pour me faire rêver, m’envoient une carte postale.

Voyageuse seule et intrépide, la jolie Monia a beaucoup d’histoires au fond de sa mémoire. Cette carte postale, elle me l’envoie du Mexique, où accompagnée de son mari, elle s’en est allé passer leur lune de miel « routarde ». Une destination de plus à ajouter à ma Bucket liste.

Mi dios es hermoso país.

¡Hola ITWIA !

Nous venons à peine de rentrer et c’est de notre salon parisien que nous t’écrivons,  tant que nos souvenirs sont encore frais.

Partir pour 17 jours dans un pays aussi grand que le Mexique dans un continent aussi grand que l’Amérique latine, c’est un peu comme prendre un apéritif à Noel. Autant dire que c’est juste un petit aperçu pour nous donner envie de partir plus longtemps.  C’est dans l’avion, direction Cancùn, que nous avons commencé à définir plus précisément notre itinéraire avec nos sensibilités et nos envies : un peu d’histoire, un peu de ville et beaucoup de nature.

En bons routards, notre crédo c’est l’impro ! Notre itinéraire peut être modifié au gré du vent, des rencontres, de nos envies, alors nous ne réservons jamais rien.  C’est en sortant de l’aéroport, happés par l’humidité et la chaleur que nous rencontrons une française qui cherche, elle aussi, le bus qui va au centre ville. Son voyage à elle, durera un an. Nous sympathisons, discutons  durant le trajet et arrivés au centre ville, nous partons ensemble vers une auberge de jeunesse.

Nous arrivons à L’Orquideas Hostal qui annonce l’ambiance avec ses fresques de street-art aux murs et ses hamacs. Des gens du monde entiers discutent, en anglais, en espagnol, mangent et boivent autour d’une grande tablée où nous nous installons aussi.   Nous venons d’arriver et déjà nous n’avons plus envie de repartir, ce sentiment de liberté que procure l’ailleurs s’installe doucement et la France nous parait bien lointaine.

Au réveil le lendemain, nous ne trainons pas, nous allons à la gare routière. Direction Chiquila. Après 3h de route, nous prenons le ferry pour 100 pesos, 15 minutes de trajet suffiront, nous arrivons sur l’île ou commencera vraiment notre voyage : Holbox (se prononce Holboch).

Le temps semble s’être arrêté sur cette île que nous découvrons avec nos sacs sur le dos. Du sable, partout,  du sable, blanc, farineux, avec des flaques d’eau ici et la. Nous croisons des caddies de golf qui officient comme taxis sur l’ile où les voitures sont interdites. Une atmosphère particulière se dégage de l’endroit. Nous trouvons un lieu où dormir, rien n’était indiqué sur la devanture du petit bâtiment mais les portes étaient ouvertes et les gens semblaient sympathiques, on leur a demandé «  buscamos una habitacion para dos personas »  et hop c’est parti, on discute, on baragouine tant bien que mal, Antonio et Nelly , frère et sœur, sont ravis de nous accueillir. Nous négocions le prix, et nous voila seuls pensionnaire d’un hôtel vide.

Nous déposons nos affaires et partons immédiatement à la rencontre d’Holbox. Nous arrivons sur la plage où de nombreux pélicans et autres volatiles ont établis domicile. Il n’y a pas grand monde ici, les oiseaux semblent plus nombreux que les humains. Nous marchons sur l’ile, au bord de l’eau, puis dans les rues, parfois inondés des pluies diluviennes qui ont lieu ces derniers temps. Les maisons sont en bois et peintes de couleurs vives. Nous croisons aussi des visages sur certains murs,  le street-art est étonnement bien présent sur l’ile. Un tour en vélo le long de la mer, pour faire mieux connaissance avec les environs et leurs habitants, des moustiques et puces de sable très coriaces.

Le lendemain, journée en bateau. Des dauphins dansent dans l’eau. Un peu plus loIn , nous péchons des poissons que le capitaine de notre lancha cuisinera ensuite ensuite en céviché. Oignons, tomates, citron vert, poisson cru en dés, un soupçon de coriandre et le tour est joué. Un délice. Snorkelling à Cato Caboche, lieu de jonction des deux courants marins. Manque de chance, il pleut des cordes quand nous arrivons. Nous accostons alors sur un rivage désert, le ciel gris est menaçant. Nous sommes seuls sur cette plage qui a des airs de bout du monde. Mais le soleil refait son apparition et apparaissent alors, sur notre chemin, des flamands roses qui marchent sur l’eau turquoise. Scène incroyable et irréelle qui marquera notre voyage.

Nous quittons Holbox aux aurores,  pour aller à Mérida, capitale du Yucatán. Grande ville,  parfois étouffante, qui cache, de belles bâtisses coloniales. Nous prenons un tandem pour descendre l’avenue Montejo, les Champs Elysées mexicains. Pas de grands magasins ici,  mais de somptueuses demeures du début du XXème siècle construites par de riches marchands de sisal.  Le soleil brule et l’humidité nous épuise.

La chambre de notre auberge, donne sur le zócalo, la place centrale d’où nous pouvons admirer la cathédrale et les musiciens qui viennent, dès la nuit tombée, jouer sur les terrasses des restaurants.

Le lendemain, nous allons à Uxmal (se prononce Ouchmal) un des deux sites mayas les plus importants du Yucatàn avec Chichén Itza mais moins populaire à en croire le peu de touristes que nous croisons quand nous arrivons la bas.  Nous sommes accueillis par la Piramide del Adivino qui nous surprend à notre entrée dans la zone archéologique. Massive et imposante, elle donne le ton avec ses 35 mètres de haut. La légende raconte, qu’elle aurait été érigée en une nuit par un nain aux pouvoirs magiques. Drôle non ?

Marche et découverte sous un ciel bleu, la chaleur est assommante et nous croisons de nombreux iguanes qui se prélassent au soleil.  Seuls au pied de la Gran Piramide de 32 mètres, l’invitation est trop tentante, nous décidons de monter. L’ascension est raide mais l’arrivée au sommet nous permet d’avoir une vue sur l’ensemble du site maya qui émerge de la foret. Royale. 

Après une belle après-midi, nous partons sous une pluie torrentielle. Mauvaise surprise, le bus n’arrive pas, et à en croire les locaux qui attendent à nos côtés, il faudra attendre 1h30 avant que le prochain ne passe. Soyons fous, n’attendons pas !  Nous levons notre pouce en faisant signe aux voitures passants sur le chemin et au bout de quinze minutes, un pick-up s’arrête. Deux mexicains nous prennent dans leur véhicule, ils ne vont pas à Mérida mais dans une ville voisine que nous ne connaissons pas. 70 km plus tard, nous les remercions pour leur gentillesse. Le nom de la ville dans laquelle ils nous ont arrêtés ? : « UMAN ». True story.

Nous prenons un bus pour arriver à Mérida, reprenons nos affaires laissés dans un locker de la guesthouse et repartons aussitôt direction la gare routière ADO où nous avons un car pour San Cristobal de Las Casas dans le Chiapas.  15h de trajet nous attendent. Départ 19h45 arrivée 11h du matin.

Mais à 8h du matin, nous nous arrêtons pour..ne pas repartir. La route est bloquée nous dit le chauffeur, il ne peut aller plus loin. Nous avons le choix de, repartir à Palenque , à 3h d’ici ou de se débrouiller à partir de l’endroit ou nous sommes. C’est-à-dire au milieu de nulle part. Nous décidons de poursuivre notre chemin en compagnie de quatre autres routardes. Nous trouvons un pick up qui accepte de nous avancer à la prochaine gare routière pour une somme modique. Finalement, nous arrivons à San Cristobal vers midi après avoir pris une camionnette, fait de la marche et repris un collectivo. Nous apprenons par la suite, que ce sont les Les Zapatistas qui avaient volontairement bloqués la route. Classique dans le coin visiblement.

Nous prenons un café assis sur deux tabourets chez un marchand ambulant, nous sommes arrivés mais déjà fatigués !

San Cristobal est la plus vieille cité espagnole de l’état du Chiapas et une des plus jolies villes du Mexique. Ici,  Les couleurs des murs défilent mais ne se ressemblent pas. La chaleur et l’humidité semblent être de lointains souvenirs, à 2140 mètres d’altitude,  ici l’air est sec et frais.  La ville est agréable et bon marché pour ne rien gâcher.

Beaucoup d’indigènes Mayas viennent dans la ville pour vendre leurs artisanats : ponchos et écharpes en laine tricotées et autres vêtements brodés.  Les femmes sont belles, la peau tannée par le soleil, elles ont aussi le visage marqué par la fatigue car elles sont là, du matin au soir, au marché mais pas seulement, dans les rues, un peu partout.  Les enfants eux, vendent  des bracelets, des bonbons au miel et parcourent la ville, des écharpes pleins le dos,  aussi, comme les grands.

La ville nous transporte par ses plaisirs simples : marcher, se perdre dans les ruelles colorées, acheter des fruits exotiques pour trois fois rien et se régaler sur les grandes marches qui mènent au temple de Guadalupe. Le samedi, un festival de street-art à pris place sur le zócalo, le contraste entre les femmes mayas et les artistes qui bombent les toiles est saisissant. San Cristobal est une ville incroyablement cosmopolite et débordante d’authenticité à la fois. Et c’est pour cela, qu’elle a été un véritable coup de cœur.

Pour clore cette belle semaine dans le Chiapas, nous décidons d’aller passer notre dimanche à San Juan Chamulas.  Le marché est coloré est regorge de fruits et légumes en tous genres. Il y a une animation avec un orchestre, l’ambiance est à la fête.  Les locaux boivent des bières, du Coca-Cola et de la téquila attablés sur la place de l’église.

Cette église, est un des endroits qui a le plus marqué notre voyage. Oubliez toutes les représentations que vous pouvez avoir des lieux de cultes. Oubliez la monotonie ambiante qui peut se dégager de certaines églises ou cathédrales. Le spectacle qui s’offre à nous quand nous pénétrons dans cette église est atypique,  inédit.  Ici , les bancs et tables sont poussés sur le côté pour laisser à chacun la liberté de se recueillir comme il le souhaite. Certains sont assis, d’autres à genoux, en tailleurs ou prosternés. Des aiguilles de pin jonchent le sol. Et partout, il y a des bougies. Petites, grandes, longues, sur des tables, au sol, partout, des bougies scintillent. Certains mangent, d’autres boivent et offrent même du Coca-Cola en offrande aux saints. Une vieille femme prie, des œufs à côté d’elle. Elle sort des herbes odorantes et se met à les frotter vigoureusement contre son front et ses bras. Nous assistons, silencieux à cette scène étrange.  Les photos sont proscrites à l’intérieur. C’est avec ses yeux et son esprit qu’il faut capter les images, les scènes, les moments qui ont lieu ici. Un dimanche mémorable.

Nous prenons un bus pour Chétumal, 15h de trajet nous attendent mais nous avons suffisamment de motivation à l’idée d’aller à la rencontre de Bacalar et sa lagune aux sept couleurs.  Depuis Chetumal nous prenons un collectivo et c’est tôt le matin que nous arrivons sur le parque centrale de la ville.

Nous trouvons, par hasard, le meilleur des endroits où dormir. La chance nous sourit, nous avons eu la dernière chambre. L’herbe est fraichement coupée, les palmiers nous disent bonjour et là, à quelques mètres, la lagune.

Le ciel est gris et laisse présager des orages à venir. Mais la lagune, elle, est imperturbable.

Nous apercevons déjà deux belles couleurs. Un bleu marine, dominant,  et un filet d’eau turquoise qui se dégage au centre du bassin, comme s’il était éclairé, à cet endroit précisément, par un spot de lumière naturel. Pas de bateau, juste une voile au loin. Et pas de bruit, pas même celui des vagues. Tout est parfaitement calme et apaisé. Assis sur des chaises en bois au bord de l’eau, nous contemplons la beauté de ce lieu qui dégage une puissance sereine.

La ville n’a pas grand intérêt, soyons honnêtes, seuls les amoureux de la nature viendront ici pour profiter de cette magnifique lagune.

Au deuxième jour, nous décidons de faire un tour en bateau avec Amir, un mexicain rencontré la veille.  Il propose de nous emmener avec deux autres personnes pour nous faire découvrir les secrets de la Lagune. Amir la connait depuis toujours, son grand père était d’ailleurs le premier homme de Bacalar à proposer une activité touristique ici, il y a 45 ans de cela.

Nous partons ainsi, alors que la pluie se met à tomber du ciel, sur le bateau d’Amir en compagnie d’un serbe et d’un italien. La météo est aussi imprévisible que la couleur de l’eau, l’humidité et la chaleur sont toujours présentes mais la pluie et le soleil, eux, se succèdent sans jamais qu’on ne s’y attende. Amir nous emmène dans la mangrove, puis dans des coins où l’eau est aussi turquoise que la pierre. Nous nous arrêtons, pour se baigner, l’eau est douce et ne pique pas les yeux, un régal d’y plonger. Il y a à peine 2 mètres de profondeur, et moins par endroit. Marcher sur le sable dans cette lagune magique est un cadeau du ciel. Nous allons ensuite voir des cénotes ouvertes (du mot maya dzonot, qui signifie « trou d’eau », et se prononce cé-no-té en espagnol)  il faut mettre la tête sous l’eau avec un masque pour voir qu’un trou béant existe en dessous. Impressionnant et effrayant à la fois.

Une belle journée s’achève, nous partons le lendemain pour Tulum en voiture cette fois grâce à Marco et Andréa, rencontrés sur le bateau.

C’est à Tulum Pueblo que nous déposons nos sacs à dos. Tulum est divisé entre le village où nous dormons et le côté plage où des hôtels du style éco-chics (et accessoirement hors de prix) s’enchainent. Après avoir repéré les lieux à notre arrivée, nous divisons la journée qui suit en deux parties.  Le matin avec la visite de la cénote « Dos Ojos » où nous nous baignons dans l’eau transparente mais froide, très froide…entre stalactites et stalagmites. Et l’après-midi avec la visite des ruines mayas qui surplombent la mer. Le site est joli, bien conservé, agréable à visiter mais très touristique. Un peu trop à notre goût.  

Nous consacrons les deux jours suivants à Akumal, qui nous séduit très vite avec son décor de carte postale : eau turquoise-sable blanc-cocotiers. Ok c’est cliché mais tellement appréciable pour une fin de voyage. Grâce à nos masques et tubas, la mer des Caraïbes s’offre à nous tel un aquarium. Poissons multicolores et raies manta défilent devant nos yeux de citadins égarés.  Le must ? Les tortues, qui viennent brouter ici une algue qui pousse au fond de l’eau. Spectacle magique qui conclura notre beau voyage au Mexique.

On le savait déjà en arrivant mais on en est encore plus surs en repartant, 17 jours c’était trop court, et on a qu’une hâte, c’est de pouvoir repartir, cette fois, pour un bien plus long périple!

Alors,  Hasta luego ITWIA 😉

Monia

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# Transports

Se déplacer avec les bus ADO, différents prix en fonction du confort qui peut être excellent (écrans avec films, WC séparés, boisson incluse, wifi etc). Il y a des promotions régulièrement sur le site : www.ado.com.mx

 

# MERIDA

> Dormir à l’Hostal Zocalo – Calle 63 #508 x Calle 60 y Calle 62, Centro – Tél :+52 999 930

> A faire : louer un tandem chez Bicimérida – Calle 56-A, N° 495×45 y 47 Col.Centro – Tél : (999) 287-35-38

# SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS

> Manger chez TierrAdentro – Calle Real de Guadalupe #24, Zona Centro – Tél :+52 967 674

# BACALAR

> Dormir à Casita Carolina – Costera No.15 X Calle 16 y 18 Apartado 35, Centro – Tél :+52 983 834

> A faire : un tour inoubliable en bateau sur la lagune avec Amir (Tél + 52 983 164)

> Manger à La playita – Av. Costera 765 esq. Calle 26 ( A dos cuadras del Fuerte de San Felipe /Two blocks north from San Felipe Fort) – Tél : +52 (983) 834-3068

# TULUM

> Dîner italien chez El Bàcaro. Pas local certes mais excellente adresse – Centauro Sur | Entre Calle Andromeda y Sol – Tél : +(52)9841359517

* Ne pas oublier dans son sac à dos :

  • 1 anti-moustique (très) efficace
  • un masque et un tuba pour ne dépendre de personne et pouvoir sortir des sentiers battus
  • une polaire pour le Chiapas et les bus souvent trop climatisés
  • un kway pour les pluies diluviennes qui ne préviennent pas
  • 1 petit dictionnaire franco-espagnol, ça aide 😉

Besos.

Retrouvez Monia et ses pérégrinations sur son compte IG @mimiiisan.

Carte postale du … Viêtnam

itwia_vietnam_hcmc1Troisième carte postale que je reçois, d’un endroit où je n’ai pas mis les pieds, de mes copains qui voulaient me faire rêver.

Aujourd’hui ce sont 4 mains qui m’ont écrit depuis la Baie d’Halong. Un duo d’amis, Clemence & Pomps qui vous content leur récit au Viêtnam. Défi relevé!

Chère ITWIA,

c’est en  préparant notre futur roadtrip pour l’ouest américain que nous t’écrivons  enfin notre carte postale du Vietnam !

Notre tête est encore pleine de souvenirs, d’odeurs et notre cœur rempli d’émotions très positives rien qu’à l’idée de t’évoquer ce fabuleux pays ! 3 semaines (il en aurait bien manqué une !) à le parcourir du Nord au Sud à la saison idéale, mi-avril début mai !

Partis de Paris, on atterrit à Hanoi, la ville au delà du fleuve, après 16h de vol et d’impatience ! Tout de suite, la moiteur de la ville nous frappe, le bruit, incessant, et  le flot continu des deux roues !

Nous débarquons heureux et épuisés dans notre super guesthouse Hanoi Backpackers hostel , à peine le temps de prendre une douche on décide d’aller explorer la ville, on se perd dans les dédales de rues et ruelles , visitons le mausolée d’Ho Chi Minh, le palais présidentiel ( avec petite statue de Staline of course ! ), le temple Quan Thánh, la pagode du pilier unique et j’en passe ! Il fait chaud et humide ! Et qu’est-ce qu’on marche !
On longe les rives du lac Hoan Kien et suivons les rails du chemin de fer où une vieille locomotive passe parmi les habitations !
Hanoi, c’est LA ville du scooter, c’est grouillant de monde et à la fois nonchalant, la modernité côtoie un passé omniprésent. 

Le soir, les familles au complet sont de sortie, et dinent sur des terrasses qui ressemblent à des dinettes faites pour les enfants, l’atmosphère est conviviale et chaleureuse ! Phô, et autres spécialités Viet se dégustent en pleine rue !

Le lendemain nous partons découvrir le nord du pays, Sapa et ses alentours, on booke un bus via la guesthouse et c’est parti ! Les paysages se transforment au fil des kilomètres, on prend de l’altitude et tout devient plus verdoyant! La sérénité nous gagne peu à peu, fini les scooters, le bruit, la pollution, nous voilà en pleine montagnes avec vue sur le mont Fansipan et des rizières à perte de vue ! Ni une, ni deux, on loue des scooters en 125 pour aller explorer la région de Lao Cai, de loin  la meilleure idée qu’on ait eue ! Cette sensation de liberté, se perdre, se retrouver dans des petits villages, aller à la rencontre des villageois, se retrouver dans une école primaire (les mioches courent dans tous les sens, sont pleins de malices , on reste avec eux le temps d’une récré et repartons !), crapahuter pour accéder aux sublimes cascades cachées, chaque journée a son lot de surprises et de magie.

On  va jusqu’au marché de Bach Ha en bus, immense marché de la région ou les ethnies se réunissent une fois par semaine.  Comme une impression de faire un bond 100 ans en arrière ! Arrivés sur place, le marché est énorme, très vivant et super coloré!
Des étals à foison, on trouve de tout à vendre ! Des basiques fruits et légumes, épices, viandes, poissons aux bidons d’essence, établis artisanaux en tout genre, tissus, sacs, bol, poney et buffles !! (oui oui des vrais poneys et des vrais buffles!)

Chaque tribu Hmôngs, Dzao, Thays ( les Hmôngs fleurs ici en majorité) ramènent de leurs villages leurs spécialités, c’est la grande sortie hebdomadaire pour eux, pour faire du troc et faire le ravitaillement avant de remonter dans la vallée donc : ça mange, ça picole, ça rigole.

C’est assez marrant (je sais pas si le mot est approprié ) de voir ce fossé entre les occidentaux (nous y compris j’entends bien) armés d’iPhone, Nike aux pieds et ces peuples restés dans une économie agraire et un système féodal….deux extrêmes confrontés.

Après 3 jours d’air pur et de montagne, virage à 360 degrés  on reprend un bus pour rejoindre la légendaire Halong Bay, on joue la carte du cliché et passons la nuit sur une jonque.

On a eu chance de la voir sous un ciel bleu (pas évident souvent brumeux !) 1600 îles et îlots répartis sur 500 km2, on se croirait dans un film de croisades! On visite les grottes et cavités, une fois encore Mère Nature nous rappelle à quel point elle fait des merveilles! On prend un petit cours de cuisine le lendemain et naviguons en kayak dans la baie! 36 heures  au total de ravissement !

Fini la mini croisière on reprend un bus qui nous lâche à un carrefour au milieu de nulle part, parfait timing : un bus local passe dans les 5minutes allant justement dans la direction qui nous intéresse Ninh Binh

Ville pas tip top mais les environs valent le coup. On prend une barque à Trang An, on rame pendant 2h30 (Pomps est un pro! Si si !) on navigue dans la brume et sous le crachin entre les marécages et les grottes ! C’est d’un paisiiiiiible!! quel contraste avec la ville! On passe aussi par quelques temples, visitons la pagode de Bai Dinh, énorme lieu de culte bouddhiste, et on termine par se perdre dans un petit village aux alentours de Kénh Ga là ou une grand mère (qu’on voudrait tous adopter) court nous chercher les clés de l’église pour aller prier avec nous, croyant ou pas croyant, ça donne foi en l’humain croyez nous !

Le reste de la journée on continue de visiter la campagne et allons à Tam Coc (lieu de tournage de L’amant). Linh, une dame rencontrée prés de la rivière, nous invite dans sa maison, elle est douce et parle un peu français, on prend le temps de se discuter, c’est simple, un joli échange .

Une fois de plus, on reprend un bus  pour atteindre Hué, on enchaine sur la visite de la citadelle (inspirée de la cité interdite de Pékin), à cheval sur la rivière des parfums ! On la visite avec un guide plutôt inspiré et motivant mais la flemme un peu de tout écouter. On a le rôles des élèves du fond de la classe, ensuite enchaînement sur le temple du culte des empereurs Nguyen, c’est joli, c’est bien sympa , mais on a faim !

On  décide d’aller manger : on file donc à la Carambole pour déguster des spécialistes de Hué, c’est délicieux on s’en lèche les doigts !!

On l’a fait courte à Hué .

Le lendemain matin on prend un bus pour Hoi An, pourri le bus, pendant 6h, les sièges collent  et nous aussi… Arrivés las bas, on débarque dans notre guesthouse la DK’s Guesthouse , grosse ambiance backpack ! On file à La plage en vélo , on se perd, 10km plus tard on y arrive et on est pas déçus!
Le lendemain pareil, grosse virée en vélo d’une vingtaine de bornes , sous le cagnard pour aller pêcher des crabes dans les baskets boats

On part avec  une dizaine de Backpackers lituaniens de la guesthouse , c’est ambiance colonie de vacances, on rigole bien !
Hoi an c’est LA petite ville trop mignonne, l’architecture y est canon et surtout les rues, tout est petit , mignon, chaleureux et la nourriture parfaite ! Située sur le littoral et donnant sur la mer de Chine méridionale, c’est le Mix parfait entre plage, traditions et rivières ! On rythme nos journées entre vélo, plage et apéro, on s’y attarde, on s’y sent drôlement bien pendant  4 jours !!! On se perd dans les villages de pêcheurs, de poterie, d’artisanat. Le soir tout est animé et ouvert assez tard comparativement au reste du pays.

On quitte notre ville chouchou, un gros pincement au cœur pour retourner dans la frénésie urbaine de Saigon, HCMV pour les intimes ! Cette ex-capitale du Viêtnam est tout simplement épuisante ! On y reste une nuit, la violence du contraste avec Hoi An nous pousse à aller nous reposer dans le Delta du Mekong à Cai Bé pour 3 jours et 2 nuits de  paresse la plus totale …

On y repasse 24 heures pour nos derniers achats, et pour le plaisir de se faire un rooftop ainsi qu’un souvenir indélébile.

N’hésite pas Charline, à aller découvrir ce pays, sa multitude de paysages ( les dunes de Mui Ne qu’on a pas eu le temps de voir par exemple !) et ses gens, certes pudiques et pas très démonstratifs mais profondément gentils et bienveillants .

Clem X Pomelo

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+ Tips pour aimer encore plus votre voyage

  1. louez des bécanes, perdez vous, goûtez tout ce qu’on vous propose et sortez des sentiers battus !
  2. faites vous faire des fringues sur mesure, Hoi An et ses nombreux tailleurs de qualité sont parfaits pour cela, pensez à ramener vos pièces fétiches que vous souhaiteriez voir reproduites.

+ Food Tips

#An Hang Beach

  • Manger chez Soul kitchen : Hai Bà Trưng | Cẩm An, tp.| Hội An

#Hue

  • Diner à la Carambole :  Đặng Trần Côn | Thuận Hòa, tp. Huế | Thừa Thiên Huế

#Sapa (la cuisine du Nord est différente de celle du reste du pays, goûtez la sans hésiter)

  • Sapa Traditionnal : 033, Muong Hoa Street | 033 Duong Muong Hoa
  • Viet Emotion : 27 Cau May Street.

#Ho Chi Moinh aka Saigon

  • Diner Le Co tam Kitchen : Nourriture savoureuse et généreusement servie ! L’endroit est très joli en plus  : 71 Ho Tung Mau St | District 1
  • Boire un verre OMG Rooftop , avec vue sur la ville : Nguyễn An Ninh | Bến Thành 1

 

+ Hôtel tips

+ BAIE D’HALONG

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Retrouvez Clem (aka@clemewingjones) & Pomps (aka @pomponlhawaien)et leurs nombreuses péripéties avec le hashtag #lesaventuresdeclemetpomelo sur Instagram.

Bisous à eux (et à vous aussi).

Carte postale du … Chili

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Aujourd’hui, d’un endroit où je n’ai pas mis les pieds, mes amis, pour me faire rêver, m’envoient une carte postale.

C’est Solène F. qui se lance pieds et mains liés dans le vide, du haut de Valparaiso et Santiago et même au-delà de Temuco, en nous emportant dans son sac à dos.

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Chère ITWIA,

OLA, QUE TAL ? Bienvenue au Chili ! {Attention destination sérieusement addictive !}
 
Des images encore plein les yeux, je t’écris cette petite carte postale from MIAMI, longue escale de retour après ces 3 délicieuses semaines de voyage. Que de découvertes faites dans cet étroit, mais Ô combien ravissant pays.  Etroit certes, mais s’étalant sur plus de 4300 km de long tout de même ! Distance qui sans aucun doute configure la diversité et la singularité du Chili.
Particularité géographique : le nord, très sec avec le désert d’Atacama (le plus aride au monde soit dit en passant), et le sud avec ces paysages contrastés, en Patagonie, qui se partage entre parcs nationaux, paysages marins et glaciers. Rien que ça !
Tu l’auras compris, en 3 semaines de séjour, il est malheureusement i.m.p.o.s.s.i.b.l.e de tout faire ! Je vais donc te parler de ce que j’ai pu faire, la zone centrale, qui elle bénéficie plutôt d’un climat méditerranéen.
 
Le voyage débute, of course, à Santiago : énoooorme ville moderne et si polluée qu’on distingue à peine les Andes au loin, composée de différents « barrios » (quartiers) plus ou moins branchés, plus ou moins intéressants aussi…Cette capitale -là aussi on y trouve du street-art disséminé un peu partout, pour mon plus grand bonheur-, je ne m’y attarderai pas. Non pas qu’elle ne soit pas intéressante car elle regorge de musées, centres culturels et autres réjouissances, mais on ne va pas au Chili pour rester à Santiago 🙂
Après 2 jours à la capitale, où mes papilles ont été initiées aux fameux « pisco sour »* et à la gastronomie péruvienne avec ses délicieux « ceviche »*¹, direction pour le long week-end du 1er mai à Isla Negra au bord de l’océan pacifique !
Cadre spectaculaire balayé par le vent où j’ai pu y admirer l’incroyable demeure de feu Pablo Neruda, et l’un des plus beau coucher de soleil de ma vie. Ajoutez à cela une plage où les vagues atteignent des hauteurs insoupçonnées, un barbecue au soleil (et oui, ici aussi c’est indispensable), une seconde pause ceviche à Algarrobo et vous aurez passé quelques jours de mise en situation forts agréables !
 
Retour à Santiago pour repartir cette fois vers l’Araucanie et Temuco, ville ouvrière avec une forte culture « mapuche »*² (les filles, filez au « Mercado municipal » pour vous dégoter de jolis bijoux Mapuche pas chers) et porte d’entrée vers la Región de Los Lagos(région de lacs), 1ère partie du voyage.
Bref détour par Chochol et sa fondation, où on est censé pouvoir rencontrer des femmes Mapuche travailler sur place ; il y a d’ailleurs un dépôt-vente de produits de qualité (tapis, vêtements et accessoires). Mieux vaut toutefois les contacter avant pour y croiser du monde… Bon, la visite fut quand même intéressante car une gentille stagiaire française nous expliqua le fonctionnement de la fondation, ses missions et ses projets pour le maintien d’une collaboration qui permette de faire vivre et subsister cet artisanat local.
Los Lagos, jour 1 : La ville plutôt paisible de Villarrica sera la 1ère étape de la visite de cette jolie région mais nous n’y ferons qu’une courte halte ; ceci dit un passage sur les berges du lago Villarrica pour admirer la vue offerte par le volcan peut être une option. Petite excursion dans un des nombreux parcs nationaux de la région, ici le Parque Nacional Huerquehue. Y aller assez tôt pour avoir le temps de faire le parcours en entier avant la tombée de la nuit : et oui, en hiver, la nuit tombe très très vite.
Prochain arrêt Valdivia, souvenir particulier car légère mésaventure : vitre arrière cassée dans la nuit, long arrêt chez les carabineros pour y faire une déclaration, précisons qu’ici, c’est payant. (Petite dédicace au sympathique monsieur haut gradé qui m’y a offert un magnifique calendrier et, pendant notre discussion, s’est amusé que la fumée de la récente éruption du Calbuco aille chez ses voisins argentins. Comme quoi, il faut savoir dédramatiser de tout). 1000 mercis au passage au gentil patron de l’hôtel francophone, qui a tout géré, et permis de rendre la situation beaucoup moins dramatique!
[Bon à savoir : Si tu loue une voiture il faut donc ABSOLUMENT ne rien laisser dedans ; au Chili, les vols de voiture ou les pillages sont assez fréquents.]  
Avant de repartir, bref ballade sur le marché où ses poissons et fruits de mer sont de taille spectaculaire. En passant par le port, beau street-art again ; on y voit que la question du maintien d’une pêche artisanale et respectueuse est plus que jamais d’actualité -revendication que je retrouverai d’ailleurs dans d’autres villes-.
Passage éclair par Puerto Montt pour y changer de voiture, puis direction Pargua pour prendre le ferry, qui en 30 minutes t’amène sur la 2ème plus grande île d’Amérique du sud, l’Isla Grande de Chiloé, étape obligée.
 
Singulière à de nombreux titres, Chiloé est notamment connue pour son architecture spécifique : ses « palafitos »*³, ses « tejuelas »*⁴ et ses quelques 150 églises en bois construites entre les XVIIIe et XIXe siècles -dont 16 inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO-.
On séjournera 3 jours dans ce paysage un poil pluvieux mais assez unique, s’arrêtant à Castro « la grande ville », capitale moderne et animée, traversant nombre de petits villages typiques de pêcheurs, découvrant quelques églises à ne pas manquer et se régalant de poissons frais tout en testant également des spécialités de la gastronomie locale parfois déroutants (amis curieux, le « curanto » et la « paella del mar » sont en effet à réserver aux vrais amoureux de fruits de mer)!! C’est aussi là où je me dégoterai de jolis souvenirs artisanaux locaux.
On restera un jour à Ancud, sale temps ce jour là, mais cela permettra de se cultiver un peu en allant au Museo Regional Aurelio Borquez Canobra, belle rétrospective de l’histoire et de la culture de l’île, et au Centro de Visistantes Inmaculade Concepcion, qui présente de superbes maquettes des églises classées. Ceci dit, c’eût été mieux de parler espagnol pour comprendre les textes.
 
On quitte Chiloé la belle et on remonte doucement, en passant cette fois par Puerto Varas, charmante ville bourgeoise où il faut entre autre aller admirer le lac Llanquihue, qui nous offre un panorama sur les volcans Osorno et Calbuco. Un héritage allemand encore marqué, on parcourt à pied un bout de la ville explorer ces belles demeures, encore en bon état. Pas le temps de tester les nombreuses offres de sports aquatiques et autres activités sportives possibles dans les alentours, on file faire un très plaisant petit tour en voiture autour du lac Llanquihue, observer les volcans d’un peu plus près.
(Petit conseil après coup : la région des lacs mériterait 1, voire 2 ou 3 jours de plus pour en profiter pleinement!).
 
Voilà, les grandes étapes 1 & 2 sont terminées ; adieu les lacs, adieu les petit ports de pêche, on remonte vers Temuco rendre la voiture. On attend de longues heures le bus de nuit qui doit nous ramener à Santiago. Prochaine ville du voyage qui clôturera ce séjour chilien : Valparaíso !!
Ahhh, Valparaíso (Valpo pour les intimes), on en a tant chanté tes louanges, vanté tes mérites, que l’arrêt ici était inévitable. Tant pis pour les vignobles ce sera une prochaine fois, et en route pour 3 jours d’immersion dans la 2ème ville du pays, 1er port du pays et place des instances nationales (Congrès, marine chilienne, service des douanes..). Ville jeune, dynamique et assez engagée, on y vient pour déambuler à pieds ou en empruntant les « ascensores »*⁵ (dont le plus ancien date de 1883), reliant le bas de la ville à ses 42 « cerros » (collines).
Son centre historique -déclaré patrimoine culturel de l’humanité par l’Unesco en 2003- est splendide, mais pour vraiment s’imprégner il faut aller au-delà, dans les quartiers moins touristiques, se perdre dans ses rues labyrinthiques et admirer les innombrables œuvres de street-art qui font de cette ville un endroit si particulier.
Voilà, je te passe les détails des supers restos, boutiques et endroits so cools qu’on a vus, il est l’heure de rentrer à Santiago faire les derniers achats et prendre notre vol de retour…Le Chili c’est fini, et c’est tellement cooool que j’y reviendrai, pour sûr !!
 
Solène F.
 
PS :  Je n’ai pas parlé des chiliens, adorables même si on a peu eu l’occasion de discuter, très discrets mais serviables ; et des chiens, que dire, de l’innombraaaable quantité de chiens errants qu’on trouve dans tout le pays ! Tellement qu’on finit en fait par les oublier tant ils font partie du paysage .
* (splendide apéritif à base d’eau de vie de raisin, avec citron vert et blanc d’oeuf)
*¹ (poisson cru mariné dans une sauce, perso un « ceviche de reineta en cuatro salsas », avec agrumes et yaourt, c’est à tomber)
*² (Les Mapuches – peuple de la Terre- constituent le principal groupe indigène du Chili)
(typiques maisons  colorées construites sur pilotis, aujourd’hui classée monument historique)
*⁴ (morceaux de bois recouvrant toutes les façade des maisons)
*⁵ (funiculaires, Valparaiso en compte 15)

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# SANTIAGO

> Sortir au barrio bellavista pour sa vie nocturne et le patio Bellavista pour son artisanat.
> A voir : le cerro Santa Lucia pour un pique-nique et pour le panorama.
> A faire : une balade artistique au  Parque de las Esculturas, agrémenté d’une vingtaine de sculptures d’artistes contemporains
> Acheter de l’alcool : vous trouverez près du Mercado central du vin chilien délicieux et pas trop cher, et bien entendu une bouteille de Pisco.

# VALPARAISO

> Pour une introduction de 3h à l’histoire de la ville, opter pour le « Tours4tips » www.tours4tips.com
> Marcher partout, perdez-vous dans les cerros et régalez-vous des œuvres de street-art, vous pouvez aussi vous posez en hauteur dans un des nombreux bars ou restos branchés
> Essayer le Bendita Pasta, resto italien hype à Valparaiso, bon et très beau.
> Déguster de délicieux cocktails à base de bière dans le très beau et branché Casa cervecera Altamira.
> Passer faire vos emplettes dans le magasin équitable Casa Maïa, tenu par des français amoureux du pays.

# ISLA NEGRA

> A faire : Piquer une tête dans l’Océan Pacifique à Isla Negra et profiter du coucher de soleil.
> A voir :  la maison de Pablo Neruda – remplie de monde mais qui vaut le détour.

# PUERTO VARAS

> Dormir à l’Hostal Rencoret à Puerto Varas, qui doit être super quand c’est ouvert (en basse saison, ils le disent pas mais c’est fermé).
Sinon, pour les petites budgets et l’ambiance étudiante, l’auberge de jeunesse Margouya 2 Patagonia tenue par un français est sympa, propre et confortable. L’hôte adorable et en plus il propose pleins de choses.
> A faire : Se garder du temps pour une vraie excursion nature dans un parc national dans la région des lacs ET un saut dans les thermes qui y sont nombreux.

# TEMUCO

> Shopper :  Mercado municipal pour y faire vos emplettes souvenirs ; on trouve de tout, du bien comme du sans intérêt, et au marché de la Feria Pinto pour les épices.

# CHILOE

> A voir : les églises, choix à déterminer avant, crush pour celle de Tenaun.
> Déguster du poisson frais et des ceviches.
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Bisou.

Carte postale de … Norvège

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Inauguration d’une nouvelle rubrique. Dans le passé nous avions les soirées diapo, autour desquelles nous nous réunissions pour admirer, commenter, écouter les récits de voyage de son entourage. Aujourd’hui, d’un endroit où je n’ai pas mis les pieds, mes amis, pour me faire rêver, m’envoient une carte postale.

C’est Aurélie W. qui se lance pieds et mains liés dans le vide, du haut des fjords norvégiens.

Parons-nous pour le grand départ car à travers son regard, Aurélie nous balade dans son baluchon.

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Chère ITWIA,

Aéroport de Tromsø, Laponie norvégienne. Je contemple un ballet de neige au-dehors en t’écrivant cette carte. On dépasse ici le cercle polaire, et hier mes mains ont fini par gercer sous les -8°C du dehors : un oubli de gants lors d’un arrêt photo précipité sur une plage de Sommaroy, et quinze minutes auront suffit ! Mais la sortie était nécessaire. Devant moi s’étalaient un collier de petites plages faisant face à des eaux turquoises, disposées de part et d’autre d’une mince péninsule cernée de reliefs montagneux enneigés.

Un paysage surréel à seulement 1h de Tromsø, où (sur)vivent quelques pêcheurs derrière des maisons à bardeaux, et où se baladent de temps en temps des rennes à la fourrure de peluche. Sur le sable, les débris de corail blanc côtoient les rochers noirs granit. Les tempêtes de neige arrivent de la mer sous forme de murs inquiétants striés d’ombres qui approchent lentement comme des tsunamis. Soudain, on ne voit plus rien, on se réfugie à l’unique café du coin. Puis soudain youpi, c’est à nouveau l’éclaircie. Une impression de bout du monde, de planète étrangère.

Le voyage a commencé sur l’île de Senja, ignorée des touristes, pourtant à moins de 3h de Tromso via une route magnifique. Là-bas, un petit paradis logé dans un décor de cinéma : Hamn I Senja, qui loue des appartements avec vue sur mer/montagne, et organise des activités nature sur mesure (au vue des prix, on se retiendra).

Nous parcourons en une journée la route touristique côtière de Senja. De tunnels en tunnels, elle nous fait découvrir des pics montagneux acérés, des fjords parsemés de filets à saumons, des vallons immaculés de neige, des ilots aux eaux émeraudes… Le tout est piqué de cabanons colorés qui, face à l’âpreté des reliefs, ressemblent à des maisons de Monopoly. Les Norvégiens sont si discrets qu’on se croit seuls – même la radio est désespérément silencieuse, sauf dans certains tunnels, ironie !-.

Ce sera finalement à Husoy, village de conte pour enfant construit sur une ile de 500m de large, que nous verrons des gens. Ici, panorama à 360°. Les enfants rentrent de l’école en tenue de ski, et les têtes de morue sèchent et puent par milliers sur de grands étendoirs en bois (elles sont ensuite exportées…. au Nigeria).

Quelques nuits d’aurores boréales plus tard, et nous sommes de retour à Tromsø. La ville parait presque grossière, mais on retrouve la civilisation, le port, les restaurants, les boutiques de design, les cafés…. Il neige et elle resplendit de blanc à nouveau. A presque 15€ les deux bières au pub en sous-sol de la brasserie Mack, on y reste quelques heures pour profiter des accents exotiques.

Le lendemain, on embarque pour une sortie en chien de traineau dans les Alpes de Lyngen, après plus d’une heure de voiture sur routes givrées et ferry-taxi. Les chiens sont impatients, aboient, se roulent dans la neige. Pendant deux heures, on apprend à « musher » et l’on s’étouffe de rire face aux sorties de route (parfois catastrophiques) des traineaux. On a bien mérité après cela notre soupe au chaud. Les intérieurs norvégiens sont surchauffés, on a même du mal à dormir la nuit. Mais on s’y sent cosy, éclairés par les bougies.

Voila. Semaine déjà finie. J’ai milles nuages et milles lumières différentes en tête. Mais c’est sûr : pour la pêche à blanc, les traineaux de rennes, les sorties en raquette, les baleines, la motoneige, le kayak en mer.., je reviendrais, munie de beaucoup beaucoup d’argent. Avec toi peut-être ?

Aurélie W

# Senja

> Privatiser entièrement pendant deux heures le sauna et bain extérieur d’Hamn I senja, surtout de nuit ou s’il neige, pour 275 nok /pers (30€)

> Pique-niquer seuls sur les rochers à Tungeneset, avec un panorama à 180° sur les fameuses « Devil’s Tooth »

> Repérer de jour un joli panorama ouvert, afin d’y chasser en voiture les soirs de ciel clair les aurores boréales

> Dormir dans un « appartement moderne tout-équipé (plaids compris) » : Hamn I Senja 

http://www.hamnisenja.no/

# Tromsø & alentours

> Acheter du saumon frais sur le port, chez Fisk, et le manger cru en sashimi tant il est bon

> Profiter du libre « brasero » de Sommaroy pour faire remonter au-dessus de zéro vos mitaines (bois et mousse pour le feu récupérable un peu partout, à faire sécher au sec deux jours avant)

> Prendre un café à Smortorget, un lieu-concept joli qui fait aussi brocante vintage et atelier d’artistes

> S’offrir via TourinLygenAlps une journée chien de traineaux, incluant le trajet en ferry, la tenue complète, 2h d’activité, repas et boisson chaudes, pour 1795 nok/pers (200€)

> Visiter la brasserie la plus septentrionale au monde, la brasserie Mack, ou simplement le magnifique pub attenant (bière Porter brune délicieuse).

> Louer un appartement via Viking Apartments, à 3 minutes à pied du centre-ville de Tromso.

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* Ne pas oublier dans sa valise, pour les aurores boréales :

  1. Des chaufferettes, pour les petites mains de filles
  2. Une lampe frontale
  3. Un thermos à café
  4. Trépied + sous-gants fins sous les moufles, si vous souhaitez prendre des photos
  5. De bonnes chaussures à crampons, pour éviter les glissades sur les fesses…

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Bisou.