ABBASI HOTEL @ Isfahan

Mādarschāh Kārwānsarā (caravansérail de la reine-mère), l’hôtel Abbasi a été construit au XVIIe siècle par le sultan Hossein pour servir de caravansérail, de madras et de bazar. Restauré en 1957, il est devenu l’hôtel de luxe d’aujourd’hui.

C’est dans son jardin persan qu’accourent toutes les Esfanaises à l’heure du thé pour papoter avec leurs amies. Le jardin se colore de foulards. C’est une scène de vie iranienne incroyable à observer. Sans rien n’y comprendre, je me suis surprise à rire en même temps que mes voisines.

Adresse / Amadegah St. | Chaharbagh-e-Abbasi Avenue | Esfahan | Iran

Tarif / 4 000 000 IRL soi environ 100€

Website / abbasihotel.ir

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* Vidéo ©Kares Le Roy

ISFAHAN اصفهان

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* Patrimoine mondial de l’UNESCO 

Isfahan pouvait se résumer à ces 3 mots : mosquée, bazar, Abbasi. Je comptais lui consacrer un post pour entier tellement il y a à voir, à en dire, à montrer. Ville magique.

Pourtant l’arrivée dans la « moitié du monde » n’avait rien de féérique. Arrivés un soir tard, dans un stress routier digne des villes indiennes, nous nous sommes posé dans un hôtel pourtant « Top Choice » du Lonely Planet, sans charme. Petite déception de ce Totia Hotel mais le prix et la propreté étaient plus que raisonnable.

Un constat que je me suis fait dès mon entrée dans le hall de l’hôtel est que je venais de franchir un cran supplémentaire dans l’importance de la religion et forcément dans ma façon de me vêtir. Manches plus longues, foulard plus couvrant, pantalons plus larges. Les regards des femmes (en tchador) me l’avaient bien fait comprendre.

La religion toujours en ce vendredi. Lorsque nous sommes arrivés sur Naqsh-e Jahan Square (qui signifie « représentation du monde ») j’ai été subjuguée par la beauté de cette gigantesque place rectangulaire datant de 1602, bordée d’arcades et de portails grandioses, de 2 mosquées, de l’entrée du Bazaar-e Bozorg et d’1 palais. L’appel à la prière qui résonne dans les hauts parleurs de Masjed-e Imam a rendu l’atmosphère encore plus mystique. Cet appel n’est pas un prêche mais une chanson. Il allait durer 3 heures.

 

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Ne pouvant pas y entrer ce jour-là (anniversaire de la mort d’un Imam et donc accès autorisé seulement aux fidèles) nous avons quadrillés le Bazaar toute la journée, déjeunés au Bastani, errés à l’ombre des arcades, avant de finir à l’heure du thé dans ce qui fut le caravansérail du Shah Abbas 1er, aujourd’hui un hôtel de luxe : Abbasi. C’est confortablement assise dans ce sublime jardin que j’ai pu observer les rencontres des Esfanaises, aux foulards tous plus colorés les uns que les autres, un concours de coquetterie et de piaillement  C’était amusant de les écouter caqueter telles des poules, je ne comprenais rien mais je devinais les choses drôles, les blagues ou les ragots dans leurs rires déployés. Il devait s’en dire des bêtises (sur les hommes?) et j’avais l’impression de partager.

Le lendemain enfin nous avons visité la grande Mosquée de l’Imam (qui s’appelait Masjed-e Shāh avant 1979), elle n’avait pas quitté mon esprit depuis la veille. Ce géant portail bleu, couvert de faïences, que j’ai passé le regard vers le haut pour n’en rater aucune, pour pénétrer dans l’enceinte et là imaginer les milliers de fidèles qui y priaient la veille. L’endroit est subjuguant, je ne savais pas où regarder, je ne voulais pas en perdre une miette. Sous la coupole de l’Iwan Nord (porte) même sensation. Une sorte de vertige. Il fût bon de laisser s’arrêter le temps. J’avais du mal à quitter ce lieu saint. Athée, les lieux de culte me procure toujours cette plénitude. Allez savoir? Les architectes y auraient-ils saupoudré un soupçon de bien-être dans les ciments? Puis une autre mosquée : celle du vendredi. Plus vieille mosquée d’Iran, mais surtout un lieu sacré siège de 3 religions: un temple zoroastrien, une synagogue puis la mosquée telle qu’elle est aujourd’hui.

Il restait Masjed-e Sadr ou la mosquée du Sheihk Lotfollah pour finir. Trônant sur la place, celle que l’on aurait du visiter en premier s’est retrouvé relégué au dernier plan. Le meilleur pour la fin? C’est qu’elle est surprenante : pas de cour, un long couloir sombre, un dôme, pas de minarets. Mosquée privée à l’architecture simplifiée. On y resté des heures. Aussi petite soit-elle, c’est comme des gamins que nous avons joué avec les rayons du soleil qui s’y faufilaient, attendant que les spectres de lumière disparaissent… ou réapparaissent.

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Pour parfaire notre séjour esfahanais, c’est à l’hôtel Abbasi que nous avons élu un nouveau domicile et changé notre planning. Oui nous avons craqué non par un trop plein de minaret (rapport à notre routine mosquée/bazar/mosquée) mais pour un embourgeoisement. Abbasi est devenu notre havre de paix durant 2 nuits et 2 jours ; havre que nous n’avons peu quitter.

A Esfahan, il n’y a pas que des mosquées ou des bazars. Il y a aussi beaucoup d’espaces verts. Il y a le parc Bagh-e Shahid Rajai dans lequel les gens y picniquent (cette parenthèse mériterait un post entier sur ces champions du monde de repas en plein air), y font la sieste (moi aussi!) et qui abrite le sublime Palais Hasht Behesht et ses colonnes en bois. Il y a les promenades de part et d’autre de la rivière (sans eau) Zayandeh, sa succession de ponts qui l’enjambent. Il y a aussi le quartier Arménien, fief des orthodoxes iraniens.

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Cette ville est riche. Riche d’histoire, riche de patrimoine, riche de gentillesse.

> Dormir à l’hôtel de luxe Abbasi qui se trouve être un ancien caravansérail du Shah Abbas Ier. Le calme de son jardin en pleine journée en comparaison avec les piaillements des Esfanaises à l’heure du thé vaut le détour.

> Goûter les Dolmehs et le Beryani du Naghsh-e Jahan Traditional Banquet Hall, assis sur les « takhts ».

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> A faire : longer les quais de la Zayandeh River au coucher du soleil et flâner sur chacun des ponts datant tous du XVIe siècle. Esfahan en compte 9 mais 3 sont inratables : Pol-e Si-O-seh le pont aux 33 arches, Pol-e Khaju et  Pol-e Chubi.

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ABYANEH ابيانه

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84km séparent le village désertique de celui montagneux qu’est Abyaneh. Ce petit hameau rouge perché dans une vallée de la même couleur.

Cette couleur? Liée à la richesse du sol en oxyde ferreux.  Les maisons sont construites en briques de terre séchées, assemblées par un mortier d’eau, de paille, et de terre (pisé) et se fondent dans le paysage.

Il est certainement l’un des plus vieux villages d’Iran. Une forteresse Sassanides le surplombe et prouve l’ancienneté de celui-ci.

Il a l’autre particularité d’être très fleuris. Peu par la flore indigène, mais par une nature plus subtile : celle des foulards multicolores que portent ses habitantes, all the same, all « made in Japan ».

Nous avons passé 2 jours et 2 nuits dans cette bourgade montagneuse, entre balades matinales sur les monts qui nous font face, à suivre les troupeaux de chèvres et de moutons qui paissaient sur les collines, et promenades plus tardives au village agrémentées de papotages avec les femmes qui peuplent le hameau. Repos au vert… enfin au rouge.

> Dormir et manger et re-dormir et re-manger au Viuna Hotel pour profiter des terrasses surplombant le village et la vallée, de jour comme de nuit.

> A faire : un trek de l’autre côté des montagnes pour partir à la recherche de la « mosquée près de la cascade » originellement temple du feu des Zoroastriens (religion pré-islamique en Perse).

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* Toutes les photos de moi ont été prises par ©Kares Le Roy

NAMAK LAKE

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Nous avons quitté la ville de Kashan en fin de journée pour nous rendre au parc national Dasht-e-Kavir, ce grand désert de 800km de long sur 320km de large au coeur de l’Iran afin l’atteindre au coucher du soleil. Quelle joie de découvrir après 40km de sentier le caravansérail de Marenjan ainsi que le lac salé auquel il est accolé : Namak Lake.

34°18' Nord 51°31' Est - Situé à environ 100 km à l'est de la ville de Qom à une altitude de 790 m au-dessus du niveau de la mer. Le lac a une surface d'environ 1 800 km² mais la majeure partie de celui-ci est à sec. L'eau ne couvre qu'une surface de 1 km² et la profondeur ne varie qu'entre 45 cm et 1 m.

J’y ai bivouaqué, l’avantage de se déplacer avec notre van aménagé. Mais il est possible de dormir selon les saisons soit à l’intérieur du caravansérail soit à la belle étoile. Peut-être que j’aurai dû opter pour cette option? L’isolement, la chaleur et toutes fenêtres ouvertes, m’ont quelque peu fait sursauter jusqu’à l’aube. Crap! Une fois la nuit se dissipant, j’ai vécu un joli moment, avec pour seules camarades, une chamelle et son petit venus s’abreuver près du camp, une lueur rose séparant le ciel de la terre éclairait cette scène. Magique et réparateur.

Et cela ne faisait que commencer. Surprenants paysages que ceux du Namak Lake (Namak signifie salé). Sur la piste nous avons roulé à l’aveugle, de gigantesques dunes de sable nous ont permis de nous repérer. Une fourche. Suivant notre instinct nous avons suivis la voie de gauche. Et là nous avons roulé sur le lac : des auréoles de sel qui se rétrécissaient au fur et à mesure que nous avancions sur/dans ce lac asséché en contradiction avec les blocs de sel qui eux, grossissaient. Et toute cette nature rien que pour nous dans un rayon d’au moins 100km!

> Dormir à la belle étoile au pied du caravansérail de Marenjan.

> A faire : emprunter la piste à gauche en sortant du caravansérail et rouler jusqu’aux gigantesques dunes de sables. Au bout d’un moment vous percevrez les traces de différents 4×4 dessinant une fourche. Il sera alors temps de bifurquer vers la gauche et de rouler SUR le lac salé aujourd’hui asséché.

> A voir : les dunes de sable digne du Sahara qu’il faudra gravir pour observer depuis leurs sommets le paysage lunaire du Namak Lake d’un côté et l’infini sableux de l’autre.

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* Toutes les photos de moi ont été prises par ©Kares Le Roy

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NOGHLI HOUSE (by side) @ Kashan

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Comme raconté dans le post précédent (ici), nous sommes arrivés très tard dans la ville de Kashan. J’avais dégoté dans le LP, un des hôtels les plus bons marchés : Noghli Traditional House.

Malheureusement, cette maison était complète mais l’hôte Mr Rezvanian était plein de ressources. Les 2 êtres affamés que nous étions se sont premièrement vus offrir le couvert. Pendant que l’on nous préparait un repas sur le pouce (23h00 c’est plus vraiment l’heure de diner), il nous a alors emmené quelques ruelles plus loin derrière Masjed-e Agha Bozorg, dans sa seconde maison, Noghli House « by side » comme je l’appelle. Les 2 êtres fatigués que nous étions se sont alors vu offrir le gîte. A l’instar de sa voisine, les chambres telles des petits box, sont disposées autour d’une cour. Ambiance feutrée à l’intérieur. Propreté et intimité de rigueur dans la suite dont nous avons hérité.

En clair la cadette n’avait rien à envier à son ainée.

Adresse / Kashan | Iran

Tarif / 1 000 000 IRL soi environ 28€

Website / noghlihouse.com

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KASHAN كاشان

 

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Il a fallu 1 heure pour quitter le centre-ville de la capitale, parcourir 256km dont une petite centaine sur une piste que nous avons emprunté intuitivement. C’était magique, traverser des villages, tomber nez à nez avec un sublime caravansérail au milieu de nul part, et puis crever. Les péripéties de la route, les souvenirs qui restent.

A la nuit tombée, Kashan, cette petite ville de province, première oasis du désert, où nous avons posé notre baluchon.

La journée passée à Kashan fût rythmée par les visites concentrées dans l’enceinte de la vieille ville. Humer l’atmosphère d’une ville commence pour moi par me promener et surtout me perdre dans l’endroit le plus peuplé, ici Bāzār-e Kāshān. Entre les allées et les places intérieures aux plafonds voûtés, triangulés et faïencés, au hasard, vous tomberez sur un petit café surplombant le caravansérail accolé au marché.

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Dès 13h00 les commerçants tombent les rideaux métalliques. L’heure de déjeuner puis de visiter les sublimes maisons appartenant à de riches marchands toutes situées sur Alavi St. L’immanquable hammam d’Amir Ahmad grand de 1000m2 et vieux de 5 siècles dont le toit globuleux n’est pas sans rappeler le Palais Bulle de Pierre Cardin sur la côte d’Azur. En fin de journée, il est bon de se recueillir à la mosquée historique Masjed-e Āghā Bozorg. Toute de brique de terre cuite et dont la mosaïque ne rehausse que les minarets sans oublier le portail de la coupole, ça y est j’étais plongée dans la splendeur de l’architecture islamique.

> A voir : les maisons d’Alavi Street : des Tabatabaei, des Boroudjerdi et des Abbasi, tous de riches marchands fut un temps et qui ont laissé derrière eux de sublimes maisons.

La première maison, celle de la famille Tabatabaei, est composée de quatre belles cours, de murs peints et gravés, avec des ouvertures sous forme d’élégantes fenêtres décorées de vitraux ainsi que d’éléments de l’architecture résidentielle persane traditionnelle tels que le birouni et l’andarouni.

L’histoire veut que la seconde maison, celle des Boroudjerdi, avait été construite pour la fille Tabatabaei. Le père n’en aurait autorisé le mariage que si cette future demeure soit aussi belle que la sienne. Pari gagné, noces célébrées. Elle est composée d’une seule cour centrale mais sa particularité se fait dans les 3 badgirs (tour du vent) hautes de 40m.

Quant à la dernière maison, celle des Abbasi, reflet de l’architecture persane, est aujourd’hui un musée que je n’ai pu visiter pour cause d’horaires.

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> Dormir chez Noghli traditional house dans une maison traditionnelle dont les chambres sont reparties autour d’un patio et d’un bassin, les repas y sont délicieux ce qui ajoutent une étoile supplémentaire au lieu.

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* Toutes les photos de moi ont été prises par ©Kares Le Roy

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IN IRAN i am…

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Ma première fois au Moyen-Orient. Une destination qui inquiétait mon entourage et qui fût pour moi mon plus beau voyage. A bord de notre van VW, mon amoureux et moi avons parcourus plus de 1500km du nord au sud de l’Empire Perse. Certains d’entre vous m’ont suivie sur Instagram @itwia pendant ce voyage, un certain avant-goût. Teaser.

Voici donc pour tous, le résumé de ces 3 semaines passées au pays des mollahs.

> Lire « Dentelles de Tchador » d’Amin Arefi, les anecdotes des us et coutumes iraniens vécues et racontées par un français débarqué dans son pays d’origine. Bluffant de vérité.

 

À bas les préjugés!

Cette phrase forte de sens comme introduction pour vous faire comprendre mon ressenti, ce sentiment fort que j’ai pour ce pays, mal compris, mal aimé et mal aidé.

Je suis arrivée ignorante et aveugle en Iran mais sereine pour y retrouver celui qui partage ma vie et qui me fait depuis 3 ans l’apologie de cet ancien empire.

Pour mieux comprendre là où je posais le pied, j’ai lu. Des choses futiles comme « les Pintades à Téhéran », un peu moins comme « Dentelles et tchadors » puis un peu plus complexe et politique avec « les paradoxes de l’Iran ». Tous ont eu la qualité de me conter l’Iran à travers les yeux de ceux qui la vivent et la pratiquent, via des nouvelles, des scènes de vie ici et là.

J’ai alors compris ce peuple qui s’est construit seul depuis 30 ans après une révolution -certes religieuse- digne de 1789 mais organisée en 1979. Donc un pays qui subit depuis 30 ans de nombreuses sanctions infligées par la communauté internationale, cette même communauté qui l’a tant aidé par le passé, puis qui s’est mise à la craindre pour enfin la détruire (Nota : lors de la guerre Iran/Irak en soutenant par la vente d’armes 2 pays possesseur de pétrole qu’on a laissé s’entretuer, envoyer ses jeunes sur le front dans des tranchées digne de Verdun, aujourd’hui martyrs dont leurs portraits sont dépeints ou affichés à chaque entrée de ville, ou sur chaque pignon de bâtiments) pour des intérêts qui étaient les nôtres. C’est qu’elle est puissante la Perse. Car oui le pétrole et le gaz sont les faire-valoir de l’Iran. Comme dans beaucoup de guerres de ces 2 derniers siècles, l’or noir pèse lourd dans la balance.

Donc l’Iran voilà, ne s’est jamais laissée faire, s’est douloureusement relevée de 8 ans de conflit et s’est construite seule. C’est qu’elle est intelligente la Perse. La preuve cette fuite des cerveaux comme ils l’appellent. Au top 50 de la NASA de nombreux iraniens, un prix spécial de mathématique récemment remportés par une iranienne que le président Rohani s’est empressé de re-tweeter (sans foulard la géniale), des gens intelligents qui n’ont eu besoin d’aucun occidental pour exister. C’est de ça que l’Occident a peur. Peur de la bombe atomique, pourtant le fameux traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP)  imposant une utilisation purement civile a été signé par l’Iran (Nota : l’Inde, l’Israël et le Pakistan la détiennent aussi et pourtant eux n’ont jamais rien signé). Donc BLOCUS. Donc chantage de la part de l’Iran qui ne se laisse pas faire. C’est qu’elle est têtue la Perse. Mais au fond a-t-elle tort?!

J’en suis la. Une empathie très forte pour ce pays et pour son peuple. Cette introduction paraît chiante de prime abord, sous mes airs de sociologue de comptoir, mais primordiale. Pour la première fois il m’a fallu comprendre cette société pour comprendre mon voyage.

Et quel voyage! Toujours là? 3,2,1 c’est parti!

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LET’S GET A VISA

Quand on détient un passeport français on sous-estime beaucoup comme il peut s’avérer compliqué d’obtenir un Visa. Il faut avoir quelques indices pour faciliter la démarche.

Avant de se rendre à l’ambassade d’Iran (à Paris 16 – 16 rue Fresnel) : télécharger le formulaire de demande de visa  puis acheter un VAN (Visa Autorisation Number) auprès d’une agence de voyage : Touran Zamin – coût 35€ payable en Paypal.

Après avoir récupéré tous ces documents, posez un 1/2 RTT pour se rendre entre 9h00 et 12h00 au consulat. Il faut compter en moyenne 10 jours pour récupérer son Visa Tourisme d’1 mois.

4 semaines avant mon départ j’ai reçu mon précieux sésame.

Ca y est je partais!

Website / amb-iran.fr/fr/consulat/visa.htm + touranzamin.com/en/

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LET’S FLY!

Je me suis envolée vers l’Iran avec Azerbaïdjan Airlines (420€ A/R) pour Baku (pays et ville que je ne savais pas géo-localiser!). 2h d’escale dans un aéroport digne des pages tendances d’IDEAT et je réembarquais, foulard en poche, pour Téhéran.

J’avais fantasmé ce moment où l’avion entrerait dans l’espace aérien iranien et qu’une annonce sonore nous imposerait de nous couvrir la tête (dito Argo). J’ai prêté une oreille attentive au moindre déclenchement du micro. Rien. J’ai observé le peu de femmes qui m’entourait. Rien. Puis nous avons entamé la descente vers la piste d’atterrissage. Rien. Une fois posé au sol, tout s’est accéléré, j’ai sorti un foulard et l’ai enroulé autour de mon visage.  C’était parti pour 3 semaines de chaleur, de démangeaison et d’attention pour ce qui devait faire de moi une femme occidentale en Iran.

Ca y est j’y étais!

Nota : C’est d’ailleurs notre manière de le porter qui a donné son nom à un style « à l’occidentale » : notre façon nonchalante de le poser sur la tête et de laisser pendre un des deux côtés quand l’autre ondule sur l’épaule.

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LET’S DRIVE!

Parce que l’Iran est si riche que je ne pouvais contenir toutes mes trouvailles et découvertes en 1 seul post généraliste. Au travers d’une dizaine d’article je vous emmène avec moi, étape par étape, ville par ville, du kilomètre 0 qu’est Téhéran jusqu’au kilomètre 1499km qu’est Shiraz.

En voiture Simone!

L’itinéraire a été le suivant : TEHERAN > KASHAN > NAMAK LAKE > ABYANEH > ESFAHAN > AQDA > YAZD > ZEIN-O-DIN > PERSEPOLIS > SHIRAZ

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Instagram @itwia

J’espère vous faire rêver en vous contant mon histoire, de vous donner envie de visiter ce pays. Vais-je réussir…

#Roda Fes

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* Toutes les photos de moi ont été prises par ©Kares Le Roy
 
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Le long de la côte Lycienne en goëlette

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Voguer à bord d’une goëlette en longeant la côte lycienne et observer les vestiges d’un empire grec , l’ île de Kekova, Kaş, Öludeniz, Kabak et Fetiye.

+++ Partir en mer avec Vgo pour 4 jours et 3 nuits = 195€ hors boisson, visites et pourboires  www.croisireturquie.com/Itineraires/

Je ne vais pas développer ces 4 belles journées et ces 3 nuits étoilées, ni même la nausée du 3eme petit dejeuner ou encore les plongeons en mer méditerranée, seulement citer nos différentes escales accompagnées d’un mot clé :

  • Demre – Sunken city ou la cité engloutie – Déjeuner dans la Baie de Kekova – Fort de Simena et ses vestiges romains- Diner + soirée agitée + nuit dans 1 anse
  • Kas et ses vestiges hellénistiques, sa pharmacie*, son port – sauts à Kalkan – Diner + soirée dans 1 autre anse
  • Butterfly Valley au réveil – Trek dans la Butterfly Valley jusqu’a une cascade – retour sur le bateau – Ölüdeniz et ses parapentes par dizaines dans le ciel ambiance Butterfly Valley 2, ses parasols, ses touristes par milliers –  Baie de Gemele – St Nicholas Island et le coucher du soleil
  • Dernier plongeon, dernier petit dej’, dernier déjeuner – Fethiye

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IN TURKEY i am…

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Comment aborder la Turquie sans parler de sa position géographique entre orient et occident, aux frontières de l’Europe à l’Ouest et aux frontières mésopotamiennes à l’Est proche des conflits syriens et irakiens, juchée sur les ruines de l’Empire Ottoman.

De ces 3 semaines en Turquie pendant le jeun du ramadan je garde le souvenir d’une société laïque et tolérante, je garde le souvenir de bus confortables et en accord avec notre ère (wifi on board) , je garde le souvenir de délicieux mets (Kebab Pot), je garde le souvenir d’une nature riche, de plages propres et d’eaux transparentes.

L’itinéraire a été le suivant :  ISTANBUL > GORËME > KAS > FETIYE > KABAK > PAMUKKALE > IZMIR > ISTANBUL

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#1 Istanbul

J’ai passé 2 jours dans l’ex Constantinople polyglotte, sous un cagnard digne de l’été que j’attendais tant. Une course folle entre la Mosquée bleue à l’heure de fermeture, le quartier de Sultahnamet et son brouhaha touristique, le quartier de Galata et son ambiance oh combien Bohême pour finir doucement sur le Bosphore.

+++ infos sur le post qui lui est dédié ICI.

LA CAPPADOCE

D’Istanbul, quitter le Thare (Europe) vers l’Anatolie (Asie). Emprunter un bus pour le coeur du pays qu’est la Cappadoce. 4 jours de quiétude et de randonnées à déambuler à travers les cheminées naturelles, image forte de la Cappadoce, cette région aux paysages pittoresques résultant du volcanisme et de l’érosion, pour ses églises rupestres ornées de fresques, ainsi que pour ses habitats troglodytes et ses cités souterraines.

✈ Istanbul/Kayseri ou Nevsehir : www.thy.com // www.onurair.com.tr // www.flypgs.com.

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#2 Göreme
J’ai chaussé mes Palladium, bu un Benga et en route pour l’aventure… mais le trek que je croyais faire pour rejoindre le musée en plein air de Göreme s’est révélé n’être en réalité qu’à 2km a la sortie du village, accessible par une route goudronnée. Une fois sur le site, des églises vernaculaires, des fresques ancestrales.

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> Dormir au Kelebek. Demander une « cave » en guise de chambre. L’air y est agréablement frais et la vue sur les fameuses cheminées de fée extraordinaire.
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> Manger un « Kebab Pot ».

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> A tester : un massage turc (le premier) fait par une fille originaire du kazakstan. Un pur moment de grâce, de savon, de chaleur et de fin de tension. Nue sur une dalle de marbre… Hum… Je précise qu’il n’y aura pas de post avec photo pour relater l’expérience 😉
> A voir : le Coucher de Soleil depuis les collines avoisinantes, l’appel a la prière et quelques criquets en fond sonore. Contempler les couleurs chaudes sur des roches aux formes phalliques.
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> A faire : le Lever de Soleil depuis une montgolfière avec un peu de budget pour des souvenirs incroyables.
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En voulant TOUT faire et faire TOUT rapidement je me suis greffée sur un tour organisé malgré n’être pas partisane de ce système de tourisme de masse.
Aucun regret pourtant. Visites d’une ville souterraine datant du X-XIeme siècle qui était destinée à être un garde manger et qui deviendra un abri pour 5000 citadins sur 8 niveaux, un trek dans la vallée Rose, un déjeuner sous les pommiers, des thermes romains, une ancienne ville grecque.
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LA LYCIE

Il aura fallu 8h de trajet nocturne pour rejoindre la côté Lycienne. Après 1 bus, 1 minibus et 1 dolmus (prononcé dolmuch’), on a entamé la phase 3 de notre périple à Olympos.

#3 Olympos

Changement radical d’éléments de décor et de confort. Une simple cabane perchée sur des pilotis, une pinède, le chant des cigales comme réveil-matin, un ruisseau, une nécropole (dont nous n’aurons vu que les panneaux signalétique pour cause de procrastination quotidienne – honte à moi) pour finir sur la plage.
Ô Dieu Olympe merci pour la tranquillité de ton paradis.

> Dormir au Saban Pension dans une cabane dans les arbres (officiellement Tree-house officieusement House near the tree) > focus hôtelier à venir.

> A faire : RIEN à la plage ou RIEN dans un hamac à l’ombre des pins

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+++ Point de départ de nombreuses excursions maritimes dont 5 jours de trip en Goëlette à découvrir sous peu.
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#4 Kabak
Kabak perchée dans les montagnes et perchée dans les abimes des années 70, hippie hippie yeah! Agriculture locale et donc bio, rythme bio-logique. Un ou deux bons bouquins, une descente par jour à la plage en contrebas et le reste ne sera que farniente dans un hamac.
> Dormir au Full Moon Camp dans l’un des cabanons dont la vue sur la mer est vertigineuse.
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#5 Fethiye 
Elle a été appelée Fethiye en l'honneur du capitaine Fethi Bey, l'un des premiers aviateurs turcs pendant la Première Guerre mondiale qui s'est tué dans la région du Golan au cours d'un raid qui devait l'amener d'Istanbul au Caire (février 1914).
Je me suis embourbée dans l’arrière pays, j’ai escaladé les Gorges de Saklikent, mouillée jusqu’aux cuisses puis trempée jusqu’à la tête, revenue sur Fethiye je me suis rembarquée vers Kayakoy pour me retrouvée dans une crique que je connaissais déjà!
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> A faire : de la plongée sous-marine au spot de Dalyan ou du PMT (Palme Masque Tuba) pour les moins téméraires mais peu de chose à y découvrir ainsi.
> A voir :  Kayakoy, le village de pierre. Cette ville fantôme grecque dans laquelle aucun Turc n’a voulu venir habiter depuis 1922! Le village comporte plus de mille maisons laissées à l’abandon depuis 1925. Un décor somptueux, à la fois apocalyptique et merveilleux.
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> A voir encore : les tombeur de Fethiye. Au-dessus de la ville, il y a une vingtaine de tombeaux creusés dans les parois de la montagne. Le plus connu datant du IVe siècle av. J.-C., est celui d’Amyntas lieutenant d’Alexandre. La forteresse qui date de l’époque des croisades et qui était le fief des chevaliers de Saint-Jean.
> Diner au marché nocturne dans l’immense food court des pêcheurs. Poisson frais, il est frais le poisson!

PAMUKKALE

* classé au patrimoine mondial de l’UNESCO

Célèbre pour ses eaux chaudes qui s'écoulent des entrailles de la montagne. 17 sources dont certaines d'entre elles ont une température de plus de 45 °C, et sont saturées de sels minéraux et de gaz carbonique. Ce dioxyde de carbone, en se libérant dans l'air, fait précipiter le carbonate de calcium contenu dans l'eau, lequel se dépose, sous forme pâteuse, sur les flancs de la colline et durcit ensuite lors de l'évaporation de l'eau formant ainsi des bassins dans lequel il est agréable de s'y baigner.

Pour la première fois depuis le début du séjour, j’ai pris un bus de jour, en fin d’après-midi, quittant Fethiye et ses criques pour rejoindre Pammukale et ses Taversins.

Les Taversins que je voulais apercevoir au lever du soleil. Réveil à 5.30… assise sur le roof-top de l’hôtel… 6.00 toujours rien à admirer, le soleil tarde à se montrer, de ma pension familiale les Taversins sont difficiles à distinguer de toute façon. Il est 6.30 j’abandonne et je retourne me coucher.
Pour moi une sorte de rituel que de faire un lever de soleil, celui-ci aura été bien décevant mais au moins je n’aurais pas failli à ma tradition.
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Les Taversins je les ai donc aperçu, vu, vécu que plus tard dans la matinée. Une « tuerie » pour les yeux, au sens propre comme au figuré. Le blanc immaculé de la réaction dûe à une source d’eau chaude riche en bicarbonate de calcium qui au contact de l’air se transforme en dioxyde de calcium pour finir en carbonate de calcium… Chers lecteurs ressortez vos cahiers de physique ou lisez plus haut le petit encadré.
Une tuerie car j’avais précédemment perdu mes Ray-ban à Saklikent (voir plus haut) et que mes yeux ne sont pas bioniques et une tuerie car ce que j’y ai vu est magnifique, difficile à décrire, unique au monde, ces bassins dans lesquels on trempe, ces limons desquels on se badigeonne, cette texture sur laquelle on marche pieds nus…
… Malheureusement je n’étais pas seule!
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J’ai réussi à éviter les milliers de touristes russes qui faisaient le parcours en sens inverse. Ouf!
En échangeant le sens de la visite, j’ai profité de Hiérapolis, ses ruines, son histoires et la pensée que 25000 âmes -grecques, romaines- avaient vécus sur ces monts, la nécropole et ses tombeaux gravés, le théâtre romain et son arène m’ont paru aussi réel, habité et riche de vie tels qu’ils devaient l’être à l’époque.
Un décor tout aussi incroyable et inimaginable que les Taversins, une balade sous une chaleur accablante.

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L’étape la plus courte du trip, en mode 1 jour/1 bus.

LA MER EGÉE

#7 Izmir

J’avais l’impression de vivre ce road trip crescendo. C’était sans compter sur Izmir la trompeuse.
J’avais quitté la Lycie pour l’Anatolie pensant retrouver en Egée le plaisir de nager.
À Izmir, la plage c’est gros flop. La ville, bien qu’en bordure de mer, en est protégée (de la mer) par une digue, le front de mer a bien été géré (comprenez la relation entre le bâti et l’eau) sauvant ainsi la ville d’une autoroute malveillante, mais ces chers urbanistes ont oublié l’élément « loisir » significatif pour nous, vacancières, de plage! À Izmir, la plage y’en a pas!
Alors j’ai marché… De la gare Basmane au site de l’Agora romaine, puis dans les rues sinueuses des quartiers populaires jusqu’à atteindre la citadelle située sur les hauteurs pour ensuite inverser les rôles, descendre, se perdre, tomber au hasard sur une sublime mosquée recouverte de faïence et finir notre personnal sightseeing tour à l’Asansör qui comme son nom l’indique est un ascenseur -datant du 19°siècle, tjrs en activité- dont la cime offre une vue sublime.  Admirer la ville de ce belvédère nous l’a faite l’apprécier.
Puis d’en haut, il y avait cette oasis de verdure au coeur de la ville : le Kultürpark. C’est la-bas que je vous conseille de finir votre journée smyrniote (de Smyrne ancienne appellation) à l’ombre, sous les arbres.
> Si de la plage vous ne pouvez plus vous passer : à Urla, elle est là en un métro, un bus et un dolmus (soit environ 2h de transport en commun).
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* VOYAGER EN BUS

Website / TOUS LES BUS TOUS TRAJETS >>> Metro Tourism Otobus ou Nevsehir Lilerseyahat

* Istanbul – Göreme :  345032 en 10h20min – Horaires /  09:15PM  >  07:35AM +1 – Tarif / TL85 ou 30€
* Göreme – Antalya : 380707 en 10h00min – Horaires /  09:50PM  >  08:00AM +1 – Tarif / TL53 ou 18€
* Fethiye – Pammukale : en 3h00min – Horaires /  02:00PM  >  05:00PM – Tarif / TL22 ou 8€
* Pammukale – Izmir : 073509 en 3h00min – Horaires /  06:00PM  >  09:00PM – Tarif / TL22 ou 8€
* Izmir – Istanbul :  483463 en 9h00min – Horaires /  11:35PM  >  07:30AM +1 – Tarif / TL67 ou 23€

+++ Wifi on board avec chacunes des compagnies.

#EPILOGUE
Voila la Turquie c’est fini. Voyage pas loin pas cher fortement dépaysant et hautement recommandé.
D’autres images à suivre sur instagram @itwia 🙂
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