IN ABU DHABI i am…

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Aux confins de l’Orient, cette destination n’est pas un mirage. Abu Dhabi est devenue la destination phare de la région.

Les Emirats n’ont jamais fait parti de ma liste des endroits où je rêvais de poser le pied mais j’étais curieuse de ce que cet état récent (1958) avait à proposer.

Il y a bientôt 1 an, c’est sur cet état de la Péninsule Arabique que j’ai jeté mon dévolu. Pour deux raisons. La première c’est qu’il me fallait trouvé un lieu, une ville, un pays, où retrouver l’homme de ma vie qui venait, lui, de passer près de 2 mois en Iran. Ne pouvant pas l’y rejoindre pour cause de visa, j’avais alors opté pour l’autre rive du Golfe Persique. La seconde c’est que j’étais restée sur ma fin (ou ma faim) quand, pour quitter Oman depuis la péninsule du Musandam, j’avais pris mon vol retour pour Paris depuis Abu Dhabi sans prendre le temps de la découvrir.

Abu Dhabi, littéralement «père de la gazelle» est l’Émirat principal des Emirats Arabes Unis.  Il comprend à lui seul plus de 80% des E.A.U et que 6 autres Émirats se partage les 20% restant : Dubaï,  Ajman, Charjah, Fujaïrah, Ras el Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn. Outre son pétrole, j’espérais y trouver une histoire et y retrouver le désert qui me manquait déjà tant. On s’aventure à la Source d’Al Ain, jusqu’au croissant formé par l’oasis de Liwa pour terminer au bord de la mer en espérant rejoindre la réserve insulaire de Bani Yas. Puis la caravane passe. On affronte de face les forts du passé qui refont surface avant de revenir regarder par en dessous le monumental Louvre sans oublier la grande mosquée du Sultan Sayed qui m’avait fait un clin d’oeil quelques mois auparavant, « reviens me voir ma jolie » m’avait-elle susurré. Je suppose qu’une prise de conscience patrimoniale et culturelles est en train d’opérer de la part de ces Bédouins devenus businessmen.

Départ immédiat pour le pays de l’or noir.

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+ A lire avant, pendant ou après le voyage :

43°C en moyenne courant Mai

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L’itinéraire a été le suivant : DUBAI* > AL AIN > LIWA > SIR BANI YAS > ABU DHABI > DUBAI

*article à venir

#1 ABU DHABI 

En soixante ans à peine, ce petit village de pêcheurs de perles est devenu une ville ultra-moderne, hérissée de gratte-ciels ; une sorte de New York des sables. Plus récemment, l’émirat s’est pris de passion pour la culture, la peinture et le futur en général. Résultat ? Des succursales du Louvre et du Guggenheim sont sorties du sable, tandis que grandit dans les terres une cité 100% écolo : Masdar.

☽ L’hôtellerie n’est pas donnée aux Emirats, j’avais emporté la tente mais la chaleur du mois de Mai ne nous a pas permis de la déplier une seule fois. C’est via l’application Hotel Tonight que j’ai réservé à moindre coût un hôtel de standing : Ramada Abu Dhabi Corniche.

► A faire : visiter le Louvre. Fantasme d’architecte, je rêvais de visiter la dernière œuvre de Jean Nouvel ; voilà qu’enfin je déambulais à travers ce qui est, à mes yeux, le plus beau musée du monde.

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◐ A voir : la Grande Mosquée du Sultan Zayed tôt le matin ou au coucher du soleil quand la lumière est la plus douce sur le marbre blanc.

 

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#2 AL AIN العين

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« La source »  est une oasis à la frontière du sultanat d’Oman. Avec ses allées ombragées et fraîches, son système d’irrigation – le falaj – vieux de 3 000 ans, et son marché aux chameaux – l’un des rares encore en activité. Cette oasis de palmiers dattiers a été reconnue par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture pour l’importance de son réservoir de ressources génétiques, de biodiversité et de patrimoine culturel. Il y a de nombreuses sources souterraines dans les environs, ce qui explique l’attraction pour l’établissement de populations. Les traces de son passé traditionnel restent, y compris les courses et la reproduction de dromadaires.

La zone, historiquement connue sous le nom d'oasis Buraimi, a été habitée de manière constante depuis plus de quatre mille ans, et Al-Aïn est considéré comme une part importante de l'héritage culturel du pays. C'est le lieu de naissance du sheikh Zayed ben Sultan Al Nahyane, le premier président des Émirats arabes unis.

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☽  Dormir au Ain Al Faida, membre de la chaine One to One hotel. Le nom ne me vendait pas de rêve quand je l’ai repéré sur booking.com mais belle surprise lorsque l’on s’est retrouvé devant cette architecture des années 80 et sa piscine couverte implantée sur une source d’eau chaude naturelle.

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► A faire : visiter les musées Al-Aïn National Museum au sein du fort Al Jahili, construit en 1891 pour défendre la ville et protéger les précieuses palmeraies, et le Al-Aïn Palace Museum. Le premier propose une exposition permanente des travaux de l’aventurier britannique Sir Wilfred Thesiger et de ses traversées du Rub Al Khali « Empty Quarter » (son fantôme rode partout autour de nos voyages) et le second nous dévoile la maison de feu le fondateur des E.A.U, Le Cheikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan. Une importante collection de documents relatifs à la familles royale y est exposée. Il est possible de visiter les chambres et les jardins privés autrefois occupés par le « Père de la Nation ».

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◐ A voir : le soleil se coucher du haut des 1 340 mètres de la montagne du Jebel Hafeet, dominant les environs.

ღ Ne pas manquer le marché aux bestiaux d’Al Ain, le plus grand des Emirats.

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# 2 LIWA واحة ليوا 

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Source : Google Earth

La majeure partie de l’émirat est recouverte de l’immense désert de sable nommé le Rub al Khali, « le Quart Vide ». Ce dernier comprend le désert de Liwa et l’oasis du même nom. Celle-ci s’étend sur 113km en arc de cercle et comporte de nombreuses forteresses qui jadis protégeaient ce site stratégique. Je crois que c’est à partir d’ici que j’ai pensé au potentiel des E.A.U. et que j’ai commencé à m’intéresser à ce que je vivais.

► A faire : parcourir la route des Forts d’après les bons conseils du Petit Futé à retrouver ci-après.

  • Fort Jabbanah. GPS : 23.062543, 54.071549.Au km 28, dans le secteur de Jarrah, une rangée de bouibouis sur la droite, juste avant d’y arriver empruntez une courte piste qui se glisse derrière pour atteindre cette belle forteresse à trois tours cylindriques surmontées de créneaux, à proximité d’une dune. Visible depuis le goudron. Entrée libre. A 36 km de Mezaira’a.
  • Fort Attab. GPS : 23.141189, 53.896512. Au km 54, soit 26 km plus avant en direction de Mezaira’a, une structure identique mais plus petite, sûrement plus ancienne. Certaines sources font remonter la construction au temps de Sheikh Mohamed Bin Shakhbout Bin Dhiab entre 1816 et 1818. Attab, que l’on appelle aussi Al Meel, est en retrait du goudron sur la droite, visible depuis la route. Vous allez l’apercevoir avant le panneau qui indique Mahdhar Attab. Tournez à droite en suivant le panneau Mahdhar Attab et garez-vous sur le parking. A 17,7 km de Mezaira’a.

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  • Fort Mezaira’a. GPS : 23.139048, 53.780449. Au km 1,2, décrochez du goudron principal sur la droite et rejoignez en quelques centaines de mètres le parking devant ce vaste fort surmonté des trois tours rituelles. En arrière-décor, la dune végétalisée au sommet de laquelle se trouve le palais présidentiel du secteur. Comme dans les bâtiments précédents, observez les portes en bois sculpté.

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  • Maison fortifiée Al Hamily. GPS : 23.126567, 53.754558. Au km 4,5, donc 3,3 km plus loin à partir du retour au goudron principal, arrêt sur le bas-côté de la route pour découvrir la seule demeure fortifiée encore debout dans l’oasis. Egalement appelé Dhafeer Fort, ce fortin compte deux étages à l’arrière d’une cour ceinte de murs crénelés. On peut entrer et grimper dans les étages, admirant au passage le travail de restauration qui reflète des plafonds soutenus par les stipes de dattier aux ouvertures ouvragées, le cadre de vie d’une famille fortunée.
  • Fort et Mosquée Qutuf. GPS : 23.110811, 53.730127. Au km 8,2, soit 3,7 km plus loin, une légère montée avant d’atteindre le panneau Mahdhar/Qutuf. Prenez le décrochement à droite sur la présélection de droite, une voie étroite qui descend puis se courbe vers la droite en direction des dunes. Tout au fond, le fort est là, modeste de taille avec son unique tour, à côté d’une petite mosquée enfouie dans les palmes. Des lieux qui virent passer, en mars 1948, l’explorateur britannique Wilfred Thesiger, affamé par trois jours sans vivres.

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 » Nous traversâmes les villages de Qutuf et de Dhaufir. On avait planté des palmiers le long des plaines de sel, au pied de hautes dunes aux versants abrupts et dans des dépressions au milieu des sables. Les plantations étaient entourées de barrières ; on en avait dressé d’autres au sommet des dunes pour essayer de contenir les mouvements des sables qui, en différents endroits, avaient partiellement enseveli les arbres. Ceux-ci étaient soigneusement espacés et, de toute évidence, bien entretenus. Il n’y avait pas d’autre cultures, probablement à cause de la pellicule de sel qui recouvrait le sol. On trouvait de l’eau à profusion entre deux et six mètres de profondeur. « 

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  • Fort Mariah Al Gharbiya. C’est le fort le plus difficile à trouver alors suivez bien les indications. GPS : 23.103694, 53.584068. Au km 22 soit 16,4 km plus avant, prenez à droite, toujours sur le goudron, en direction de Khanoor, continuez tout droit jusqu’au premier rond-point (environ 1,7 km), prenez la deuxième sortie, c’est à dire-à-gauche. Au deuxième rond-point continuez tout droit et à quelques centaines de mètres au panneau Al Mariah, prenez à gauche la route goudronnée. Vous apercevrez le fort en contrebas.

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  • Tour Al Hayla. GPS : 23.109984, 53.615328. Sans indications initiales, il nous a fallu une heure pour la trouver ! Depuis le fort Mariah, revenez sur vos pas au premier rond-point et prenez la route en face, passant devant des échoppes. Comptez 1000 mètres et tirez à gauche sur la piste dans la palmeraie. Au bout de 500 m, elle est à droite, cachée par la végétation. Al Haya est le témoignage modeste des besoins de défense du XIXe siècle, quand les cousins de Dubaï faisaient des rezzous (de gazwa, raid). Haute de 8 mètres, ses murs sont de sarouj, mélange local d’argile, de gypse et de sable. Au GPS, nous sommes là à 29,6 km du départ de Mezaira’a.

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  • Umm Hosn. GPS : 23.007625, 53.423917. Retour sur l’axe principal de l’oasis, 0 km au compteur. Au km 27,9 en direction de l’ouest, soit à 50,5 km de Mezaira’a, au rond-point prenez la première à droite sur la E15, juste après vous devriez apercevoir les ruines sur la droite. Notre dernière étape est la moins impressionnante puisqu’il s’agit d’un simple tas de pierres. Egalement appelé fort Arrada, nom de la localité proche, ce site vieux de plus de 200 ans fut le théâtre d’une attaque qatari en 1880, le dernier assaut massif connu à Liwa. Afin de protéger ce qui reste, après que les riverains ont pillé les pierres pour solidifier leurs maisons, une clôture vous tient à distance de ce qui fut un fortin à tour unique. Le patrimoine bâti le plus ancien de l’époque bédouine est devant vous. Accès à 400 m en 4×4 uniquement, en quittant le goudron à droite à travers la palmeraie, puis en traversant une cuvette de sable assez fluide.

◐ A voir : les dunes, les dunes et les dunes dont les reliefs et couleurs changent régulièrement tout au long de la journée et dont les altitudes peuvent atteindre 300m.

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✖ Déception devant ce qui est considéré par beaucoup comme la plus haute dune de sable au monde, Tel Moreeb. Elle fait plus de 300 mètres de haut et son inclinaison de 50 degrés en fait une destination de choix pour les mordus de sports automobiles. Du coup ils ont eu la brillante idée d’installer à ses pieds un circuit avec toutes les infrastructures possibles pour l’événement Moreeb Hill Climb qui fait partie du Festival international de Liwa. Il y a même un héliport pour les plus fortunés. Hum… j’en suis restée sans voix. Où était donc le charme du désert que j’avais effleuré de l’autre côté à Oman.

☽  Dormir au Liwa Hotel, au cœur de l’oasis du même nom, à mi-chemin entre les forts protecteurs et les dunes rouges environnantes.

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#3 SIR BANI YAS صير بني ياس

1280px-Sir_Bani_Yas_Island,_United_Arab_EmiratesAlors que nous devions nous rendre sur l’île de Sir Bani Yas, notre bateau a été annulé pour cause de tempête (de sable). Coincés à quai nous avons élu domicile pendant 24h dans l’un des 2 hôtels de Dhanat entre la fraicheur de la climatisation de notre chambre et les quelques zones d’ombre offertes par des palmiers ; je me souviens que la température avoisinait les 50°C ; je me souviens de ce souffle chaud qui brûlait ma peau ; je me souviens que même l’eau bleu lagon ne rafraichissait pas mon corps.

Je me souviens surtout que nous n’avons pu nous rendre sur l’île mais je vous explique tout de même ce qu’est Sir Bani Yas et pourquoi je voulais à tout prix y aller.

Parce que c’est la nature à l’état sauvage, des villas de luxe et des sites historiques*, l’une des îles incontournables des magnifiques îles désertiques d’Al Dhafra. L’île a été transformée en 1971 en réserve naturelle sous l’impulsion du cheikh Zayed ben Sultan Al Nahyane. De nombreux arbres y ont été plantés et l’île compte notamment l’une des plus importantes populations d’oryx d’Arabie après celle du sanctuaire de l’oryx arabe dans le Sultanat d’Oman (ça c’est une autre histoire que je vous raconterai bientôt ici).

* Les ruines d’un ancien monastère chrétien daté des années 600 y sont visibles. Il s’agirait du « plus ancien de l’ère pré-islamique dans la région du Golfe ».

L'une des plus larges réserves d'animaux sauvages, l'Arabian Wildlife Park a été nommé en 2014 "Première destination touristique durable au monde" aux World Travel Awards d'Anguila. Elle abrite plus de 10 000 animaux en liberté, recouvre plus de la moitié de l'île. Il y a de nombreux oryx d'Arabie, des gazelles et des girafes, ainsi que les toutes dernières arrivées, des hyènes et des guépards. Les visiteurs peuvent également participer à un safari en 4x4 à bord de l'un des véhicules du parc spécialement prévus à cet effet et conduit par un membre du personnel expérimenté.

⛴ Ferry tous les jours mais sans réservation à la réserve ou à l’un des 3 Anantara Hotels (Desert Islands Resort and Spa, Al Yamm Villas or Al Sahel Villas), il est quasi impossible de monter à bord. Aussi, il faut impérativement se présenter 15min avant le départ à la jetée. Plusieurs options à la journée existent si vous ne vous offrez pas une nuit sur l’île.

  • Option1 : 12h00 – Transfert en bateau de la jetée de Jebel Dhanna à l’île Sir Bani Yas / 13h – Déjeuner et ou loisirs / 15h – Promenade nature et faune jusqu’à 16h30 /  19h15 – Transfert de Desert Islands à la jetée / 20h – Transfert en bateau à Jebel Dhanna.
  • Option 2 : 12h00 – Transfert en bateau de la jetée de Jebel Dhanna à l’île Sir Bani Yas / 13h – Déjeuner et ou loisirs / 14h – Promenade nature et faune / 15h30 – Le guide vous déposera directement à la jetée après la promenade / 16h – Transfert en bateau à Jebel Dhanna
  • Option 3 – le vendredi uniquement  : 10h30 – Transfert en bateau de la jetée de Jebel Dhanna à l’île Sir Bani Yas / 11h30 – Déjeuner / 14h – Promenade nature et faune / 16h – Transfert en bateau à Jebel Dhanna.

☽  Dormir la veille du ferry au Dhanna Resort.

➜ Retrouvez le film « Abu Dhabi – Your Extraordinaire Story », belle promotion de l’OT.


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*Toutes les photos de moi ont été prises par Kares Le Roy.

ASH SHARQIYAH : Wahiba Sands & Sugar Dunes

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n.m : un désert est une zone de terre stérile et très peu propice à la vie, où de très faibles précipitations se produisent à de rares occasions, et où par conséquent les conditions de vie sont hostiles pour les plantes ainsi que pour la vie des animaux. Les déserts font partie des environnements extrêmes. Le manque de végétation expose la surface non protégée au processus de dénudation.

En emportant dans mon sac l’ouvrage de Wilfried Thesiger, je n’avais aucune idée que les mots que j’y lirai seraient ceux que je pourrai moi-même employer pour raconter ces quelques jours dans les déserts arabiques. Les « Sables » comme il ne cesse de le nommer tout au long de son ouvrage occupent les 2/3 du territoire sous différentes formes : du grain le plus fin aux roches les plus dures. 1 300 kilomètres sur 800 dans lesquels nous nous sommes aventurés, « au fur et à mesure qu’on s’éloigne des côtes vers l’intérieur, il change de couleur et de hauteur passant des plaines où prédominent le blanc, puis le jaune et le rouge, aux dunes qui peuvent atteindre les 300 m de hauteur (Source : Le Routard) ».polaroids3

ROUTE 34 : WAHIBA SANDS

3 jours et 2 nuits réservés au sein d’un campement. Pour nous y rendre, il fallait nous joindre à un convoi, impossible que d’y aller seuls. Système bien rodé, nous avions rendez-vous à 17h00 au garage situé près de la mosquée d’Al Wasil, nous et les autres touristes en quête d’aventure et de dépaysement ; les pneus des 10 véhicules ne fois dégonflés (technique bédouine pour éviter l’enlisement), nous sommes partis en file indienne, doucement, timidement, une petite appréhension vite dépassée par une grande excitation, à travers une piste dont nous ne connaissions pas la finalité. 30 minutes de bonheur jusqu’à la première dune, celle derrière laquelle se nichait le village bédouin et où notre retraite allait se dérouler.

36h sous un soleil de plomb, 40°C à l’ombre en plein mois de janvier (l’article a quelques temps de retard), 1 jour et 2 nuits au milieu du vide.

Dormir dans une hutte en « barasti », technique de feuilles de palmiers séchées qui enveloppent murs et toiture au sein du Nomadic Desert Camp, ce campement tenu par une famille bédouine depuis 1993 – Tarif : 70OMR/nuit (165€) ✔  – ✆ +968 99336273

► A faire : se rendre un peu plus loin que le camp en fin de journée quand la chaleur redevient supportable, gravir les hautes dunes, se ressourcer en observant le soleil se coucher tout en buvant un thé à la cardamome.

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Le désert rouge ne s’improvise pas, même avec le guide OFF ROAD posé sur le tableau de bord. Cette route 32 en vrai nous n’avons pas pu la traverser. Dès la sortie du village d’Al Qabil des villageois nous ont plus que déconseillés de tenter la voie des caravanes ; 2 véhicules minimum, de l’eau en abondance mais surtout, surtout un GPS. Autant nos jerricanes nous pouvions remplir mais ni compagnons ni système satelitaire nous n’avions. Curieux, nous avons poussé durant 20km quand face à une dune titanesque nous avons rebroussé chemin. Bel aperçu, maintenant cette route 32 nous fait fantasmer.

ROUTE 36 : SUGAR DUNES

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Comme je l’expliquais mon précédent post (voir ici), le guide OFF ROAD nous a mené dans des endroits que jamais nous n’aurions atteint sans les précieuses explications des « cartes superposées sur des images satellites ». Nos fâcheux départs tardifs, nous ont fait arriver de nuit aux abords du petit village de pêcheurs d’Al Khalouf. Pas âme qui vive. Personne pour nous renseigner. Pas de réseaux non plus. Il a fallu être têtue et maline. Mon iPhone dans une main, le guide sur les genoux, nous avons avancé à pas de loup « ok au rocher, il faut compter 3,4km… tu vois cette bifurcation au loin, prends à gauche… à présent 6km sur la plage, vas-y roule, roule, STOP! il faut rejoindre les dunes. où ça? là par exemple! peu importe il faut retrouver la piste… attends le GPS se déplace, parfait nous y sommes »

Cette nuit là, arrêtés au milieu de nulle part, au milieu de dunes seule certitude, l’océan en contrebas, on s’est dit qu’on ne ferait plus un pas. Prévenus par d’autres voyageurs d’une certaine humidité, nous avons préféré dormir dans notre véhicule. Le haillon ouvert en direction de la mer, bercés par les flots de l’eau nous nous sommes endormis sans trop de difficultés, celles rencontrées pour arriver jusqu’ici avaient eu raison de notre énergie.

Au lever du soleil, trop curieuse de savoir où j’avais donc passé la nuit, je suis sortie sans hésitation de mon duvet. Au bord de l’océan Indien, les dunes, très hautes, dessinent comme une barrière entre la plage et le désert. C’est subjuguant. En observant ce lieu paradisiaque j’ai cru à un rêve éveillé. Les dunes, très blanches, avec pour seul son celui du silence qui se brise par les flots des vagues et nous, seulement nous.

Je savais que nous n’allions pas passer qu’une seule nuit, j’étais déjà en repérage pour un meilleur spot, je n’avais que l’embarra du choix.

Nos 3 journées au creux de ces dunes de sucre ont été cadencés par le doux rythme de la survie : ramasser des branchages, allumer un feu, faire bouillir de l’eau pour nos thés et cafés, se poser pour déjeuner nos biscuits, bouquiner, hêler d’un salut amical les 3 ou 4 Toyota de pêcheurs qui roulaient sur la plage, se baigner aussi, méditer, observer la faune locale, s’enliser à quelques centaines de mètres de notre point de chute en ayant voulu explorer nos quartiers, vouloir s’en sortir tout seul, hêler aussi fort qu’on le pouvait le 2 seuls véhicules aperçus au loin, ne pas se faire entendre, creuser, creuser, creuser, tenter de redémarrer, ne pas y arriver, décider au bout de 2 heures 30 d’aller chercher de l’aide sur la plage à l’heure où les pêcheurs rentrent au village, quitter le véhicule bille en tête qu’Al Khalouf à 10km de là se joindrait surement à pied, trouver de l’aide au bout de 5min, rigoler, se réapprovisionner au village en voiture, rejoindre de nuit une fois n’est pas coutume notre camp, monter la tente, ramasser des branchages, allumer un feu, faire bouillir de l’eau pour nos pâtes, s’endormir paisiblement et vouloir tout, je dis bien tout, recommencer comme la veille.

☽ Planter sa tente au creux des dunes, face à la mer pour un doux réveil paradisiaque.

► A faire : le plein de vivres et d’eau au village d’Al Khaluf afin de n’avoir à y remettre les pieds qu’après 3 jours passés coupés du monde.

◐ A vivre :  s’embourber dans le sable 😉

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« La sable, au bas de l’autre versant, était compact, tantôt creusé de petites fossettes peu profonde, tantôt entaillé de larges rigoles sinueuses, la surface était sillonnée de rides minuscules » – Wilfrid Thesiger

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+++ PS : bonus video rouler sur la plage

Prochaine étape > les eaux turquoises du Wadi Bani Khalid…


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*Toutes les photos de moi ont été prises par Kares Le Roy.

IN (north) OMAN i am…

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Se laisser porter par la poésie du berceau des mille et une nuits. Une contrée préservée à l’extrémité de la péninsule Arabique.

Oh dear Oman… ce voyage que certain(e)s ont suivi en ce début 2017 sur Instagram, j’ai mis presque 6 mois pour le digérer et enfin ici vous le conter.

Oman, c’est ce sultanat méconnu situé à l’extrême orient de la péninsule arabique, trait d’union entre l’Inde et l’Afrique, qui voit sa population mélangée de pakistanais et de zanzibaris. De nombreuses facettes divise Oman en 2. Deux Oman(s), celle des omanais & celle des expatriés, celle des caravanes de dromadaires & celle des 4×4, celle des hôtels de luxe & celle du camping sauvage, celle du nord & celle du sud.

Le Nord dans cette 1ere série d’article, un jour le Sud viendra, 2nde série prétexte pour s’envoler de nouveau vers l’Orient. Focus sur Mascate qui signifie «point de chute», Ash Sharqiyah «l’est» et Ad Dakhiliyah «l’intérieur», en somme un voyage aux mille et un paysages.

✈ Gulf Air via Bahreïn : 380€ (7h45 de vol)

+ Louer OBLIGATOIREMENT un 4×4 (SUV) pour pratiquer sans crainte les routes proposées dans le guide ci-dessus, l’amour des grands espaces et l’envie de nuits sous les étoiles. 

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+ Se procurer ABSOLUMENT le guide OFF ROAD, la bible de tous nos trajets, sans lui jamais nous n’aurions atteint le paradis (blanc). Il comporte des itinéraires simples et des cartes « off road » détaillées superposées sur des images satellites (que je vous fournis dans les différents articles). Les points GPS y sont indiqués et l’application sur mon iPhone m’a amplement suffit, même en plein désert et de nuit j’ai été guidée comme une aveugle par son chien. 

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☽ Emporter NECESSAIREMENT une tente (la Black & Fresh Qechua de chez Décathlon, une révolution) pour bivouaquer quasiment partout dans le sultanat, les Omanais étant eux-même de grands fans du camping et l’hôtellerie étant très très chers (env. 150€/nuit un peu partout). Pas de structure de camping à proprement parlé mais bien équipés de bidons d’eau, de charbon et d’huile de coude, vous passerez les plus beaux moments seuls en pleine nature, c’est ce que j’étais venu chercher ici.

+ Télécharger le Guide de voyage du Sultanat ici en pdf, proposé par l’Office du Tourisme d’Oman, se procurer une carte routière (je me suis procurée la mienne à la librairie Voyageurs du Monde) et s’équiper d’un appareil photo (toutes les photos de ces articles ont été prises avec le Fuji-X100T exception faite de mes portraits shootés au Canon Mark-II).

Website / omantourisme.com

+ A lire avant, pendant ou après le voyage :

LET’S GET A VISA

Pas besoin de prévoir de passer par la case « Ambassade » avant le départ, le visa s’achète à l’aéroport pour 20 OMR (39 €) pour un séjour de 11 jours à un mois.


L’itinéraire a été le suivant : DJEBEL AKDAR > NIZWA > AL HAMRA > MISFAT AL ABRYEEN > WAHIBA SANDS > AL KHALUF > SOUR > WADI BANI KHALID > MASCATE

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Au travers de plusieurs articles je vous emmène avec moi dans les djebels que forme la chaîne de montagnes du nord du pays, dans les déserts des déserts qui occupent les deux tiers du territoire, dans les oueds qui irriguent les palmeraies et les terres, dans les ports de pêche qui bordent les mers.

Bienvenue au pays de Sinbad le Marin, héros des contes de mon enfance.

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LET’S GO

J’ai l’impression que chacun de mes (nos) périples débutent par une histoire d’aéroport : le rush, le stress, l’excitation du départ et le retard… à l’instar de la Jordanie (voir ici) il ne s’agissait pas de nous, nous nous habituons à cette ponctualité que le taxi nous impose, mais en quittant Paris, la neige en a surpris plus d’un. Nous étions le 30 décembre pour mémoire, soit une météo tout à fait de saison. Sauf pour ADP apparemment.

Nous avons embarqué à l’heure indiquée puis nous avons patienté, 1 heure, 2 heures, 3 heures avant de décoller. Forcément, n’ayant pas réservé un vol direct mais un avec escale à Bahrein nous avons raté notre correspondance et patienté de nouveau 1 heure, 2 heures, 3 heures avant de décoller de nouveau pour cette destination que je fantasmais tant.

C’est donc le 31 décembre à 4h05 du matin que nous avons foulé le tarmac. Visa obtenu et bagages sur nos dos, je me suis dépêchée de récupérer notre précieux sésame, celui qui allait nous ouvrir les routes les plus inimaginables du sultanat : notre Toyota Pajero. Nous avions 6 heures de retard je craignais de trouver une agence close. Ce qui ne fut pas le cas, 2 agents n’attendaient que nous pour fermer boutique et nous n’attendions que notre 4×4 pour rider Oman. Car oui sans 4×4, impossible de voir du pays, maintes routes sont interdites d’accès même lorsque l’asphalte est de qualité. Mais avant cela nous avions surtout besoin de dormir car le trajet que nous avions ce jour-là allait être l’apéritif de cette orgie touristique.

… ثلاثة، اثنان، واحد

#saymun fi alssayara

polaroids1#1 LES MONTAGNES AKHDAR

itwia_oman_akhdar8En haut de la la chaine de montagne Hajar, Djebel Akhdar se trouve autour du plateau de Sayq. Auparavant, l’atteindre prenait 6 heures, mais une route moderne a été construite permettant un accès plus facile aux villages et plantations. Caché au creux des « montagnes vertes », ce sont plutôt 50 nuances de roses qui ont maquillés les falaises du village abandonné dans lequel nous avons changé d’année.

De cet endroit j’avais pour unique consigne « d’arriver avant 18h00 sinon l’accès au village se fera de nuit et sera plus difficile« . Malheureusement notre trajet chaotique de Paris à Oman avait eu raison de notre énergie, nous avions pourtant gratté de nombreuses minutes de sommeil mais ce n’était qu’en début d’après-midi  que nous avions quitté notre hôtel aéroportuesque et ce n’est seulement à la tombée de la nuit que nous avons atteint le hameau, c’est de nuit que nous avons découvert notre chambrée et c’est au petit matin que nous pris conscience de ce lieu irréel déniché sur AirBnb.

☽  Dormir dans un village abandonné de ses habitants partis se loger sur l’autre versant, The Cliff Guesthouse  (voir ici) ou s’offrir une parenthèse luxueuse au non moins vertigineux Alila Hotel, « inspiré des forts anciens, les techniques traditionnelles de construction omanaise utilisant des pierres locales sont combinées avec une architecture contemporaine pour créer un environnement unique et relaxant, de la piscine aux suites spacieuses qui offrent une vue fascinante sur la falaise et les montagnes« .

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#2  LA COTE EST : SUR  صور  & RAS AL HADD رأس الحد

Contrastant avec ses régions voisines que sont les montagnes et le désert, la côte Est d’Oman offre des paysages totalement différents. Nous remontions du désert blanc (article à venir) par une nouvelle route, jumelle de l’ancienne caravanière. Je voyais défiler l’océan à ma droite, je voyais s’entremêler asphalte et sable blond à ma gauche, de temps à autre des villages de bédouins ponctuaient cette linéarité sans vie. Atmosphère particulière.

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Nous avons décidé de stopper notre trajet quelques kilomètres avant Sur. Ras Al Had et Ras Al Jinz, les soeurs siamoises, l’un est un village côtier considéré comme le point le plus oriental du sultanat et l’autre est un cap positionné à la conjonction du golfe d’Oman et de la mer d’Arabie (ou mer d’Oman). Les plages y sont, parait-il, magnifique mais notre halte n’ayant duré qu’une courte nuit, je n’ai pas eu le temps de m’en faire un avis. Pour autant la visite du fort agrémentée de celle des abords de la mosquée ont eu raison de ma sympathie pour cette bourgade.

☽  Dormir dans un des cottages du Ras Jinz Turtle Réserve, établissement fermé lors de mon passage j’avais donc opté pour un motel basique afin de prendre une bonne douche d’eau claire.

► A faire OU PAS : Expériences de voyages hors du commun ? L’observation des tortues sur la plage de Ras Al Jinz. Cependant attention à la saison. Si vous vous rendez compte que la période de pondaison ne correspond pas à votre calendrier, refusez d’être de la sortie. Les mauvais esprits vous présenterons des oeufs déjà éclos, des bébés tortues séparés de leur mère que l’on vous proposera de renvoyer vers la mer. Mauvaise idée… ils s’y perdront.

◐ A voir : le lever de soleil, le premier sur le monde arabe.

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Puis nous avons quitté Ras pour un autre port de pêche : Sur. Port d’importance majeure dans le commerce avec l’Est de l’Afrique jusqu’au début du XXème siècle. Les stigmates de cette période d’esclavagisme se lit sur les visages caramélisés des habitants. Zanzibar est omniprésente à Sur.

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A l’entrée de la baie, un phare cossu surplombe le plus grand port traditionnel du sultanat d’Oman. Je me suis promenée dans le vieux quartier d’Al Ayjah, le quartier wahhabite de Sur installé sur les rivages du Golfe et de la baie. Accessible par un pont en acier suspendu, qui rappelle le Golden Gate de San Francisco, depuis la terre ferme ce quartier se découvre aussi depuis la mer à pied quand la marée est basse ou en bateau à marée haute. On y observe les maisons des anciens commerçants formant comme une muraille autour de la lagune turquoise contrastant avec les façades d’un blanc éclatant.

☽  Dormir au Sur Hotel, un excellent rapport qualité/prix. Tarif : 13 OMR (30€)

🍴 Déjeuner au Sur Sea adossé à l’hôtel.

► A faire : naviguer sur la barque d’un pêcheur et voir la ville d’un autre point de vue.

◐ A voir : la fabrication de boutre ou dhow داو  , ces bateaux de pêche traditionnels, dans l’unique chantier naval d’Oman. Construit en bois et gréé d’un ou plusieurs mâts portant chacun une voile trapézoïdale, dite « voile arabe », à la pointe avant tronquée, est utilisé depuis plus de 1000 ans pour la pêche mais aussi pour le commerce ou même les trafics en tout genre (esclaves, or, drogues…) avec l’Afrique de l’Est, c’est dans cette ville portuaire que leur construction ancestrale perdure grâce aux savoir-faire d’artisan-menuisiers indiens venus tout droit du Kerala. Une barque moyenne demande 5 à 6 mois de travail et coûte entre 10 000 et 50 000 OMR.

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#3 LA CÔTE NORD : QURAYYAT & TIWI

itwia_oman_shab2Tiwi et Qurayyat sont en réalité l’avant-dernière étape de ce voyage avant Mascate. Malgré le peu de temps que nous y avons passé, ces deux ports méritent le détour.

Tiwi parce que l’entrée de son wadi est incroyable, chaque randonnée à travers les gorges commence par la traversée de la rivière en barque.

Qurayyat parce que le riche passé de cette ville se lit encore dans ses quartiers. J’ai lu que l’exportation maritime de chevaux l’avait hissée haut puis que l’occupation portugaise avait cassé son essor. La ville conserve une activité importante de pêche et de production de paniers.

☽  Dormir à l’abri du vent dans l’un des kiosques balnéaires construits par l’état pour y protéger les omanais durant leurs innombrables pic-nics.

► A faire : jouer une partie de « rwalis » sur la plage de Qurayyat.

◐ A voir : Bimmah Sinkhole, une piscine naturelle d’un diamètre de 40 m avec une profondeur entre 20 à 30 m. La descente dans le trou se fait soit en y sautant soit par un magnifique escalier en béton, je vous laisse deviner l’option choisie.

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Un avant-goût vous disais-je. Nizwa, Al Hamra, Misfah, Al Wasil, Al Khalouf, Wadi Bani Khalid et Mascate n’attendent que d’être découverts. On continue?

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➜ Retrouvez mon interview dans les carnets de voyage du magazine Le Parisien.

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*Toutes les photos de moi ont été prises par Kares Le Roy.

HOTEL AIRE de BARDENAS

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Adresse / Carretera de Ejea, km. 1,5 | 31500 Tudela | Navarra | Espagne

Nous avons beau voyager en van depuis quelques années, appréciant la liberté de nos déplacements, de nous établir là où bon nous sommes et même de ne pas nous doucher plusieurs jours d’affilés, il est d’usage de s’offrir une parenthèse luxueuse à chacun de nos trips (pas que pour se laver!). L’Abbasi Hotel en Iran, l’écolodge Feynan en Jordanie, l’Agapa en Bretagne pour ne citer qu’eux et publiés ici sur le blog. Au départ nous nous promettons d’y passer seulement 1 nuit mais au final nous cédons mutuellement à la tentation d’y rester de plusieurs jours.

Notre road trip sur la côte ouest de la France (voir parcours ici) cet été nous a conduit si près de la frontière franco-espagnole, que parcourir 200km de plus ne relevait plus de l’impossible. Un défi de temps certes, mais tellement accessible.  Mes sourires auront permis une négociation facile auprès de mon conducteur préféré, et la proximité calendaire de notre anniversaire aura permis de clôturer le deal.

C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés 3 jours et 2 nuits durant au non moins célèbre hôtel AIRE de BARDENAS là où j’imaginais depuis des années me prélasser sous la brise des éoliennes avoisinantes.

Deux nuits, deux expériences.

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# CUBE

Nuit 1. J’avais rêvé bouquiner à l’intérieur de l’alcôve vitrée, de me baigner dans cette baignoire extérieure, de me réveiller dans ce cube de bois et d’acier.

Quand j’ai poussé la porte d’entrée, j’ai découvert non sans surprise l’intérieur idéal, le mobilier repéré dans un IDEAT ou autre magazine de déco. La salle de bain séparée du reste de la pièce par de simples draps blancs qui virevoltaient au gré de la brise. Mais le must se trouvait dans le patio, une baignoire en fonte dans laquelle j’ai immédiatement fait couler une eau fraiche et qui donna le top départ de 24h de farniente.

✔ à partir de 210€(+10% taxe)/nuit sans petit déjeuner (comptez 18€/pax)

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# LUNAR BASE

Nuit 2. Face au désert, une bulle transparente, les étoiles et la lune au travers.

Tel des astronautes, il faut pénétrer une zone sous haute sécurité. Une clé que nous n’avions pas la veille nous permet d’ouvrir la barrière qui sépare le complexe originel de cette base lunaire comme ils aiment l’appeler.

Pour entrer dans notre « espace », un SAS. Nous veillons à bien refermer le premier zip pour ouvrir la seconde fermeture éclaire et ainsi éviter que notre bulle ne se dégonfle. Une fois à l’intérieur, c’est la chaleur qui nous étouffe. Il est 14h et la clim’ ne se mettra en marche qu’à 20h (nota : l’énorme consommation énergétique du système de ventilation, ne permet pas d’y ajouter la clim à des heures où nous n’avons pas à y être, le reste du complexe offre tant de zone de relaxation… et puis vu la chaleur la piscine demeure le meilleur endroit où passer la journée).

Nous découvrons le lieu. Si intime malgré sa totale transparence. Personne ne peut nous voir de l’extérieur, chaque parcelle est savamment délimitée par des caissons de bois de palette et une corde nous rappelle l’interdiction d’en franchir le seuil sous peine de nuire à l’intimité d’autrui ; nous les premiers ne souhaitions pas être espionnés.

✔ 189€ (+10% taxe)/nuit sans petit déjeuner (comptez 18€/pax)

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Après cette brève présentation par les mots, je vous emmène au travers de ce reportage photo, dans l’enceinte d’un lieu dont les pages des quelques 350 publications des magazines du monde entier ont souvent dû être cornées.

🍴Diner à l’hôtel dont le menu est un bon rapport qualité/prix.

► A faire : louer un VTT pour aller explorer tous les recoins du désert de Las Bardenas Reales.

◐ A voir : le cycle du Soleil et de la Lune en d’autre terme, se lever extrêmement tôt et se coucher le plus tard possible.

Al visitar aquí…

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Agradecemos al hotel AIRE de BARDENAS por su hospitalidad y los dos experimentos que se nos permite vivir .

#MUCHAS GRACIAS

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IN LAS BARDENAS REALES DE NAVARRA i am…

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n.m. : Le terme Bardenas serait un dérivé du mot aragonais pardinas qui désigne les pâturages des plaines de l’Ebre. Le terme Reales rappelle que cette propriété fut une propriété royale de Navarre.

Digne d’un décor de western, ce désert à peine repérable sur Google Earth malgré ses 42ha, ressemble en beaucoup de points aux grandes étendues arides de l’Ouest américain. C’est pourtant bien plus près que celles-la que je me trouvais, après la France, la Navarre d’Espagne et son désert de Bardenas Reales.

3 jours et 2 nuits à se la jouer comme Calamity Jane et Sergio Leone, un remake qu’on aurait pu nommer « la Rousse du Far North ». Les couleurs chaudes et romantiques des couchers de soleil sur La Blanca nous ont permis de réaliser de sublimes tableaux photographiques et de vivre à notre tour, une épopée fantastique.

☽ Dormir à l’incroyable hôtel Aire de Bardenas (fruit d’un post à venir).

Un, dos, tres, es aquí donde ca sucede…

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