CHAME + CHAKCHAK

itwia_iran_chame1 itwia_iran_chame3itwia_iran_charline11

J’en ai appris des choses en Iran. Une de ces nouvelles connaissances est la découverte de la religion zoroastrienne, prédominante sur le plateau iranien avant la conquête arabo-musulmane. Cette religion en voie d’extinction, célèbre le feu comme représentation de Dieu. Toujours prêché, ce culte est pourtant en train de disparaitre.

Une petite communauté zoroastrienne est toutefois encore présente à Yazd et ses alentours. Aux alentours on pourra découvrir des tours du Silence, ces lieux de rites funéraires (les corps des morts -étant reconnu impure pour les zorastres- étaient laissés au sommet de ces structures hautes et circulaires pour y être dévorés par les oiseaux de proie. Les os restants étaient alors regroupés dans un ossuaire central). Aujourd’hui plus pratiqué, il ne nous reste que les vestiges comme mémoire architecturale.

itwia_iran_chame2

Le temple du feu des Zoroastriens à Yazd (Ateshkadeh) ouvert à partir de 16h l’après-midi. Il contient un feu traditionnel qui a été maintenu allumé par des prêtres zoroastriens sans interruption pendant plus de mille cent années.

Le plus marquant à Yazd sera la visite hors des sentiers battus de 2 villages zoroastriens.

> A voir :  Chame et ses « tours de silence » tel un village d’irréductible à la sortie de Yazd

> A faire : Rouler une quarantaine de kilomètre sur une piste rocailleuse, entourée de montagnes rouges, nous avons découvert ChakChak, accroché à flanc de montagne, siège du pèlerinage de milliers de fidèles.

itwia_iran_chakchak11itwia_iran_chakchak10itwia_iran_chakchak8 itwia_iran_chakchak7 itwia_iran_chakchak9

itwia_iran_chakchak6itwia_iran_chakchak5

ZEIN-O-DIN

itwia_iran_zeinodin10

Adresse / quelque part sur la route de Kerman, 60km après Yazd

Prix / 60€

A 60 kilomètres de Yazd, sur la route de Kerman, un caravansérail du XVI e siècle transformé en auberge : Zein-o-Din. Il est l’un des 999 auberges construites durant le règne de Abbas Ier afin de fournir des installations aux voyageurs. Un caravansérail circulaire âgé de 500 ans. 2 seulement existe en Iran. Rénové par un architecte d’intérieur, ce lieu est une oasis sur le bas côté d’une route aride.

Je l’avais découvert dans l’émission « Envoyé Spécial  courant juillet. Aucune indication n’était donné sur le site de l’émission pourtant j’avais réussi à lui trouver un nom et une position. En tentant de réserver par téléphone, j’ai appris que cela serait impossible d’y dormir. Enfin c’est ce que j’avais cru comprendre, mon interlocutrice s’exprimant dans un anglais difficile. Voulant coûte que coûte y dormir nous avons fait le trajet de nuit, en nous guidant au hasard de la géolocalisation, en gardant en tête que nous dormirions dans le van pour découvrir le lieu au petit matin.

In extremis nous avons trouvé l’entrée de la piste. Quelques centaines de mètres plus loin, devant nous, s’élevait le caravansérail.

Quand nous sommes arrivés dans cette nuit noire, quelle a été ma surprise de découvrir que l’auberge n’était pas complète… mais en travaux. Malgré le travail nocturne des ouvriers nous y avons été accueillis comme des rois et l’hôte du lieux nous a offert le gîte.

WAOUH! J’ai passé la gigantesque porte en bois. WAOUH! WAOUH! WAOUH! Voici ce qui est sorti de ma voix. Le même son le lendemain matin lorsque j’en ai fais le tour en plein jour.

Des chambres privées donnant sur la cour et 2 dortoirs distincts situé dans l’épaisseur de la muraille, à l’intérieur desquels l’intimité est de mise grâce à d’ingénieuses petites cabanes/tentes drapées et surélevées. L’esthétisme se mêlant au bon goût, un 20/20 pour cette réhabilitation.

itwia_iran_charline8itwia_iran_zeinodin4itwia_iran_zeinodin1itwia_iran_zeinodin2itwia_iran_charline7itwia_iran_zeinodin3 itwia_iran_zeinodin7
itwia_iran_zeinodin15itwia_iran_zeinodin20itwia_iran_zeinodin14 itwia_iran_zeinodin17itwia_iran_zeinodin6 itwia_iran_zeinodin12itwia_iran_zeinodin16itwia_iran_zeinodin11

Zein-O-din c’est mon coup de coeur hôtelier ❤

 

* Toutes les photos de moi ont été prises par ©Kares Le Roy

YAZD یزد

* Patrimoine mondial de l’UNESCO ♥

itwia_iran_yazd23

Pour la première fois depuis le début de ce voyage nous sommes arrivés de jour dans cette nouvelle ville. Yazd, la ville à l’architecture désertique qui se fond dans son paysage environnant. Yazd, la ville aux réseaux souterrains d’approvisionnement en eau vieux de 4000 ans.

Selon l’UNESCO, il s’agirait de l’une des plus anciennes villes du monde. Yazd était connue 3000 ans avant J.-C. sous le nom de « Yasatis » ou « Issatis ». Yazd est connue comme une ville sassante, la ville des zoroastriens et des caravansérails. Réputée pour sa soie, cette ancienne ville caravanière a fondé jusqu’au XVIIe siècle sa prospérité sur son commerce.

Ce fût une étape importante pour nous, pour Kares (mon partenaire de vie, jamais cité ici?). Ici 3 ans 1/2 auparavant il y avait passé 3 semaines, s’y était fait des amis. Deux d’entre eux toujours là. L’un des deux nous aura trimballés à travers les ruelles de la vieille ville. En long en large et en travers : d’un musée de l’eau à un temple du feu, de la prison d’Alexandre (le Grand) à la maison Dolat Abad dont les jardins sont classés au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO, peu de mosquée, uniquement celle du vendredi (Masjed-e Jameh) vieille de + de 1000 ans et pas de bazar (un trop plein?). La frénésie d’achats de tapis s’étant dissipée.

> A faire : monter sur un toit et depuis celui-ci admirer le coucher de soleil à l’heure de l’appel à la prière du soir. Entre le dessin de la skyline yazdienne, faite de minarets, coupoles et « tours du vent » et ce moment solennel, je vous garantie une émotion très forte.

> Dormir au Silk Road Hotel à deux pas de la moquée du vendredi.

> Goûter au Paloude, ce bol rafraîchissant à mi chemin entre bol de riz et glace à l’eau de rose. Il s’agit en fait de farine bouillie puis plongée dans de l’eau glacée aromatisée à l’eau de rose. L’eau de rose, la confiture de rose et les roses d’une manière générale sont typiquement propre à l’Iran. Les pistaches aussi.

Différente Iran. Désertique Iran. Mystique Iran.

itwia_iran_yazd17itwia_iran_yazd31itwia_iran_yazd16itwia_iran_yazd27itwia_iran_yazd32

itwia_iran_yazd26itwia_iran_yazd4itwia_iran_yazd24itwia_iran_yazd2itwia_iran_yazd25itwia_iran_yazd1 itwia_iran_yazd3itwia_iran_yazd30itwia_iran_yazd29itwia_iran_yazd12itwia_iran_yazd11itwia_iran_yazd21itwia_iran_yazd22 itwia_iran_yazd6itwia_iran_yazd15itwia_iran_yazd14 itwia_iran_yazd7itwia_iran_yazd13itwia_iran_yazd10 itwia_iran_yazd9itwia_iran_yazd20 itwia_iran_yazd18 itwia_iran_yazd19

Instagram_Hashtag_Iran

KHALOOMIRZA @ Aqda

itwia_iran_khaloo6

Tel / +98 913 114 5159

Tarif / 880000 IRL (22€)

Website / khaloomirzahotel.com

Annoncer votre départ pour l’Iran, et vous découvrirez avoir un moins 1 iranien dans votre entourage. C’est grâce à l’une de mes vieilles connaissances que nous avons fait une escale aux alentours de minuit sur notre route en direction de Yazd? C’est dans le village en ruine d’Aqda que trône un hôtel vieux de 400 ans en pleine rénovation : Khaloomirza.

Nous y avons trouvé le repos dans une jolie chambre, à dormir à même le sol sur de jolis tapis.

Nous avons visité le village avec le Community Manager de la bourgade (improbable! le jeune gère les réseaux sociaux tel que le FB Khaloomirza), village en plein réhabilitation.

Nous y avons déjeuné un Gorbeh Sabzi home made assis sur un banc couvert de tapis. Et puis nous sommes partis.

itwia_iran_khaloo3

itwia_iran_khaloo4itwia_iran_khaloo5itwia_iran_khaloo12itwia_iran_khaloo10itwia_iran_khaloo1

itwia_iran_khaloo7itwia_iran_khaloo2 itwia_iran_khaloo8

itwia_iran_khaloo9itwia_iran_charline13 itwia_iran_khaloo11

itwia_iran_khaloo18itwia_iran_khaloo21 itwia_iran_khaloo20itwia_iran_charline5itwia_iran_khaloo19 itwia_iran_khaloo22

* Toutes les photos de moi ont été prises par ©Kares Le Roy

Instagram_Hashtag_Iran

ABBASI HOTEL @ Isfahan

Mādarschāh Kārwānsarā (caravansérail de la reine-mère), l’hôtel Abbasi a été construit au XVIIe siècle par le sultan Hossein pour servir de caravansérail, de madras et de bazar. Restauré en 1957, il est devenu l’hôtel de luxe d’aujourd’hui.

C’est dans son jardin persan qu’accourent toutes les Esfanaises à l’heure du thé pour papoter avec leurs amies. Le jardin se colore de foulards. C’est une scène de vie iranienne incroyable à observer. Sans rien n’y comprendre, je me suis surprise à rire en même temps que mes voisines.

Adresse / Amadegah St. | Chaharbagh-e-Abbasi Avenue | Esfahan | Iran

Tarif / 4 000 000 IRL soi environ 100€

Website / abbasihotel.ir

itwia_iran_esfahan_abassi7

itwia_iran_esfahan_abassi4itwia_iran_esfahan_abassi6

itwia_iran_esfahan_abassi2itwia_iran_esfahan_abassi1 itwia_iran_esfahan_abassi5 itwia_iran_esfahan_abassi3

* Vidéo ©Kares Le Roy

ISFAHAN اصفهان

itwia_iran_esfahan19

* Patrimoine mondial de l’UNESCO 

Isfahan pouvait se résumer à ces 3 mots : mosquée, bazar, Abbasi. Je comptais lui consacrer un post pour entier tellement il y a à voir, à en dire, à montrer. Ville magique.

Pourtant l’arrivée dans la « moitié du monde » n’avait rien de féérique. Arrivés un soir tard, dans un stress routier digne des villes indiennes, nous nous sommes posé dans un hôtel pourtant « Top Choice » du Lonely Planet, sans charme. Petite déception de ce Totia Hotel mais le prix et la propreté étaient plus que raisonnable.

Un constat que je me suis fait dès mon entrée dans le hall de l’hôtel est que je venais de franchir un cran supplémentaire dans l’importance de la religion et forcément dans ma façon de me vêtir. Manches plus longues, foulard plus couvrant, pantalons plus larges. Les regards des femmes (en tchador) me l’avaient bien fait comprendre.

La religion toujours en ce vendredi. Lorsque nous sommes arrivés sur Naqsh-e Jahan Square (qui signifie « représentation du monde ») j’ai été subjuguée par la beauté de cette gigantesque place rectangulaire datant de 1602, bordée d’arcades et de portails grandioses, de 2 mosquées, de l’entrée du Bazaar-e Bozorg et d’1 palais. L’appel à la prière qui résonne dans les hauts parleurs de Masjed-e Imam a rendu l’atmosphère encore plus mystique. Cet appel n’est pas un prêche mais une chanson. Il allait durer 3 heures.

 

itwia_iran_esfahan18itwia_iran_esfahan23itwia_iran_esfahan22

Ne pouvant pas y entrer ce jour-là (anniversaire de la mort d’un Imam et donc accès autorisé seulement aux fidèles) nous avons quadrillés le Bazaar toute la journée, déjeunés au Bastani, errés à l’ombre des arcades, avant de finir à l’heure du thé dans ce qui fut le caravansérail du Shah Abbas 1er, aujourd’hui un hôtel de luxe : Abbasi. C’est confortablement assise dans ce sublime jardin que j’ai pu observer les rencontres des Esfanaises, aux foulards tous plus colorés les uns que les autres, un concours de coquetterie et de piaillement  C’était amusant de les écouter caqueter telles des poules, je ne comprenais rien mais je devinais les choses drôles, les blagues ou les ragots dans leurs rires déployés. Il devait s’en dire des bêtises (sur les hommes?) et j’avais l’impression de partager.

Le lendemain enfin nous avons visité la grande Mosquée de l’Imam (qui s’appelait Masjed-e Shāh avant 1979), elle n’avait pas quitté mon esprit depuis la veille. Ce géant portail bleu, couvert de faïences, que j’ai passé le regard vers le haut pour n’en rater aucune, pour pénétrer dans l’enceinte et là imaginer les milliers de fidèles qui y priaient la veille. L’endroit est subjuguant, je ne savais pas où regarder, je ne voulais pas en perdre une miette. Sous la coupole de l’Iwan Nord (porte) même sensation. Une sorte de vertige. Il fût bon de laisser s’arrêter le temps. J’avais du mal à quitter ce lieu saint. Athée, les lieux de culte me procure toujours cette plénitude. Allez savoir? Les architectes y auraient-ils saupoudré un soupçon de bien-être dans les ciments? Puis une autre mosquée : celle du vendredi. Plus vieille mosquée d’Iran, mais surtout un lieu sacré siège de 3 religions: un temple zoroastrien, une synagogue puis la mosquée telle qu’elle est aujourd’hui.

Il restait Masjed-e Sadr ou la mosquée du Sheihk Lotfollah pour finir. Trônant sur la place, celle que l’on aurait du visiter en premier s’est retrouvé relégué au dernier plan. Le meilleur pour la fin? C’est qu’elle est surprenante : pas de cour, un long couloir sombre, un dôme, pas de minarets. Mosquée privée à l’architecture simplifiée. On y resté des heures. Aussi petite soit-elle, c’est comme des gamins que nous avons joué avec les rayons du soleil qui s’y faufilaient, attendant que les spectres de lumière disparaissent… ou réapparaissent.

itwia_iran_esfahan50itwia_iran_esfahan21itwia_iran_esfahan20 itwia_iran_esfahan45itwia_iran_esfahan15itwia_iran_esfahan26

itwia_iran_esfahan12 itwia_iran_esfahan2itwia_iran_esfahan25itwia_iran_esfahan14itwia_iran_esfahan5 itwia_iran_esfahan3itwia_iran_esfahan6itwia_iran_esfahan52 itwia_iran_esfahan9itwia_iran_esfahan49itwia_iran_esfahan8itwia_iran_esfahan1itwia_iran_esfahan51 itwia_iran_esfahan16itwia_iran_esfahan27 itwia_iran_esfahan7itwia_iran_esfahan54itwia_iran_esfahan28

Pour parfaire notre séjour esfahanais, c’est à l’hôtel Abbasi que nous avons élu un nouveau domicile et changé notre planning. Oui nous avons craqué non par un trop plein de minaret (rapport à notre routine mosquée/bazar/mosquée) mais pour un embourgeoisement. Abbasi est devenu notre havre de paix durant 2 nuits et 2 jours ; havre que nous n’avons peu quitter.

A Esfahan, il n’y a pas que des mosquées ou des bazars. Il y a aussi beaucoup d’espaces verts. Il y a le parc Bagh-e Shahid Rajai dans lequel les gens y picniquent (cette parenthèse mériterait un post entier sur ces champions du monde de repas en plein air), y font la sieste (moi aussi!) et qui abrite le sublime Palais Hasht Behesht et ses colonnes en bois. Il y a les promenades de part et d’autre de la rivière (sans eau) Zayandeh, sa succession de ponts qui l’enjambent. Il y a aussi le quartier Arménien, fief des orthodoxes iraniens.

itwia_iran_esfahan40 itwia_iran_esfahan41 itwia_iran_esfahan42 itwia_iran_esfahan43

Cette ville est riche. Riche d’histoire, riche de patrimoine, riche de gentillesse.

> Dormir à l’hôtel de luxe Abbasi qui se trouve être un ancien caravansérail du Shah Abbas Ier. Le calme de son jardin en pleine journée en comparaison avec les piaillements des Esfanaises à l’heure du thé vaut le détour.

> Goûter les Dolmehs et le Beryani du Naghsh-e Jahan Traditional Banquet Hall, assis sur les « takhts ».

itwia_iran_esfahan10itwia_iran_esfahan48 itwia_iran_esfahan11

> A faire : longer les quais de la Zayandeh River au coucher du soleil et flâner sur chacun des ponts datant tous du XVIe siècle. Esfahan en compte 9 mais 3 sont inratables : Pol-e Si-O-seh le pont aux 33 arches, Pol-e Khaju et  Pol-e Chubi.

itwia_iran_esfahan29 itwia_iran_esfahan30itwia_iran_esfahan35itwia_iran_esfahan44 itwia_iran_esfahan31itwia_iran_esfahan36 itwia_iran_esfahan38

Instagram_Hashtag_Iran

ABYANEH ابيانه

itwia_iran_abyaneh11

84km séparent le village désertique de celui montagneux qu’est Abyaneh. Ce petit hameau rouge perché dans une vallée de la même couleur.

Cette couleur? Liée à la richesse du sol en oxyde ferreux.  Les maisons sont construites en briques de terre séchées, assemblées par un mortier d’eau, de paille, et de terre (pisé) et se fondent dans le paysage.

Il est certainement l’un des plus vieux villages d’Iran. Une forteresse Sassanides le surplombe et prouve l’ancienneté de celui-ci.

Il a l’autre particularité d’être très fleuris. Peu par la flore indigène, mais par une nature plus subtile : celle des foulards multicolores que portent ses habitantes, all the same, all « made in Japan ».

Nous avons passé 2 jours et 2 nuits dans cette bourgade montagneuse, entre balades matinales sur les monts qui nous font face, à suivre les troupeaux de chèvres et de moutons qui paissaient sur les collines, et promenades plus tardives au village agrémentées de papotages avec les femmes qui peuplent le hameau. Repos au vert… enfin au rouge.

> Dormir et manger et re-dormir et re-manger au Viuna Hotel pour profiter des terrasses surplombant le village et la vallée, de jour comme de nuit.

> A faire : un trek de l’autre côté des montagnes pour partir à la recherche de la « mosquée près de la cascade » originellement temple du feu des Zoroastriens (religion pré-islamique en Perse).

itwia_iran_abyaneh12itwia_iran_abyaneh9

itwia_iran_abyaneh15 itwia_iran_abyaneh17itwia_iran_charline4itwia_iran_abyaneh7itwia_iran_abyaneh10itwia_iran_abyaneh13itwia_iran_abyaneh1itwia_iran_abyaneh19itwia_iran_abyaneh16itwia_iran_abyaneh2itwia_iran_abyaneh4itwia_iran_abyaneh5itwia_iran_abyaneh3itwia_iran_charline12itwia_iran_abyaneh§

* Toutes les photos de moi ont été prises par ©Kares Le Roy

NAMAK LAKE

itwia_iran_namak17

Nous avons quitté la ville de Kashan en fin de journée pour nous rendre au parc national Dasht-e-Kavir, ce grand désert de 800km de long sur 320km de large au coeur de l’Iran afin l’atteindre au coucher du soleil. Quelle joie de découvrir après 40km de sentier le caravansérail de Marenjan ainsi que le lac salé auquel il est accolé : Namak Lake.

34°18' Nord 51°31' Est - Situé à environ 100 km à l'est de la ville de Qom à une altitude de 790 m au-dessus du niveau de la mer. Le lac a une surface d'environ 1 800 km² mais la majeure partie de celui-ci est à sec. L'eau ne couvre qu'une surface de 1 km² et la profondeur ne varie qu'entre 45 cm et 1 m.

J’y ai bivouaqué, l’avantage de se déplacer avec notre van aménagé. Mais il est possible de dormir selon les saisons soit à l’intérieur du caravansérail soit à la belle étoile. Peut-être que j’aurai dû opter pour cette option? L’isolement, la chaleur et toutes fenêtres ouvertes, m’ont quelque peu fait sursauter jusqu’à l’aube. Crap! Une fois la nuit se dissipant, j’ai vécu un joli moment, avec pour seules camarades, une chamelle et son petit venus s’abreuver près du camp, une lueur rose séparant le ciel de la terre éclairait cette scène. Magique et réparateur.

Et cela ne faisait que commencer. Surprenants paysages que ceux du Namak Lake (Namak signifie salé). Sur la piste nous avons roulé à l’aveugle, de gigantesques dunes de sable nous ont permis de nous repérer. Une fourche. Suivant notre instinct nous avons suivis la voie de gauche. Et là nous avons roulé sur le lac : des auréoles de sel qui se rétrécissaient au fur et à mesure que nous avancions sur/dans ce lac asséché en contradiction avec les blocs de sel qui eux, grossissaient. Et toute cette nature rien que pour nous dans un rayon d’au moins 100km!

> Dormir à la belle étoile au pied du caravansérail de Marenjan.

> A faire : emprunter la piste à gauche en sortant du caravansérail et rouler jusqu’aux gigantesques dunes de sables. Au bout d’un moment vous percevrez les traces de différents 4×4 dessinant une fourche. Il sera alors temps de bifurquer vers la gauche et de rouler SUR le lac salé aujourd’hui asséché.

> A voir : les dunes de sable digne du Sahara qu’il faudra gravir pour observer depuis leurs sommets le paysage lunaire du Namak Lake d’un côté et l’infini sableux de l’autre.

itwia_iran_namak15itwia_iran_namak16

itwia_iran_namak13itwia_iran_namak14itwia_iran_namak11

itwia_iran_namak10

itwia_iran_namak8

itwia_iran_namak6itwia_iran_namak9

itwia_iran_namak7

itwia_iran_namak1 itwia_iran_namak2itwia_iran_namak4 itwia_iran_namak3 itwia_iran_namak5 itwia_iran_namak12

* Toutes les photos de moi ont été prises par ©Kares Le Roy

Instagram_Hashtag_Iran

NOGHLI HOUSE (by side) @ Kashan

itwia_iran_kashan_noghli4

Comme raconté dans le post précédent (ici), nous sommes arrivés très tard dans la ville de Kashan. J’avais dégoté dans le LP, un des hôtels les plus bons marchés : Noghli Traditional House.

Malheureusement, cette maison était complète mais l’hôte Mr Rezvanian était plein de ressources. Les 2 êtres affamés que nous étions se sont premièrement vus offrir le couvert. Pendant que l’on nous préparait un repas sur le pouce (23h00 c’est plus vraiment l’heure de diner), il nous a alors emmené quelques ruelles plus loin derrière Masjed-e Agha Bozorg, dans sa seconde maison, Noghli House « by side » comme je l’appelle. Les 2 êtres fatigués que nous étions se sont alors vu offrir le gîte. A l’instar de sa voisine, les chambres telles des petits box, sont disposées autour d’une cour. Ambiance feutrée à l’intérieur. Propreté et intimité de rigueur dans la suite dont nous avons hérité.

En clair la cadette n’avait rien à envier à son ainée.

Adresse / Kashan | Iran

Tarif / 1 000 000 IRL soi environ 28€

Website / noghlihouse.com

itwia_iran_kashan_noghli5itwia_iran_kashan_noghli8itwia_iran_kashan_noghli1 itwia_iran_kashan_noghli6 itwia_iran_kashan_noghli7itwia_iran_kashan_noghli10 itwia_iran_kashan_noghli3

itwia_iran_kashan_noghli2

Instagram_Hashtag_Iran