Dans le Sinaï, des tombes tour (monument funéraire) parsèment le désert. On leur a donné un nom d’origine locale , les « nawamis ».
Les travaux d’O. Bar-Yosef, dans les années 1990, ont mis au jour plusieurs nécropoles autour du Jebel St. Catherine et du Jebel Gunna. Au Yémen, en Oman et dans les Emirats Arabes, les nécropoles de tombes tours sont très répandues ; elles font l’objet de plusieurs études de terrain depuis une quinzaine d’années. Les tombes tours du Harra syro-jordanien sont isolées ou en petits groupes n’excédant pas la dizaine. Dans le Sinaï, les regroupements sont plus importants et comptent de 200 à 300 monuments.
Les tombes tours sont des monuments facilement repérables dans les paysages désertiques et semi-désertiques : elles sont bien conservées en hauteur (de 1 à 2 m) et ont un diamètre allant de 3 à 12 m. Les tombes sont construites à l’aide de dalles plates posées horizontalement (60 à 80 cm de long, 30 à 40 cm de large et 15 à 20 cm à peine d’épaisseur). Elles sont formées pour la majeure partie de deux murs : un mur extérieur et un mur intérieur.
#EPILOGUE
Cette découverte architecturale et ancestrale clôtura notre méharée avec encore de nouvelles légendes historiques en tête.