Je crois que c’est lui que j’étais venu chercher, lui ce désert, sa chaleur, ses couleurs, ses dunes de sable et ses monolithes rocheux. Oui c’est bien ce paysage que je voulais de nouveau appréhender. Je le dis régulièrement, presque à chaque introduction d’article sur le sujet, mais j’ai ce « truc » avec les déserts, qu’ils soient de sable ou de pierre. Dans cette immensité où l’on se sent tout petit, je suis apaisée, sereine et vivante.
Sur la route qui nous mène au Wadi Rum, nous longeons durant plusieurs kilomètres, le chemin de fer du Hedjaz. Il reliait Damas en Syrie à Médine, en traversant le Hedjaz, région du nord-ouest de l’Arabie saoudite.
Le projet est alors présenté comme un chemin de fer religieux, destiné à faciliter le pèlerinage à la Mecque, mais aussi à renforcer l'emprise des Ottomans sur l'ensemble de la région et de favoriser les échanges commerciaux entre Damas et Médine.
Nous marquons l’arrêt à la gare. Plus en service pour cause de guerre en Syrie, une locomotive y trône pourtant encore, à l’allure fière. Elle a de quoi la machine, c’est elle qui a survécu aux différentes attaques des bandes arabes dirigées par Lawrence d’Arabie. On s’est amusé à la visiter, ressentant l’âme des voyageurs qui l’empruntaient dans le passé.
Nous voilà à la porte de la zone protégée du Wadi Rum dans le village du même nom. on y entre pas comme bon nous semble : ticket d’entrée à acheter, voiture à laisser parquée. Il est obligatoire de s’y rendre en 4×4, cela permet de contribuer à l’économie locale. Le notre nous attends justement. Je grimpe avec beaucoup de hâte à l’arrière du véhicule. Je veux sentir le vent sur mon visage, les grains de sable sur ma peau et admirer l’immensité droit devant. J’obtiens ce que je désirais durant une bonne trentaine de minute.
Au bout d’une demi-heure de secousses sur la piste, nous atteignons notre campement. Il ressemble à ce que j’avais été vu sur la toile. Des toiles noires rayées blanches sont ajustées sur la structure des tentes dans lesquelles nous dormirons 2 nuits, une zone de repas avec des tables basses auprès desquelles on s’agenouille et un coin salon où l’on fumera la chicha avec les bédouins. Les tentes communes sont joliment décorées de textiles aux couleurs du drapeau du Royaume.
On se détend. On se laisse porter par la vie du camp, 2 jours durant.
> Dormir au Muhammad Mutlak Camp 70JD/nuit et dîner autour du feu de camp d’un délicieux « Zerb » la viande cuite sous le sable.
> A voir : les « 50 shades of red » du désert au coucher du soleil
> A faire : une demi-journée de 4×4 pour partir à la découverte de tous les sites touristiques qu’offrent le Wadi Rum.
- Le temple nabatéen
- La source de Lawrence
- Khazali Canyon
- Les dunes
- Burdah Rock Bridge
- Um Frouth Rock Bridge
- Burrah Canyon
- Sunset Sites
- Inscriptions Thamud et nabatéennes
- Les Sept Piliers de la sagesse
*Article en collaboration avec l’Office de tourisme de Jordanie. Le contenu -texte+images- a été pensé en totale liberté éditoriale.
> à suivre sur IG #injordaniam #shareyourjordan et @visitjordan
Bonjour,
Magnifique ton blog.
Je pars en Jordanie à la fin du mois pour deux semaines.
Je souhaiterais savoir si tu as été satisfaire de ton guide et de ton campement dans le Wadi Rum. 70JOD la nuit dans le campement seul ? Ou avec les excursions ? J’ai du mal à trouver car sur internet les commentaires sur les arnaques à touristes dans le Wadi Rum sont nombreuses. Malgré la beauté de ce désert majestueux.
Merci pour ton aide et si tu as des « tuyaux » et conseils, je suis preneuse.
Hajer
Merci Hajer pour le compliment. Je crois me souvenir t’avoir répondu par mail. Comment s’est déroulé ton voyage?